•  Aujourd'hui, c'est le chantier dans la salle à manger: je fais du cartonnage...

     Cartonnage.jpg

     Les outils du parfait petit cartonneur

     Un "martyr", c'est à dire une grande plaque de carton fort qui servira de support pour couper le carton ; un porte-mine et une règle plate transparente pour tracer les traits ; un cutter, une règle lourde, une équerre lourde en métal pour couper le carton bien à angle droit ; une paire de petits ciseaux à broder et du papier de verre à grain fin pour faire les finitions ; un pinceau et de la colle vinylique plus un petit chiffon pour essuyer les bavures... et bien sûr du carton, de la carte bulle, du papier kraft en rouleau plus un pinceau et de la colle vinylique.

    Il faut ajouter à cela du papier fantaisie et du skivertex (papier imitant le cuir) sans oublier le bloc sur lequel on prend des notes ! (indispensable si on se risque à essayer de refaire le modèle soi-même à la maison...)

     Materiel.jpg

     Mes réalisations des années antérieures

     L'ensemble courrier tons rouges (décoloré en partie par le soleil...)

     Ensemble-courrier.jpg   

    Le double cadre porte-photos

    dont j'ai offert un exemplaire dans les tons rouges à Roberto et Maria.

     Cadre photo 001

     Le porte-documents à soufflets et "noeud-noeud"

     Porte-documents-a-soufflets.jpg

    Mes réalisations de cette année

       Le bloc-notes téléphone

     Bloc rhodia 003

    Admirez le raffinement du crayon de papier (merci Ikea) assorti à la couverture...

     Bloc rhodia 002

     La boîte carrée (offerte à Evelyne) et dont je viens de refaire un exemplaire entièrement seule : la meilleure façon d'apprendre et une satisfaction toute personnelle bien sûr.

     Boîte carrée rouge et jaune 007

     D'ailleurs, il fait nuit et je suis encore au boulot...

    C'est vrai qu'écouter de la musique tout en "cartonnant", c'est super !

     Vous écoutez Gabriel Vallejo, mon pianiste argentin préféré (c'est lui qui accompagne notre chorale : ceci fera l'objet d'un autre article.)

    Boîte carrée rouge et jaune 001

    Si vous voulez, passez-moi commande.

     Je me ferai un plaisir de réaliser pour vous un objet utilitaire ou décoratif dans les tons de votre choix. Il y a une grande variété de papiers fantaisie, du plus classique au plus moderne à "l'Eclat de verre" près de Montparnasse, où je me fournis.

     Ces modèles ont été réalisés, pour les premiers, au cours de Laurence Anquetin à l'ADAC et pour les seconds en suivant les cours de Sandra Hosseini au centre Daviel.


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  •  Aujourd'hui, c'est le chantier dans la salle à manger: je fais du cartonnage...

     Cartonnage.jpg

     Les outils du parfait petit cartonneur

     Un "martyr", c'est à dire une grande plaque de carton fort qui servira de support pour couper le carton ; un porte-mine et une règle plate transparente pour tracer les traits ; un cutter, une règle lourde, une équerre lourde en métal pour couper le carton bien à angle droit ; une paire de petits ciseaux à broder et du papier de verre à grain fin pour faire les finitions ; un pinceau et de la colle vinylique plus un petit chiffon pour essuyer les bavures... et bien sûr du carton, de la carte bulle, du papier kraft en rouleau plus un pinceau et de la colle vinylique.

    Il faut ajouter à cela du papier fantaisie et du skivertex (papier imitant le cuir) sans oublier le bloc sur lequel on prend des notes ! (indispensable si on se risque à essayer de refaire le modèle soi-même à la maison...)

     Materiel.jpg

     Mes réalisations des années antérieures

     L'ensemble courrier tons rouges (décoloré en partie par le soleil...)

     Ensemble-courrier.jpg   

    Le double cadre porte-photos

    dont j'ai offert un exemplaire dans les tons rouges à Roberto et Maria.

     Cadre photo 001

     Le porte-documents à soufflets et "noeud-noeud"

     Porte-documents-a-soufflets.jpg

    Mes réalisations de cette année

       Le bloc-notes téléphone

     Bloc rhodia 003

    Admirez le raffinement du crayon de papier (merci Ikea) assorti à la couverture...

     Bloc rhodia 002

     La boîte carrée (offerte à Evelyne) et dont je viens de refaire un exemplaire entièrement seule : la meilleure façon d'apprendre et une satisfaction toute personnelle bien sûr.

     Boîte carrée rouge et jaune 007

     D'ailleurs, il fait nuit et je suis encore au boulot...

    C'est vrai qu'écouter de la musique tout en "cartonnant", c'est super !

     Vous écoutez Gabriel Vallejo, mon pianiste argentin préféré (c'est lui qui accompagne notre chorale : ceci fera l'objet d'un autre article.)

    Boîte carrée rouge et jaune 001

    Si vous voulez, passez-moi commande.

     Je me ferai un plaisir de réaliser pour vous un objet utilitaire ou décoratif dans les tons de votre choix. Il y a une grande variété de papiers fantaisie, du plus classique au plus moderne à "l'Eclat de verre" près de Montparnasse, où je me fournis.

     Ces modèles ont été réalisés, pour les premiers, au cours de Laurence Anquetin à l'ADAC et pour les seconds en suivant les cours de Sandra Hosseini au centre Daviel.


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  • Ce samedi soir, nous étions à la Salle Gaveau (une première pour nous deux) grâce à l'invitation du CRE (Comité d'Entreprise) de la RATP qui y présentait le programme de printemps de son Orchestre Philarmonique sous la Direction de Martin Lebel.

          Comme vous le voyez, la salle était comble...

     La Salle Gaveau intérieur

           Toute nouvelle adhérente, j'avais obtenu 3 places dans une loge située... au pied des violonistes ! Le Président du CRE m'a promis que lors du prochain concert qui aura lieu en juin (au Casino de Paris s'il vous plait...), il pourrait me donner de meilleures places et comme il est charmant, je compte sur sa parole. Qu'à cela ne tienne, on était tout de même aux "premières loges" pour écouter ce concert au programme très varié : Joseph Haydn, Claude Debussy, Alexandre Aroutounian et Ludwig Van Beethoven.

           La petite suite (Cortège) de Claude Debussy en images

     Une prouesse pour Guy Touvron, trompettiste de renom : jouer deux concertos dans la même soirée : quel souffle ! le concerto pour trompette en mi b majeur de Haydn et le concerto pour trompette d'Aroutounian, compositeur et pianiste d'origine arménienne, que nous avons adoré : des passages à la trompette bouchée absolument extraordinaires.

     Guy Touvron ici avec Martin Lebel

     Guy Touvron et Martin Lebel

     Au programme également, l'intégrale d'Egmont, opéra de Beethoven, sur un livret de Goethe. D'habitude, on entend juste l'ouverture...

    En soliste, la soprano Nicole Kuster ici avec le récitant, Claude Laucournet.

     Martin Lebel et ses solistes d'Egmont

     Bref, une excellente soirée


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  •  Ce 8 mars, je suis allée comme chaque mardi matin (ou presque...) prêter main forte à Denis et à Olivier (Association E-seniors) dans le cadre des cours d'informatique qui ont lieu au Centre d'animation de la rue Daviel voisin de chez nous et qui s'adressent aux seniors qui ont décidé de se mettre à l'informatique comme je vous en ai déjà parlé, histoire de rester "dans le coup". Le cours est déjà entamé depuis un petit quart d'heure quand la porte de la salle informatique s'ouvre soudain laissant place à un caméraman et à un preneur de son. Renseignements pris : il s'agit d'une équipe de France 5 venue engranger de la pellicule de façon à alimenter l'émission animée par Valérie Durier "C'est notre affaire" qui passe chaque mercredi soir à 22h10 sur la chaîne et qui parlera cette fois-ci des seniors.

     Ce mercredi 23 mars, sachant que l'émission était diffusée le soir, nous étions bien évidemment rivés devant la télé, avides de voir ce reportage intitulé "Pas si seniors que ça". Au sommaire de l'émission tout d'abord, un reportage intitulé "Seniors, seriez-vous les maîtres du jeu ?" Alimentation, voitures, tourisme, bien-être et détente, voyages : les 22 millions de seniors consomment plus que la plupart des autres tranches d'âge de la population et constituent ainsi "une cible marketing qui vaut de l'or".

     Jusque là, rien à dire.

     Mais c'est le deuxième reportage intitulé "Peut-on encore vivre sans internet ?" qui nous intéresse, celui où l'on va voir en long, en large et en travers les cours de E-seniors que j'apprécie tant. Que nenni ! Quatre heures de tournage (2 fois 2 heures) ne donnent lieu en fin de compte qu'à quelques petites minutes dans l'émission... J'ai réussi à capturer quelques unes  des images de ce reportage. Voici Anne, une élève qui appartient au cours des débutants qui vient de se terminer tout dernièrement. Après 16 heures de cours, le clavier n'a plus de secrets pour elle et elle sait maintenant faire un "copier-coller" entre deux fenêtres (du moins, je l'espère !) Elle a aussi appris à naviguer sur "la toile" et peut maintenant échanger des courriels avec ses amis : ceci est le programme de la première série de cours dispensés par E-seniors. Dans une seconde session, elle pourra renforcer ses acquis et aller un peu plus loin. Et puis, lors d'une troisième session, elle pourra découvrir les joies de la retouche photos par exemple. Bref, de quoi occuper ses loisirs de retraitée !

     C-est-notre-affaire-Anne.JPG

     C'est notre affaire cahier

    Olivier aide ici une autre élève du même cours dont le prénom m'échappe.

     C'est notre affaire Olivier

     Denis lui, dispense la théorie sous l'oeil attentif de Thérèse et de Nadine.

     C'est notre affaire Denis

     Et puis, il y a "ma pomme", ici avec Gérard !

     C'est notre affaire moi 2

    Il faut tout de même que je donne mon opinion sur une petite phrase assassine du journaliste qui commente l'émission : "Plusieurs centres proposent des formations spécialisées pour savoir enfin utiliser internet. La démarche est positive mais elle ne comble pas le besoin d'un minimum de chaleur humaine". Je suis révoltée par cette réflexion absolument inapplicable à l'association dans laquelle je travaille depuis plus d'un an maintenant. Tant Olivier que Denis, ou même moi d'ailleurs, nous armons toujours de la plus grande patience pour inculquer en douceur des bases d'informatique à des gens parfois doués mais parfois aussi plus imperméables à cette science en perpétuelle évolution qu'est l'informatique à l'ère d'internet.

     Comme quoi, la télé raconte parfois souvent des bêtises... pour faire de l'audience !

    Na, c'est dit.


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  • La capitale de la Catalogne : je rêvais d'y aller depuis une éternité ! Mon rêve s'est enfin réalisé grâce aux promos d'Easy-jet (pour le transport) et de Budgetplaces.com (pour le logement) et je n'ai pas été déçue par cette jolie ville, bien au contraire...

    D'un coup d'ailes, me voici en Espagne : l'aéroport El Prat est situé à 10 kms au sud de la ville. J'y arrive sous un beau soleil, ce qui me permet d'admirer la descente sur la ville.

    Avion-arrivee-en-Espagne.jpg

    J'attends impatiemment mon amie Loredana venue de son côté de Milan et nous rejoignons ensuite toutes les deux notre location : un petit appartement tout confort, situé en plein centre de la vieille ville au N°62 de la   Carrer Sant Pere Mitjà : entendez par là la rue Saint-Pierre du milieu, celle-ci étant cernée au nord par la rue Saint-Pierre du haut (Mès Alt) et au sud par la rue Saint-Pierre du bas (Mès baix) : logique, non !

    HHB

    Toni nous y accueille très aimablement et nous fait faire un tour d'horizon de la ville en nous emmenant sur la terrasse. Celle-ci donne sur le clocher de l'église Sant Pere voisine.

    HBB terrasse Loredana et moi

    Le lendemain matin, nous découvrons la rue Sant Pere. Nous somme ici dans un quartier populaire : le linge sèche aux fenêtres de presque tous les logments : un côté pittoresque que je ne déteste pas mais qui dénote du niveau de vie des habitants de ce quartier...

    Carrer Sant Pere Mitja vue du balcon

    La ville est faite de contrastes. Le Palau de la Musica Catalana, tout proche de la Carrer San Pere, resplendit de ses feux. Il est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Palau de la musica catalana façade1

    Palau de la musica catalana angle

    Détail d'une mosaïque de la façade

    Palau de la musica catalana détail mosaïques

    Le bus touristique que nous prenons nous permet d'avoir une vue d'ensemble sur la ville. Le temps est frais mais, bien couvertes, nous ne résistons pas au plaisir de monter sur l'impériale pour profiter pleinement du spectacle de la rue. Premier arrêt : le Passej de Gràcia où se trouve la Casa Mila, encore appelée la Pedrera, immeuble "Art Nouveau" du célèbre architecte Gaudi.

    Au passage, petite photo rapide d'un élégant réverbère.

    Lampadaire fer forgé

    La façade ondulante de l'édifice représente la mer.

    La pedrera bus touristique

    Sur le portail d'entrée, les lignes sont courbes et presque végétales...

    La Pedrera porte d'entrée

    Depuis la terrasse de l'immeuble, on a une vue circulaire sur la ville. Les cheminées semblent veiller sur la ville, telles des sentinelles ! Au loin, la méditerranée...

    Décidément, cette ville présente beaucoup d'attraits !

    La Pedrera vue sur la mer

    La Pedrera Loredana

    Dans la trouée, un autre chef d'oeuvre de Gaudi : la Sagrada Familia

    La Pedrera Sagrada Familia

    Le buste d'Antoni Gaudi se trouve dans le hall d'entrée de l'immeuble qui jouit d'un puits de lumière très impressionnant : encore des courbes !

    La-Pedrera-ouverture-interieure.jpg

    Gaudi est né en 1852 à Reus, en Catalogne. Il est décédé en 1926 à Barcelone à 74 ans (écrasé par un bus...). Il laisse derrière lui un patrimoine architectural immense.

    La Pedrera Gaudi

    Mais notre bus continue sa route : nous voici maintenant au Parc Guell (situé au nord de la ville), autre réalisation de l'architecte catalan. Dès l'entrée, on voit que Gaudi aime marier l'architecture avec la nature.

    Parc Guell fontaine à l'entrée

    Depuis la grande terrasse bordée d'un banc ondulant réalisé tout en mosaïques, on jouit d'une bonne vue sur la mer et sur la Sagrada Familia.

    Décidément, Gaudi aime les points de vue ! (et moi aussi)

    Parc Guell vue sur la sagrada Familia

    En témoigne cette rangée de colonnades qui semble "mimiquer" une rangée d'arbres...

    Parc Guell mur de colonnes et végétation

    Parc Guell colonnes de pierres

    et ces arceaux végétaux, ne rappellent-ils pas une voute de cathédrale ? (impression toute personnelle)

    Parc Guell arceaux de plantes

    Une autre particularité de ces colonnades : leur aspect penché qui lutte contre l'académisme de l'antiquité : Gaudi est un architecte qui a dérangé la critique en son temps mais maintenant son génie est internationalement reconnu et il est considéré comme l'un des plus grands architectes de l'époque moderne... Parfois, le temps fait son chemin.

    Parc Guell colonnes penchées

    Beauté de la pierre généreusement éclairée par un soleil complice.

    Parc Guell colonnes penchées plafond

    Pour en terminer avec Gaudi, nous faisons la visite de la Sagrada Familia : cela fait déjà 130 ans que le chantier de cette église, consacrée par Benoit XVI en février 2010, est en cours et il faudra encore attendre jusqu'en 2026 (le centenaire de la mort de Gaudi) pour la voir terminée... Il faut dire que c'est un chantier absolument titanesque que Gaudi a entrepris en 1882 : prévoyant à juste titre qu'il n'en verrait pas l'achèvement, il confia les plans de l'église à son assistant Domènec Sugranes et depuis, 5 autres architectes se sont succédés au chevet de son chef d'oeuvre.

    Sagrada-Familia.jpg

    Sagrada Familia extérieur

    La façade de la nativité est la seule a avoir vu le jour du vivant de Gaudi.

    Sagrada Familia portail de la nativité 2

    La nativité

    Sagrada-Familia-portail-de-la-nativite-nativite.jpg

    La fuite en Egypte

    Sagrada-Familia-Portail-de-la-nativite-la-fuite-en-Egypte.jpg

    La façade de la passion est très différente : autant la première est travaillée et souriante : elle représente la vie, autant celle-ci est dépouillée et sévère comme la mort.

    Le baiser de Judas et le carré magique

    Sagrada Familia portail de la passion le baiser de Judas

    La crucifixion

    Sagrada Familia portail de la passion crucifixion

    Quand on entre à l'intérieur du sanctuaire, on en a plein les mirettes : c'est définitivement l'intérieur que je préfère. La fôret de colonnes qui fusent vers le ciel me fait penser à la mosquée de Cordoue que j'ai vue il y a bien longtemps mais qui m'avait fait forte impression à l'époque (encore un avis personnel...)

    Sagrada Familia intérieur 6

    Sagrada Familia intérieur 4

    Des vitraux multicolores éclairent magnifiquement l'édifice sacré.

    Sagrada Familia vitraux

    Oh le joli chérubin !

    Sagrada Familia cul de lampe

    Dans la nef, un Christ auréolé d'un baldaquin

    Sagrada Familia intérieur2

    Pour clore la visite, nous prenons l'ascenseur pour aller admirer la vue sur la ville du haut du clocher. On n'y monte qu'à quelques uns et pour cause : en haut, presque pas d'espace...

    Sagrada Familia en haut 2

    La redescente à pied (évidemment j'en suis...) permet d'admirer dans un premier temps la vaste cage que Gaudi a prévue à l'intérieur du clocher puis dans la foulée un petit escalier à vis aveugle digne des plus grandes constructions du moyen-âge.

    Sagrada Familia cage d'escalier

    Sagrada Familia escalier en vis descente

    Joli non ? Moi, j'ai adoré.

    Barcelone, c'est aussi un ville où il fait bon flaner comme ici sur la célèbre Rambla. Tout comme à Paris sur les quais de la Seine, on y trouve ici un joli marché aux fleurs.

    Marchand de fleurs séchées

    Et puis, il y a le fameux Mercat de la Boqueria si bien achalandé et haut en couleurs que pendant que les barcelonais s'y approvisionnent, les touristes y flânent, appareil photo à la main (bien serré, c'est préférable...).

    Marché de la Boqueria entrée

    Marché de la boquerie fruitier

    Attention les yeux !

    Mercat-de-La-Boqueria.JPG

    Un peu plus soft...

    Marché de la Boqueria poissonnier

    Marché de la Boqueria charcuterie

    Sans transition : départ (en taxi cette fois : ils ne sont pas chers, autant en profiter) pour le Parc de Montjuïc où se trouve le Musée National d'Art de la Catalogne (MNAC) dont nous avons entendu parler par diverses personnes. Nous décidons d'aller y voir la section "art roman" : hélas... elle est fermée en ce moment jusqu'à l'été. Nous visitons donc le reste du musée en nous promenant de salle en salle dans un palais du XIXème siècle extrêmement bien aménagé pour y mettre en valeur tous les trésors qu'il recèle. Le palais est situé tout en haut d'une série d'escaliers qui ont heureusement été doublés (très discrètement) par des escaliers mécaniques dissimulés dans les bosquets.

    Palau de la Catalogna 3

    Le  Palau de Victoria Eugenia a son pendant de l'autre côté du Palais National. ILs ont été construits pour l'exposition universelle de 1929.

    Esplanade du Palau de la Catalogna 1

    Palau de la Catalogna vasques escalier principal

    Une splendeur, non ? Le soleil est flatteur en cette heure de fin d'après-midi...

    Musée national de la Catalogne

    Le musée s'ouvre sur une vaste pièce surmontée d'une coupole richement décorée. D'agréables canapés permettent de la contempler tout à loisir.

    MNAC Coupole entrée

    Quelques uns des chef-d'oeuvres du musée

    Mare de Deu (Anonyme - 1400)

    MNAC Mare de Déu anonyme 1400

    L'annonciation (Maître de Sant Urgell - 1495)

    MNAC Maître de Saint Urgell 1495 annonciation

    El Greco : Sant Pere i Sant Pau 1590 - 1600

    MNAC El Greco Sant Pere i Sant Pau 1590-1600

    Juli Gonzalès : Homme Cactus - 1941

    MNAC Juli Gonzalès Homme Cactus

    La visite du musée débouche aussi sur une pièce absolument gigantesque superbement coiffée d'une coupole ouvragée qui, rien qu'à elle seule, vaut le déplacement

    MNAC Coupole orgues

    Et si l'on allait du côté du port pour dîner : une proposition alléchante que je fais à mon amie Loredana que je sais friande de bords de mer (chaleur, soleil...) et de petits restaurants ! Hélas, le soleil nous a quitté entre deux stations de métro... et je n'ai le temps que de prendre à la va vite une photo de la colonne où Christophe Colomb indique, à tort la direction du Nouveau Monde (mais peut-être désigne-t-il tout simplement la mer...)

    Colonne-de-Christophe-Colomb.jpg

    On dit que son doigt mesure 1,5 mètre...

    Colonne-de-Christophe-Colomb-a-Barcelone-internet-.jpg

    Un petit tour du côté de la Rambla de mar ?

    Rambla-de-mar.jpg

    On y voit de beaux voiliers...

    Les-voiliers.jpg

    et aussi d'étranges petits bonhommes blancs qui flottent sur l'eau...

    Le-bateau-des-Baleares-et-le-bonhomme-de-mer.jpg

    Au fait, nous venions ici pour dîner ! Un peu à l'aveuglette, nous nous réfugions dans un bar pour lutter contre un vent frisquet : le patron nous sert une charcuterie plus que copieuse moyennant... "dinero" ! Bof : Loredana y est toute contente d'entrer en grande conversation avec le patron qui a voyagé en Italie et moi de siroter une sangria !

    (ma foi pas inoubliable : on n'est pas touristes pour rien...) 

    Loredana au café du port

    Le-cafe-du-port-et-moi.jpg

    Mais les jours passent... et nous n'avons pas encore visité la Cathédrale Sainte Eulalie qui est réputée elle aussi. Une petite promenade depuis notre logement à travers le quartier gothic et nous y sommes ! De petites ruelles tortueuses tranchent ici avec le quadrillage symétrique de la ville "moderne". Par-ci par-là, des madones ornent les coins de rue. Si ce n'était la taille de la ville, on se croirait à Aix ! C'est vrai que c'est aussi le midi et que les gens y sont pieux.

    Quartier cathédrale madone

    Plus huppée, cette rue de la Boqueria (j'ai un doute sur l'endroit exact). Visiblement, le deuxième étage est l'étage des riches... ou celui des amoureux de la nature !

    Quartier de la Cathédrale rue de la Boqueria

    Quartier de la cathédrale portail gothique

    Flâner dans Barcelone, c'est aussi se laisser tenter par les boutiques. Dans celle-ci, on sert des jus de fruits délicieux. Allez, on ne se laisse tenter que par le fruit défendu !

    Quartier cathédrale marchande de jus de fruits

    La façade de la Cathédrale est en travaux... Contentons-nous d'une vue de côté.

    Cathedrale-exterieur-2.jpg

    A l'intérieur, des merveilles : ici, une vierge noire "Mare de Deu de Montserrat".

    Cathédrale Notre Dame de Montserrat

    et un cloître planté de palmiers et hébergeant des oies !

    Cloitre-Cathedrale.jpg

    Une superbe fontaine surmontée d'un Saint-Georges terrassant le dragon orne l'un de ses côtés.

    Cathedrale-fontaine-cloitre-entiere.jpg

    Détail de robinet

    Cathédrale détail fontaine cloître

    Avant de quitter cette ville attachante, un petit tour au musée Picasso où sont présentées les oeuvres de jeunesse du peintre ainsi que la série des Ménines, inspirées de Vélasquez.

    Bien évidemment, les photos sont proscrites : la seule qu'on puisse faire est celle de la cour gothique du Palais qui lui sert de siège, rue Montcada, dans le quartier du Born.

    Musee-Picasso-cour-interieure-2.jpg

    En relisant le guide, je constate qu'il me reste encore beaucoup de choses à découvrir dans cette belle ville. Cela fera sûrement l'objet d'une prochaine petite escapade au soleil en compagnie de Philippe. Le terrain est sécurisé maintenant ! 

    Pour être honnête, il faut tout de même que j'avoue une certaine angoisse au départ à l'idée de partir toute seule en pays inconnu même si j'avais tout balisé : quelque chose qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps...


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