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Ce samedi, nous avons pris la route de Versailles en compagnie de nos cousins rouennais pour la visite d'un château que nous n'avions pas visité depuis longtemps les uns et les autres et une balade musicale nocturne dans les jardins illuminés, intitulée "les grandes eaux nocturnes".
Les toitures et les grilles du château ont été redorés récemment pour restituer le luxe du Grand Siècle (même un peu excessivement à notre goût). Heureusement, les outrages du temps vont se charger d'atténuer ce côté clinquant qui plaisait tant au au Roi Soleil.
Tiens ! en parlant de soleil : le voici au centre de l'horloge qui orne le frontispice de la façade principale.
et voici un très beau tableau du Roi en costume de sacre
La chambre du monarque, en velours cramoisi, est orientée au soleil levant. Trois rois s'y sont succédé même si seul Louis XIV y dormait. Louis XV et Louis XVI ne faisaient qu'y recevoir les courtisans pour les cérémonies du lever et du coucher.
Voici celle de la Reine, verte et or. Elle a été occupée successivement par l'épouse de Louis XIV, Marie-Thérèse d'Autriche, puis par Marie Leszczinska, épouse de Louis XV et par la tristement célèbre Marie-Antoinette. On y voit même la porte dérobée par laquelle cette dernière s'échappa avec ses enfants en octobre 1789 après une dernière apparition de la famille royale au balcon de la chambre du Roi.
Voici justement un tableau de la reine Marie-Antoinette entourée de ses 3 enfants.
Joli, non ?
Mais le clou de la visite, c'est naturellement la Galerie des Glaces qui a été longtemps fermée au public pour raisons de restauration de son plafond et réouverte depuis 2008. Comme vous pouvez le constater, nous n'étions pas les seuls à la visiter...
Pas désagréable non plus dans son genre le plafond du salon d'Hercule !
Allez, c'en est assez pour les intérieurs : passons aux jardins maintenant.
gNous sommes en possession d'un plan qui va nous permettre de nous promener à travers les bosquets et les fontaines de cet immense jardin à la française, à la découverte des illuminations toutes plus ingénieuses les unes que les autres.
Tout d'abord, un coup d'oeil sur le parterre de l'orangerie (plan A2-C3)
Le soir tombant donne lieu à un joli coucher de soleil : normal, on est à Versailles...
Des allégories des 4 grands fleuves français et de leurs affluents ornent les deux grands parterres d'eau faisant face au château. Voici celle de "la Saône" (plan 1)
Les jardins dessinent des arabesques mystérieuses... (plan 2)
Les jardiniers s'en donnent à coeur joie pour mélanger fleurs et couleurs.
Vous sentez l'odeur des oeillets, j'en suis sûre !
Descendons un peu plus bas pour admirer encore et encore des fontaines. Tiens, des bulles de savon ! Elles sont propulsées par d'immenses ventilateurs pour la plus grande joie des petits et des grands.
Le bassin de Latone (plan D)
Le bassin du miroir illuminé (A4)
le bosquet de la colonnade (plan A6)
Le retour s'effectue par le tapis vert animé d'installations pyrotechniques (E).
Le point d'orgue de cette promenade est le feu d'artifice qui est tiré à 23h05 très précisément depuis le bassin du char d'Apollon (F). Il est prévu pour durer un quart d'heure et on l'attendait impatiemment. Pour l'admirer loin de la foule qui a envahi les parterres, nous remontons jusqu'au château, ce qui me permet un dernier essai de photo nocturne dont je ne suis pas mécontente !
Bon : pas vraiment plus beau que celui du 14 juillet à Chamesson... sinon peut-être au niveau du bouquet final !
En prime, le diaporama de RFI sur les grandes eaux nocturnes
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Ce vendredi soir, nous sommes allés, en compagnie d'André et d'Evelyne, applaudir L'ENSEMBLE de Basse-Normandie qui se produisait à l'église Saint-Eutache à Paris. Celle-ci est située près du "trou des halles", un quartier bien sympathique où nous avons pris un pot après le concert.
L'orchestre est composé de 18 musiciens professionnels, tous premier prix de conservatoire et est dirigé depuis peu par Jean-Pierre Wallez.
Au programme, "Masques et bergamasques" de Gabriel Fauré, puis un sublime "Poème pour violon et orchestre" d'Ernest Chausson suivi d'un très bel "Adagio pour cordes" de Guillaume Lekeu. Pour clore le concert, le "Tombeau de Couperin" de Maurice Ravel.
Un régal pour les oreilles
Ici, Francine Trachier, violon solo de l'orchestre, salue le public enthousiasmé par son interprétation du morceau d'Ernest Chausson.
Mais la cerise sur le gâteau, c'est que nous venions écouter et applaudir mon petit cousin, Vincent Vaccaro, qui fait partie de cet ensemble depuis 1989 en tant que premier violoncelle et qui nous avait gentiment fourni des invitations !
Le voici à côté de sa jeune collègue, Aurore Doué, également violoncelliste.
Merci Vincent pour cette super soirée !
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