• C'est après un trajet un peu longuet que nous arrivons à Versailles par un temps de rêve pour arpenter le parc du Château (nous avions déjà fait la balade l'an dernier mais sous les nuages...).

    Une gare ordinaire... ?

    Randonnée au Parc de Versailles

    Que nenni : un lustre en cristal y a été installé !

    Randonnée au Parc de Versailles 

    Arrivée sur la Place d'armes : c'est ici (derrière moi donc vous ne la verrez pas !) que se trouve maintenant installée la statue équestre du Roi Soleil.

    Randonnée au Parc de Versailles

    La Chapelle du Château est en travaux actuellement : des toiles imprimées y ont été installées pour pallier cet inconvénient.

    Randonnée au Parc de Versailles

     

    La nymphe aux fleurs au bord du Parterre d'eau

    Randonnée au Parc de Versailles

     

    Qu'ils sont jolis ces angelots !

    Randonnée au Parc de Versailles

     

    Statue du Rhône

    Randonnée au Parc de Versailles

    Vue sur le Grand Bassin et les jardins

    Waoooooh !

    Randonnée au Parc de Versailles

    Le bassin de Latone (un temps appelé Fontaine aux crapauds)

    Randonnée au Parc de Versailles

    Randonnée au Parc de Versailles

    Plus au nord, le Bassin de Cérès dit de l'été : la déesse est assise, entourée d'angelots, sur un lit de gerbes de blé accompagné de bleuets et de roses. (un petit rafraîchissement ne serait pas superflu...).

    Randonnée au Parc de Versailles

    Nous voici maintenant dans la forêt qui est couverte de perce-neiges.

    Randonnée au Parc de Versailles

    Randonnée au Parc de Versailles

    Passage près du Grand Trianon : Louis XIV y cachait ses amours avec la Montespan.

    Randonnée au Parc de Versailles

    Randonnée au Parc de Versailles

    Le Grand Canal à son extrémité

    Randonnée au Parc de Versailles

    Royales, ces marches d'escalier pour le pique-nique du midi au bord du Grand Canal !

    Randonnée au Parc de Versailles

     Le Jardin du Roi : il s'agit d'un jardin à l'anglaise où l'on pouvait admirer avant la tempête de 1999 de superbes arbres exotiques...

    Randonnée au Parc de Versailles

    Reste que celui-là est tout de même très majestueux... 

    Randonnée au Parc de Versailles

    Le Bassin de Bacchus dit de l'Automne : Bacchus au centre est entouré de quatre petits satyres, moitié enfants, moitié boucs, allongés sur des grappes de raisin.

    Randonnée au Parc de Versailles

    Nous n'avons pas pu entrer dans le Bosquet de la Salle de Bal qui est hélas fermé par des grilles.

    Randonnée au Parc de Versailles

    Retour près du Château avec cette sculpture de la Seine par Balthasar Keller

    Randonnée au Parc de Versailles

    Randonnée au Parc de Versailles

    Le Bosquet du Théâtre d'Eau a été ravagé par la tempête de 1999. Sa restauration récente (2015) - une oeuvre originale contemporaine - a été confiée, à l'issue d'un concours international, au paysagiste Louis Benech et à l'artiste Jean-Michel Othoniel. Nous ne l'avions pas vu la fois précédente.

    Randonnée au Parc de Versailles

     

    Là s'est achevée notre promenade...


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  • Je viens de lire un livre qui m'a beaucoup plu : il s'agit du premier roman d'une romancière anglaise, Guinevere Glasfurd et c'est une réussite.

    Le livre s'intitule "Les mots entre mes mains" et traite d'une période de la vie d'une jeune servante hollandaise employée chez un libraire anglais installé en Hollande, qui a été amenée à rencontrer le philosophe René Descartes séjournant chez ce libraire pour quelques temps.

    Une petite fille, Francine, va naître en 1635 de cette relation qui, à l'époque, est - vous vous en doutez - tout à fait improbable.

    Helena Jans, c'est son nom, est bien sûr une personne hors du commun pour sa condition. Quand elle parle de Descartes, elle l'appelle toujours "le Monsieur" par respect pour son rang social et ses connaissances. Quand elle arrive pour travailler chez M. Sergeant, libraire à Amsterdam, elle se découvre une passion pour les mots et décide ainsi d'apprendre seule à lire et à écrire (ne possédant pas de plume ni d'encre, elle trace au départ les mots sur sa paume, d'où le titre du livre). Elle a, en outre, un réel don pour le dessin.

    Si l'on suit la vie d'Helena, c'est surtout la Hollande du XVIIème siècle qui y est décrite par son entremise et c'est un vrai bonheur.

    Il s'agit bien sûr d'une fiction mais ce que l'on sait avec certitude c'est qu'en juillet 1635, une certaine Helena Jans a donné naissance à une fille, Francine et il est avéré que Descartes en était le père car il l'a indiqué dans une note manuscrite. Il est également établi que Francine a reçu le sacrement du baptême à Deventer (une ville située à une centaine de kilomètres d'Amsterdam) le 28 juillet de la même année. Le registre donne le nom de ses parents : Reyner - qui correspond en néerlandais à René - Jochems - qui signifie littéralement "fils de Jean", prénom du père de Descartes et Helena Jans ainsi que celui de l'enfant, Fransintge équivalent à Francine.

    Aucun document ne confirme que Descartes a envoyé Helena à Deventer (afin qu'elle y accouche) mais il connaissait la ville et y avait vécu avec son ami Reneri. Il est possible que Francine y ait vu le jour : à l'époque les enfants étaient baptisés très peu de temps après leur naissance. En 1635 Descartes résidait à Utrecht ; il lui aurait été possible de se rendre de temps en temps à Deventer.

    S'il est vrai que Descartes chercha à dissimuler sa paternité, Helena ne partagea pas le sort de nombreuses autres mères célibataires, qui étaient le plus souvent mises au ban de la société. Il est avéré qu'ils ont entretenu une correspondance : en 1637, Descartes a adressé un message à Helena par l'intermédiaire d'un tiers, l'invitant à le rejoindre près de Santpoort et à venir avec sa fille. On ne sait pas si Helena accepta mais il subsiste une anecdote selon laquelle Descartes frappait dans ses mains dans son jardin de Santpoort pour provoquer un écho et inciter une jeune enfant à le poursuivre.

    En 1640, il prend des dispositions pour que sa "nièce" séjourne chez sa tante, Mme du Tronchet, en France, afin d'y recevoir une éducation. Cette petite fille, c'était Francine. Elle ne fit jamais le voyage car elle mourut subitement de la scarlatine en septembre 1640 à l'âge de cinq ans. Descartes connut "le plus grand regret qu'il eût jamais senti de sa vie".

    Helena a connu Descartes pendant au moins dix ans, à une époque charnière de la vie du philosophe, celle qui a précédé la publication de son premier texte (il s'intéressait aux chandelles, aux flocons de neige, aux hirondelles, aux anguilles, au sel, aux chatouillements, entre autres sujets).

    Le fait que Descartes et Helena restèrent en contact épistolaire et qu'ils vécurent non loin de l'autre plusieurs années après la mort de Francine laisse à penser que leur relation avait de l'importance pour eux deux... En l'état actuel des connaissances, aucune des lettres que s'adressèrent Descartes et Helena n'a subsisté.

    Une belle histoire, non ? 


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  • Ce vendredi là le soleil illuminait de tous ses rayons notre bel arrondissement : Anne-Marie avait commandé le beau temps sans doute pour se faire pardonner le mauvais temps de la précédente balade ! Au programme, une balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème.

    Rendez-vous avait été donné au métro Olympiades où je me suis rendue à pied depuis chez nous. La marche, c'est bon pour la santé...

    La première oeuvre qu'elle nous montre se trouve au coin de la rue Baudricourt : elle s'intitule "Lettres" et a été peinte en 1988 par Jacques Villeglé, l'un des précurseurs de cet art urbain, également connu pour ses affiches lacérées.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    La dalle des Olympiades où nous allons maintenant monter a été construite à l'emplacement de l'ancienne gare des Gobelins reliée à la Petite Ceinture (reconstruite en sous-sol comme le montre cette photo).

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Le village des Olympiades a été construit entre 1968 et 1975 par l'architecte Michel Holley. L'objectif du projet "Italie 13" était de transformer en profondeur certains îlots insalubres du 13ème arrondissement en faisant entrer la lumière dans les logements, d'où l'idée de construire des tours d'habitation accompagnés de commerces.

    C'est le nom de ces tours (Mexico, Sapporo, Athènes, Cortina, Tokyo, Helsinki, Rome, Squaw Valley, Anvers, Grenoble et Londres...), toutes villes ayant accueilli les Jeux Olympiques, qui a donné au quartier ce nom d'Olympiades.

    Le 13ème arrondissement possède un quartier chinois : c'est justement ici qu'il se trouve ou du moins dans les alentours de la dalle. Les toits des boutiques - qui ont étrangement un petit air de pagodes - sont là pour le rappeler...

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13 

    Le premier immeuble vers lequel nous nous dirigeons s'appelle "Grenoble" en hommage aux Jeux Olympiques d'hiver de 1968. Il possède sur sa façade toute une série de mosaïques sur le thème des jeux.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13 

    Ici, un skieur fend la neige...

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Ici, j'en vois un autre qui se sert de ses bâtons.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Tandis que ce dernier fait un magnifique saut à ski.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Le ski de fond, plus "plan plan" ?

    Que nenni, il est beaucoup plus fatigant !

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    11000 habitants vivent ici sur la dalle...

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Nous voici redescendus sur le plancher des vaches avec cette fresque intitulée "Jeune femme" du 63 rue Nationale de Jorge Rodriguez-Geralda (artiste cubain élevé aux Etats-Unis) datant de 2015. Il crée principalement son travail dans des espaces urbains à grande échelle.

    Pour la petite histoire, trois projets avaient été proposés au vote des habitants du quartier (ce portrait de jeune femme, celui d'un enfant et un autre d'un homme).

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Celui qui a été retenu est le visage de la femme du peintre...

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Un peu plus loin sur la dalle, une fresque de Moussa Roumane, la louve romaine (2004) en hommage aux Jeux Olympiques de Rome sans doute.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    et le chien de la villa d'Orphée à Pompéi. L'inscription "Cave Canem" sur l'original signifie "Prenez garde au chien".

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Sur le mur d'entrée du Stadium, Anne-Marie nous montre le pochoir de C215 représentant Céline Doumerc, basketteuse.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Christian Guémy - c'est son nom - signe toujours ses oeuvres d'un cube contenant le code "C215". Le C correspond à son prénom, et 215 au numéro de la chambre dans laquelle il a décidé ce qu'il ferait de son avenir...

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Nous quittons les sommets pour redescendre dans l'avenue d'Ivry où des affiches publicitaires annoncent le prochain défilé du Nouvel An pour le lendemain.

    Cette année, c'est le cochon qui est à l'honneur, un signe heureux parait-il. La fontaine Wallace en arrière plan n'est pas trop de mon goût ainsi peinte en rouge mais ce n'est pas la seule à avoir perdu sa couleur d'origine plus discrète. Pourquoi le rouge ici ? La couleur de la Chine peut-être...

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Nous sommes ici juste en face du célèbre supermarché chinois : j'ai nommé Tang Frères.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13 

    C'est ici que fleurissent les petits vendeurs à la sauvette... que j'ai photographiés de dos. 

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13 

    On peut ici faire son marché d'herbes aromatiques... 

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13 

    Nous voici presque arrivés à la Porte d'Ivry : ici se trouve la Villa d'Este, un bien grand mot si on connait celle du lac de Côme..., mais qui cache une très belle fresque de Street Art. 

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13 

    Il s'agit de la Mona Lisa d'Okuda (de son vrai nom Oscar San Miguel Erice) réalisée en 2017. Elle mesure 50 mètres de haut par 15 mètres de large.

    Avez-vous remarqué qu'on voit ses jambes... ?

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

     

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Le jardinier du square Ulysse Trélat a fait ici un clin d'oeil aux Jeux Olympiques.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    En face du square, un immeuble en briques réhabilité après la fermeture des anciennes usines de Panhard et Levassor.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Et nous voici arrivés à la Porte d'Ivry.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Juste en face, une oeuvre de Didier Faustino, un artiste franco-portugais. Il s'agit d'un totem de 17 m de haut et de 1 m² à la base représentant un appartement pour célibataire.

    Son titre : 1SQMH pour One Square Meter House (2006)

    Il parait qu'il est plus beau de nuit quand il est éclairé !

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Ayant traversé le boulevard extérieur, nous voici rue Dieudonné Costes avec ce graffiti de Takt.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Revenant sur le boulevard Masséna, Anne-Marie nous montre la fresque du brésilien Claudio Ethos intitulée "L'Automne".

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Elle a malheureusement - c'est le lot de toutes les oeuvres de Street Art - été en partie recouverte...

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    La voici comme elle était à l'origine

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Sur l'avenue de Choisy, en vue de "Metapisica" de Pantonio (de son vrai nom Antonio Correia), un artiste portugais (2014)

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    La plus haute fresque d'Europe représente un gigantesque tourbillon de poissons. Le monde animal est celui que peint le plus souvent l'artiste.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Juste à côté, le "Héron bleuté" de Stew (2014) de la Galerie Itinerrance est la deuxième plus haute façade d'Europe jamais peinte .

    Son directeur, Medhi Ben Cheikh, œuvre pour réconcilier l’art de la rue avec celui des galeries. Il a mis en œuvre un partenariat avec Jérôme Coumet, le maire du 13ème, afin que les artistes puissent prolonger les expositions « hors les murs », et mettre des fresques au regard des passants qui souvent ne poussent jamais la porte d’un musée ou d’une galerie. 

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    En face, l'église Notre-Dame-de-Chine possède aussi des murs décorés.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Nous passons devant des vitrines alléchantes... Ça sent le canard laqué ou le petite cochon grillé !

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Je vous l'avais dit : c'est l'année du cochon.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13 

    Les étals regorgent de fruits plus ou moins exotiques. 

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13 

    "Le barbu" : un portrait au pochoir de C215 (2015)

    Magnifique, je trouve.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13 

    Dans la rue Caillaux voisine, voici Tony Estanguet (champion de canoë) par C215 également (2017) malheureusement dégradé par un tag...

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13 

    Contraste d'architectures... 

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Un peu plus loin, toujours rue Caillaux, en bas d'un mur et presque hors de portée de la vue..., des pochoirs de la célèbre Miss Tic.

    D'où vient le nom Miss Tic ? C'est le personnage de la sorcière un brin diabolique nommée Miss Tick du Journal de Mickey qui inspirera directement l'artiste.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Nous voici maintenant arrivé sur l'avenue d'Italie qui est l'objet de gros travaux (d'où de nombreuses grues) actuellement en vue de la prolongation de la ligne 14 jusqu'à l'aéroport d'Orly.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Nous n'y restons pas heureusement puisque Anne-Marie nous emmène maintenant dans le Jardin du Moulin de la Pointe voisin où se trouve une très belle fresque de Tore, graffiti-activiste sur lequel il est très difficile d'obtenir des renseignements même sur le net.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Photo de famille !

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Très expressifs les visages

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Au fond du jardin on débouche sur la Place des 44 enfants d'Izieu, tristement rendue célèbre pendant la deuxième guerre mondiale.

    On peut y admirer un beau tigre au pochoir par Mosko. Membre fondateur du collectif Mosko et associés, Gérard Laux commence son activité de peintre urbain en 1989 dans le quartier de la Moskowa (Paris 18ème) – d’où Mosko. 

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    ainsi qu'une fresque représentant les quatre saisons, d'un auteur non identifié.

    Ici le printemps et l'été...

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Un peu plus loin, l'automne et l'hiver

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

     Une plaque à côté de la plaque de rue rappelle le nom des 44 enfants déportés et assassinés par les nazis sous le seul prétexte qu'ils étaient juifs.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    En direction de la Poterne des Peupliers, un pochoir de Rost

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Passage le long de la Petite Ceinture par le Jardin de la Poterne des Peupliers

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Boulevard Kellerman : Fresque en hommage à Desty Corleone du Réservoir Dogues (rappeur)

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Il y a tellement de gens dans le monde du Street Art... C'est signé V13.

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Le Jardin Charles Trénet borde la rue Brillat-Savarin (avocat, gastronome et auteur culinaire).

    C'est là que mon chemin bifurque car je suis pratiquement arrivée chez moi !

    Balade Street Art dans le sud et l'ouest du 13ème avec Générations 13

    Merci à Anne-Marie pour son accompagnement
    à la découverte du Street Art du  13ème.


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  • Hier soir j'ai regardé les Victoires de la Musique classique 2019 sur France 3 et j'ai bien souri en écoutant le Quatuor Beat jouer sur une immense xylophone africain - appelé Marimba - le vol du bourdon de Rimsky Korsakoff.

    Sympa, non, quand la musique classique devient ludique ?


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  •  Comme dans la pièce de Maxime Gorki dont la cinéaste s'inspire librement, le film de Valeria Bruni-Tedeschi est structuré en actes : trois plus exactement, suivis d'un épilogue.

    Le premier acte commence à Paris, dans un café où Anna est attablée en compagnie de son producteur et de son mari. Elle a rendez-vous avec l'équipe qui finance son prochain film (le CNC) et s'entretient parallèlement avec son mari (Riccardo Scamarcio) venu lui signifier qu'il la quittait. Autant dire que le rendez-vous professionnel s'avère compliqué...

    La suite du film se passe dans une grande et belle propriété de la Côte d'Azur (qui n'est pas sans rappeler celle de Marisa Borini, la mère de Valeria et de Carla, au Cap Nègre où la famille se réunit chaque été).

     Anna (c'est le personnage que joue la cinéaste) y arrive avec sa fille adoptive (la même que dans la vraie vie) pour quelques jours de vacances au soleil.

    L'action se situe souvent autour de la table familiale dressée sur la terrasse, près de la piscine.

    J'ai vu "Les estivants" de Valeria Bruni-Tedeschi et j'ai adoré !

    C'est là que se rencontrent deux mondes diamétralement opposés, celui du personnel de maison auquel Valeria Bruni s'intéresse tout autant qu'au reste des personnages (avec, entre autres, une Yolande Moreau plus vraie que nature), et celui des vacanciers, faisant partir le film un peu dans tous les sens, sur fond de lutte des classes.

    L'ombre du frère plane en permanence : Valeria Bruni-Tedeschi et Carla Bruni ont perdu leur frère, Valerio (décédé du sida en 2006). Il y a un côté onirique dans ce film où la cinéaste fait même parler les morts... Le film lui est d'ailleurs dédié.

    Il parle en effet beaucoup de la mort, de la solitude mais aussi de l'amour si salvateur quand il est partagé. Vous l'aurez compris : c'est en quelque sorte un film autobiographique, même s'il s'agit d'une fiction (Anna le dit à plusieurs reprises dans le film) qu'a réalisé Valeria Bruni-Tedeschi.

    Certains critiques disent que ce film serait une thérapie : je le crois aussi.

    Un film fort, qui met parfois mal à l'aise, entre rires et larmes

    Il divise... mais moi j'ai adoré !


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