•  J'ai découvert grâce à Gabriel Vallejo, le pianiste qui accompagne notre chorale et qui y donnait un concert hier soir, le 59 Rivoli : à l'origine, ce sont des artistes qui ont squatté l'immeuble, en quête d'un local pour créer. Légalisé depuis, il accueille actuellement une trentaine d'artistes internationaux (20 artistes permanents et 10 artistes qui y font des séjours de 3 à 6 mois) travaillant dans la peinture, le dessin, la sculpture, la photographie, le film/vidéo, le collage, la performance, la mode etc etc...

     Comme son nom l'indique, il se situe rue de Rivoli, au numéro 59 (et non au 54 comme je croyais, étourderie qui a bien failli nous faire manquer ce concert... et c'eût été dommage !).

     La façade annonce déjà la couleur : ici, on est dans le domaine de la création.

     Ici, la façade du temps du squat

     59-Rivoli---facade-de-l-immeuble.jpg

     Ici, l'affichette montrant la façade actuelle.

     59 Rivoli - Affiche 1

     L'escalier a été relooké par les artistes.

     59-Rivoli---escalier-2.jpg

     Tout ça, c'est bien joli mais je ne suis pas venue ici pour cela ! J'y suis venue avec Anne Barbé, ma chef de choeur préférée, pour écouter  Gabriel et son quartet dans un programme de sa composition (du jazz argentin contemporain).

     A notre arrivée, 20 minutes avant le début du concert, plus un place dans la salle. Nous avons dû nous installer sur les marches d'un escalier ! Le programmateur événementiel du 59 Rivoli présente le groupe : Gabriel Vallejo au piano, Flavio Perella à la contrebasse, Jean-Batiste Henry au bandonéon et Guillermo Venturino à la percussion.

     59 Rivoli - Présentation du groupe

     Gabriel joue au piano les morceaux de sa composition.

     59 Rivoli - Gabriel 3

     Une contrebasse fort originale au look résolument moderne

    (vous avez vu ? Elle n'a pas de caisse !)

     59 Rivoli - Le contrebassiste et le bandonéoniste

    Quant au percussioniste, comme pour les autres musiciens dont je suis allée regarder le parcours sur internet, j'ai eu la surprise d'apprendre qu'il a plus d'une corde à son arc puisque, en plus d'être un excellent musicien, il est aussi peintre. Il a d'ailleurs fait la pochette du disque de Gabriel que nous écoutons régulièrement à la maison...

    Allez, un peu de pub pour le 59 Rivoli : il est ouvert tous les jours sauf le lundi de 13h à 20h. Chaque samedi et dimanche à 18 heures il y a un concert en entrée libre : il suffit juste de mettre son aubole dans le chapeau à la sortie...

     59 Rivoli - Affiche 2

     C'était : les bons plans de Paris, ma capitale préférée !


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  •  Même si le temps n'était pas au grand beau ce dimanche (il faisait même un brin frisquet, le thermomètre affichant un 11°C...), nous avons décidé, Arlette et moi, d'aller nous promener dans les "Jardins Albert Kahn" à Boulogne-Billancourt avec, en prime, une exposition sur la Mongolie intituée "La Mongolie entre deux ères - 1912-1913".

    Nous avons donc rendez-vous au cœur des steppes, parmi les cavaliers, au milieu des yourtes et des temples bouddhiques pour une évocation haute en couleur et riche d'enseignements sur un monde aujourd'hui disparu.

    Au sortir de l'exposition, une promenade dans les jardins s'impose. Ce sont en effet les plus beaux qu'on puisse voir sur Paris. Je dis "Paris" : en fait ils sont sur Boulogne-Billancourt mais c'est touche touche.

     Albert Kahn, né Abraham Kahn en Alsace en 1860, émigre avec sa famille à Saverne au moment de la guerre de 1870 et il y fait des études courtes. Puis, il monte à Paris où il se perfectionne avec Henry Bergson et embrase rapidement une carrière de banquier qui le conduit, ses intuitions aidant, à la fortune. Il loue avec promesse de vente en 1893 un hôtel particulier situé à Boulogne sur Seine et en 1894 il demande à un paysagiste, Eugène Deny, d'aménager les 23 parcelles de terrain attenantes dont il s'est porté acquéreur petit à petit. L'ensemble se monte tout de même à 4 hectares...

     Par ailleurs, c'est à l'établissement de la paix universelle qu'il va consacrer sa vie. Pour cela, il crée de nombreuses institutions destinées à favoriser la compréhension entre les peuples et la coopération internationale.

     Plan des jardins

     Plan du jardin

     Je ne suis pas allée aux Jardins Albert Kahn depuis longtemps et je trouve le jardin japonais vraiment très en beauté. Nouvellement inauguré en 1991, il est maintenant très vaste. En ce moment une exposition de bonsaïs Rémi Samson s'y tient.

     Jardin japonais 14

    Jardin japonais 11
    Zénitude de la pierre...

    Jardin japonais 9

    Jardin japonais 6

    Jardin japonais 3

    Pour traverser le cours d'eau : au choix, le petit pont ou les pas japonais

    Jardin japonais 10

    Avouez qu'on croirait de l'eau...

    Jardin japonais 2

    Au sortir du jardin japonais, se trouve le jardin anglais. On y est plus habitué mais il ne manque pas de charme non plus.

    Le jardin anglais 1

    Le jardin anglais 3

    Merveilleuses azalées...

    Le jardin anglais 2

    Puis, on entre dans le jardin à la française. Il faudra sans doute y retourner au moment de la floraison des roses car tous ces arceaux sont couverts de boutons.

    Le jardin à la française 2

    Charme d'un pavillon

    Le jardin à la française 1

    La serre, nous la visiteront la prochaine fois ! L'entrée du Musée et du jardin ne coûte que 3 euros : un vrai cadeau.

    Le jardin à la française 3

    Nous terminons notre promenade par un petit tour dans la forêt vosgienne, une réminiscence de son enfance sans doute pour Albert Kahn. La tempête de 1999 y a fait de gros dégâts mais le Conseil général des Hauts de Seine s'est employé à la reconstituer.

    La forêt vosgienne 2

    On s'y croirait, non ? Avez-vous réalisé que vous êtes en plein Paris !

    La forêt vosgienne 1

    Ces différents jardins contribuent à l'oeuvre d'Albert Kahn tout autant que ses fondations : ils représentent la réunion dans un même lieu de modèles horticoles de différents pays permettant un voyage végétal autour du monde.
    En prime, ma tronche et celle d'Arlette dans le jardin japonais qui m'a enthousiasmée...

    Moi dans le jardin japonais

    Arlette dans le jardin japonais

    Un petit film trouvé sur le site des Jardins Albert Kahn, présente la personnalité du mécène de façon exhaustive. Le site par ailleurs est fort bien fait.

    Une bien belle balade !


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  •   Toujours dans le cadre du tricentenaire de la naissance de Diderot, l'Université du même nom proposait hier la projection du film de Robert Bresson "Les dames du bois de Boulogne". La séance était présentée par deux spécialistes du XVIIIème siècle, Pierre Chartier et Yannick Séité.

     
    22 - Les dames du bois de Boulogne - Bresson

    Le film dont les dialogues ont été écrits pas Jean Cocteau est inspiré de l'épisode le plus long et le plus fameux du livre de Diderot "Jacques le fataliste et son maître". L'adaptation de Bresson choisit de "moderniser" le récit en lui donnant pour cadre le Paris contemporain (le film a été tourné pendant la grand guerre : automobiles, téléphones, ascenseurs, costumes, cabarets), ce qui à la fois souligne la modernité de Diderot et l'intemporalité des questions soulevées par le récit.

    L"histoire

      Un soir, Hélène apprend de son ami Jacques que son amant Jean ne l'aime plus. Blessée, elle décide de rompre la première et feint alors de ne plus l'aimer pour voir sa réaction. Elle comprend aussitôt avec horreur qu'il est soulagé par cette révélation mensongère. Ils se séparent, mais Hélène décide de se venger. Agnès, la fille de Madame D., est danseuse de cabaret depuis la faillite de sa mère. Hélène paie leurs dettes, installe mère et fille dans un appartement de Port-Royal et organise la rencontre de Jean et d’Agnès au Bois de Boulogne. Jean s'éprend d'Agnès. Celle-ci repousse d'abord ses avances, puis tente de lui avouer son passé mais sans succès, car Hélène continue de tirer les ficelles...

     Maria Casarès joue le rôle d'Hélène tandis que celui de Jean est tenu par Paul Bernard. C'est l'époque des bibis, des manchons et des petits chiens qui vont avec... On les voit ici tous les deux au bois de Boulogne lors de la rencontre soit disant hasardeuse entre Jean et Agnès qu'Hélène a en réalité machiavéliquement imaginée et soigneusement organisée.

     22 - Hélène et Jean

     Elina Labourdette est Agnès : ici, elle voit Jean pour la première fois.

    22 - Agnès

     Le rôle de Madame D., la mère d'Agnès, est tenu par Lucienne Bogaert.

     22 - Agnès et sa mère

    Ce sont donc ces quatre personnages qui vont tenir la scène pendant presque tout le film, un film tourné en noir et blanc avec des éclairages superbes qui mettent en valeur la beauté sauvage d'une Maria Casarès morbide (elle est tout habillée de noir) et celle plus juvénile et innocente d'Elina Labourdette.

    Agnès se trouve mal après la cérémonie de son mariage avec Jean...

    Du grand art, non ?

    22 - Agnès et Jean

     Une petite vidéo pour vous donner envie d'acheter ou de louer le DVD...


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  • Toujours avec Régine, une autre belle visite, celle du Prieuré de Pommiers, à quelques kilomètres de la Bâtie d'Urfé : un vrai décor de carte postale !

    Merci Régine d'avoir reculé pour que je puisse choisir mon angle...

    Le village de Pommiers

    La porte d'entrée de Pommiers nous permet d'admirer la rue pavée comme autrefois, les ordures en moins !  La municipalité de La Charité sur Loire devrait en prendre de la graine : nous avons trouvé la ville très sale quand nous l'avons visitée quelques jours auparavant...

     L'église depuis la porte

     Nous faisons une visite guidée du site fort intéressante. Finis les guidages monotones : on a maintenant affaire à des guides professionnels et qui surtout, ont foi en leur métier. La jeune guide nous réunit d'abord autour d'une maquette car l'histoire du Prieuré est très complexe.

     La maquette

     C'est au Moyen-Age qu'une communauté de moines de l'abbaye de Nantua s'installe à Pommiers. A l'époque, au IXème siècle donc, ils construisent une première église, l'église Saint-Julien, qui est maintenant devenue une maison d'habitation. Un siècle plus tard, la communauté se range sous l'influence de l'abbaye de Cluny et devient plus prospère. Le prieuré et l'église furent alors reconstruits. L'église actuelle "Saint-Pierre et Saint-Paul" date ainsi du XIIème. Durant la guerre de cent ans, des remparts sont construits pour protéger le village. Le monastère se dote d'imposantes tours de fortification qui dominent encore la campagne environnante. A la révolution, le prieuré est confisqué comme "bien national" et la communauté monastique est dispersée. Après avoir appartenu à la famille Bourganel, les bâtiments servent de maison de repos pour les prêtres et sont acquis en 199O par le Conseil Général de la Loire qui transforme le lieu en musée.

    Nous traversons l'ancien réfectoire des moines ainsi que la salle capitulaire pour rejoindre la partie la plus récente du Prieuré. Là, un superbe escalier de pierre et de fer forgé nous permet d'accéder aux différentes pièces du monastère.

    L'escalier des dortoirs

     Dans une tour, un trou dans le sol : une ancienne réserve à nourriture

     Une réserve à nourriture

    Le bureau du Prieur au XVIIIème siècle : le confort est arrivé au Prieuré...

    Le bureau du prieur au XVIIIème siècle

     Depuis le Prieuré, les moines jouissaient d'une bien jolie vue sur la campagne alentour.

     Vue-sur-la-campagne.jpg

     Une ancienne cellule de moine convertie en chambre pour les prêtres retraités

     Une ancienne cellule de moine

     L'escalier de pierre se continue par un escalier de bois, lequel nous mène aux combles dans lesquels se trouvaient les dortoirs des moines.

     La guide dans les dortoirs

     Le sol des dortoirs était fait d'argile recouverte d'un pavage : un excellent isolant.

     Sol des dortoirs

     Vous l'aurez remarqué, à cet étage la charpente est magnifique.

     Charpente

    Cette pièce particulière de charpente rayonnant autour d'un centre pour former un dôme  (dans une tour par exemple) s'appelle une "enrayure" dixit Philippe qui la regarde avec l'admiration du professionnel...

     Philippe-admirant-la-charpente.JPG

     C'est vrai que c'est un travail superbe !

     Enrayrure de la charpente

    Mais redescendons sur terre avec, au passage, un coup d'oeil sur le cloître.

     Vue sur le cloître

    Ah, ce soleil face à l'objectif !

    Vue-sur-le-cloitre-et-les-toirs.jpg

    Un petit tour dans le village pour aller voir l'église. Une borne militaire datée du IIème siècle dédiée à l'empereur Trajan se trouve juste devant elle et atteste des origines romaines de Pommiers.

     L-eglise.JPG

     Les orifices que l'on aperçoit dans la voûte du choeur sont des "échéas" en terre cuite, c'est-à-dire des vases acoustiques : ils sont au nombre d'une trentaine et grâce à eux, l'église a une accoustique extraordinaire.

     La-nef.JPG

    Il reste des peintures murales.

    Peintures-murales-dans-l-eglise.jpg

     Décidément, j'adore ces reflets de vitraux sur la pierre...

     Reflets-de-vitraux.JPG

     Avouez qu'on a eu de la chance avec le temps !

     Regine-et-moi-copie-1.JPG

     Un très bon souvenir d'un séjour à Saint-Etienne avec Régine

     Un autre bon souvenir : Bricotin, le chat de Régine qui boit à la patte !

    N'est-il pas mignon (même s'il monte intempestivement sur la table dès qu'on a le dos tourné en s'applatissant comme une carpette dès qu'on le gronde en pensant se rendre invisible !)

     Je soupçonne sa maîtresse d'avoir été un peu laxiste côté éducation !

     Bricotin-2.JPG


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  • Aujourd'hui, nous partons en balade pour la journée avec Régine qui nous a gentiment invités à venir passer un week-end à Saint-Etienne. Après avoir fait un court arrêt pour voir l'église de Champdieu et s'être agréablement restaurés à la Césarde, une ferme auberge bien sympathique, nous prenons la direction de Saint-Etienne le Molard où se trouve la Bâtie d'Urfé, autrement dit le château de Claude d'Urfé, contemporain et admirateur de François 1er.

     L'église fortifiée de Champdieu

    Les fortifications

    En haut du pilier, une sirène à double queue

    La sirène à double queue

     Sobriété de la nef

    La nef

     La plaine du Forez est très printanière en cette fin de mois de mars. J'ai trouvé la photo si jolie que je me la suis mise en fond d'écran !

     Vue sur la plaine du Forez

     Le château de la Bâtie d'Urfé se trouve à une cinquantaine de kilomètres au nord de Saint-Etienne en direction de Roanne.

     carte-animee.gif

     Il a subi deux influences : celle de la renaissance française avec ses toits d'ardoise pentus dotés de lucarnes et celle de la renaissance italienne par sa double galerie garnie de colonnes monolythiques à chapiteaux corynthiens en pietra serena (grès dur de la region de Florence).

    La Bâtie vue des fossés

     Vue générale aile gauche

     La visite est sur le point de commencer... Suivons le guide !

     Celle-ci nous explique justement que ce sont les moines du Prieuré de Champdieu qui sont à l'origine de la Bâtie au XIème siècle. La grange initiale devient ensuite maison forte construite en pisé, avec pont-levis et fossés.

     La maison forte

    Puis c'est la famille d'Urfé qui s'y installe au XIIIème siècle.

    Le-chateau-medieval-du-15-eme.jpg

     Claude d'Urfé (1501 - 1558) transforme ensuite le manoir familial en un château renaissance, dans le style italien.

    La-transformation-du-chateau-medieval.jpg

     Après la mort de Claude d'Urfé, le château connut toute une série de propriétaires successifs et son mobilier fût vendu sous la révolution. Il fût sauvé de la ruine en 1909 par la Société historique et archélologique du Forez (la Diana), et classé Monument historique en 1912.

     Le-chateau-renaissance.jpg

     Un sphinx garde la rampe d'accès à l'ancienne bibliothèque, lieu de savoir. C'est cette rampe qu'empruntaient les cavaliers pour accéder directement à la salle de réception et impressionner les convives. Même si l'expression "épater la galerie" s'applique bien ici, elle a une toute autre origine (il s'agit de la galerie qui longeait les jeux de paume et qui permettait aux spectateurs de voir le "match" à couvert. Les joueurs redoublaient d'adresse pour étonner les spectateurs = épater la galerie)...

    François 1er avait fait garnir les escaliers de Fontainebleau de deux sphinx.

    Est-ce pour l'imiter que Claude d'Urfé fit poser celui-là... ?

     Le sphinx

    La galerie à l'étage possède un plafond à caissons assez extraordinaire.

    Plafond de la galerie des chevaux

     La suite de la visite du château nous conduit à la chambre de Claude d'Urfé.

     La chambre de Claude d'Urfé

    Beau plafond également dans la chambre

    Plafond de la chambre

     La table de la salle à manger possède des incrustations d'os.

     La salle à manger

    On trouve aussi dans un salon un très joli secrétaire en ébène incrusté d'ivoire.

    Secrétaire dans un salon

     Beau travail !

     Secrétaire détail

    Dans le salon d'apparat se trouve une vitrine contenant un exemplaire de l'Astrée, ce roman pastoral fleuve publié par Honoré d'Urfé, petit-fils de Claude d'Urfé.

     Grand-salon.JPG

    L'Astrée est parfois appelé "le Roman des romans" d'abord de par sa taille qui fait qu'on le considère comme le premier roman-fleuve de la littérature française (il contient 6 parties, 40 histoires, 60 livres et fait 5399 pages...) mais aussi par le succès qu'il a eu dans l'Europe toute entière.

     Il raconte l'histoire d'amour parfaite entre Astrée et Céladon, deux jeunes bergers foréziens. Céladon aime Astrée, une jeune bergère. Celle-ci croyant à tort son amant infidèle le chasse de sa vue. Céladon, désespéré, se jette dans les eaux du fleuve mais Galathée, une princesse, le sauve par amour pour lui.

    Vous connaîtrez la suite en lisant le livre !

    Exemplaire de l'Astrée

     Tapisserie représentant Astrée et Céladon

     Tapisserie représentant Astrée et Céladon

    Mais continuons notre visite : avant d'entrer dans la chapelle du château, on passe par une "salle de fraîcheur" destinée à se purifier par l'eau. Cette extraordinaire salle d'inspiration italienne, faite de rocailles, a été restaurée en 2008. On ne peut s'empêcher de penser aux îles Borromées...

    Vue sur la rocaille

     Intérieur de la rocaille

     Elle comporte des ornements mythologiques

    faits de petits galets, de coquillages et de sables de couleur.

     Rocaille détail

     La grille de fer forgé qui ferme la grotte est ornée de grappes de vigne dorées à la feuille en hommage aux vignes des côteaux du Forez.

     La Bâtie vue de la rocaille

     Au plafond, le blason de la famille d'Urfé "de vair au chef de gueules"

     Plafond de la rocaille

     On a maintenant accès à la chapelle du château. Les vanteaux des portes en avaient été démontés autrefois pour être vendus. Ils ont maintenant réintégré le musée.

     Porte extérieure de la chapelle

     Détail d'un vanteau : le sacrifice d'Abraham

     Detail-d-un-vanteau-de-porte.JPG

     Intérieur de la chapelle

     Intérieur chapelle

    Le plafond de la chapelle

    Intérieur chapelle plafond

     L'autel : j'ai oublié ce qu'il représente car je ne suis pas trop forte en théologie...

    Si quelqu'un peut m'aider, il sera le bienvenu.

     L-autel.jpg

    La visite guidée se termine ici mais il nous reste les jardins à visiter. On peut les apercevoir par ce trou qu'on dirait fait tout exprès pour le photographe !

    Les jardins vus de la Bâtie

     Le parterre du XVIème siècle a été reconstitué : il est composé de 16 compartiments entourés de buis et ceints par un mur crénelé. On y trouve également une fontaine de marbre blanc au centre d'une rotonde.

     La maquette ci-dessous montre l'ensemble tel qu'il existait du temps de Claude d'Urfé.

     Maquette

     La fontaine est toujours là... mais les costumes ont changé !

     La rotonde et nous

     Statue dans le jardin

     Allez, une dernière pour la route !

     Vue générale

     
     

    Merci Régine pour cette bonne idée de balade ! 


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