• "Toute la lumière que nous ne pouvons voir" d'Anthony Doerr : ma dernière lecture (dans sa version française, of course).

    Un pavé qui se dévore

    Ce livre est un véritable petit bijou : il mêle l'histoire (celle, très bien documentée, de la fin de la deuxième guerre) au romanesque à travers des pages pleines de poésie.

    Les chapitres sont courts et alternent pour aborder la vie des deux héros : une jeune aveugle, Marie-Laure, dont le père est serrurier en chef au Muséum d'Histoire Naturelle à Paris et un jeune allemand, Werner, qui a grandi dans un orphelinat près d'une mine de charbon.

    Grâce aux maquettes que lui a construit son père, Marie-Laure se repère très bien dans le Vème arrondissement où ils habitent, aussi bien qu'à Saint-Malo où les événements les conduisent tous deux en 1944.

    De son côté, Werner, petit enfant curieux de tout, est devenu expert en transmissions radio et il a même été sélectionné pour intégrer une école d'élite du Reich.

    C'est à Saint-Malo justement que les destins de ces deux jeunes gens vont se croiser pour le plus grand plaisir des lecteurs de ce livre, Prix Pulitzer 2015.


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