• Malgré un temps tout à fait printanier, je suis allée m'enfermer au cinéma hier après-midi. Vingt minutes de marche à pied et j'étais à "L'Epée de bois", le cinéma de la rue Mouffetard où la place senior est à 6,90 euros et, croyez-moi, à Paris ça reste un exploit !

    J'avais fait sur Google "Que voir au cinéma" et je suis tombée sur ce film - Le vent de la liberté - sorti en avril dernier en France, d'un réalisateur allemand, Michael Herbig qui est - dixit Wikipédia - pas moins que acteur, humoriste, entrepreneur, écrivain, réalisateur et producteur. Son pseudonyme "Bully" lui vient de sa jeunesse.

    Le réalisateur est né en 1968 à Munich, en Allemagne de l'ouest : il avait donc 21 ans à la chute du mur de Berlin construit en 1961 et a donc sûrement été très marqué par l'histoire de son pays de l'après guerre.

    Il en tire un thriller qui m'a tenue en haleine pendant toute sa durée. Cette époque tristement célèbre donne lieu

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    Les familles Strelzyk et Wetzel vivent depuis la fin de la guerre en RDA et veulent quitter le pays où la Stasi toute puissante (la police politique sous influence russe) fait régner la terreur auprès des opposants.

    Au cours de l'été 1979, après deux ans d'un dur labeur pour préparer le matériel, Peter, sa femme Doris et leurs deux enfants tentent de s'enfuir avec leurs deux fils dans une montgolfière. Une nuit, les conditions météorologiques sont réunies : il y a un vent du nord. Ils décident donc de tenter l'aventure malgré les dangers encourus mais le ballon s'écrase juste avant de passer la frontière avec l'Allemagne de l'ouest...

    Les deux familles travaillent alors fiévreusement sur la fabrication d'un nouveau ballon car, entre-temps, la Stasi a commencé l’enquête et le nœud coulant se resserre de plus en plus : commence alors une course sans merci contre la montre...

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    La bande-annonce


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  • Ce jeudi du mois de mai, il faisait beau au départ pour la randonnée bimensuelle proposée par Jacqueline. Au départ de la gare Montparnasse, nous prenons un train en direction de Mantes, vous savez, ces jolies voitures décorées des ors de la République car desservant également Versailles...

    Super confortables, les sièges !

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    et arrivons en gare de Mareil-sur-Mauldre quelques trois-quarts d'heure plus tard.

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Le vieux pont de pierre qui enjambe la Mauldre a été mis à la retraite... Une passerelle le remplace maintenant.

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Au sortir du pont, nous empruntons un joli petit sentier encadré de vieux murs...

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Au bout, l'église du village, Saint-Martin

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Les fleurs sont légion à cette époque.

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Des amoureux de la malle-poste ont choisi une bien jolie boite aux lettres...

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Cette chambre d'hôtes se protège des curieux derrière de vieux murs de pierre.

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Magie des couleurs printanières

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château 

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Surprenante, cette sortie sur la forêt !

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Hello Michèle !

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Des céréales à perte de vue...

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Le chant des oiseaux... Cliquez pour écouter !

     

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Les grandes étendues...

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    et un lièvre tout là-bas là-bas...

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Bravo à Maryannick pour sa photo ! Il fallait le faire...

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Du colza de l'an dernier résiste...

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    C'est Annie (de dos à gauche) qui a préparé et qui conduit la randonnée aujourd'hui.

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Une autre photo prise par Maryannick, meilleure que la mienne !

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Les églantiers sont en pleine floraison.

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    La nature crée tout de même de drôles de choses : ici, des chenilles processionnaires se sont construit un nid.

    Un nid vide ou un cocon de chenille contient encore des millions de poils urticants et polluera l'environnement direct de l'arbre durant plusieurs années. Il est indispensable de retirer les nids des arbres afin de limiter les effets dues aux poils urticants qui se trouvent dans les nids.

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Nous ne nous y sommes pas frottés... ça pique ces petites choses là !

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Les bâtons sont de sortie aujourd'hui, n'est-ce pas Françoise et Maryannick !

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Super jolie cette randonnée, Annie...

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Une pause-déjeuner bien méritée aux abords d'un chalet de vigneron

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Ah, les coquelicots, ça fait toujours bien dans une photo...

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Un peu de forêt pour changer : ça grimpe sec !

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Cette souche parait bien accueillante...

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    N'est-ce pas Françoise ? (Photo Maryannick)

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    De jolies ombelles

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Les fleurs des champs, c'est toujours joli, surtout quand les colzas flirtent avec les muscaris...

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château 

    Mais ces pavots cultivés n'ont rien à leur envier...

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Le lavoir de Beynes

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Le groupe photographié par Maryannick

    (Pas mal d'absents, week-end d'Ascension oblige...)

    Randonnée entre Mareil-sur-Mauldre et Neauphle-le-Château

    Merci beaucoup à Jacqueline et à Annie pour cette superbe randonnée.


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  • Ce lundi matin, je suis allée visiter un quartier que je ne connaissais vraiment pas.

    Partant du métro Place des Fêtes dans le 19ème, nous sommes allés, guidés par Pascal de Baecque dans le cadre des "petites randonnées" proposées par la Mairie du Paris aux retraités, jusqu'à la Mairie des Lilas, en traversant le périphérique.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Tout près du métro se trouve le regard de la Lanterne, un petit bâtiment cylindrique en pierre avec une coupole et un lanternon. Créé entre 1583 et 1613, il s'agit de l'ouvrage permettant l'accès à la canalisation principale de l'ancien grand aqueduc de Belleville. Il alimentait les toutes premières fontaines parisiennes entre les 12ème et 17ème siècles.

    Le guide nous explique qu'à l'époque on utilisait environ 1 litre d'eau par jour et par habitant en regard aux 100-120 litres actuels...

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

     Un grand immeuble comme il en existe beaucoup dans ce quartier le surplombe.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

     Dans la rue Pelleport, une fresque de l'artiste de Street-Art Christian Guémy, alias C215. Elle est intitulée "Les enfants" et a été créée avec le concours des enfants du quartier.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Dans l'impasse du télégraphe, une école de théâtre : Théâtre "Les enfants terribles"

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    A Paris, la nature reprend souvent le dessus depuis l'arrêt des désherbants chimiques...

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    La rue du Télégraphe, qui est voisine, porte ce nom en raison de l'invention de Claude Chappe, en septembre 1792, d'un système destiné à envoyer des messages - les télégrammes -  d'un point à un autre sur de grandes distances, à l'aide de codes pour une transmission rapide et fiable.

    Le sémaphore de Claude Chappe

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Le 12 juillet 1793, Claude Chappe expérimente pour la première fois son télégraphe sur une longue distance, entre Ménilmontant et Saint-Martin-du-Tertre (95) via un poste relai à Écouen (95). Sur 25 kilomètres, le message sera transmis en 12 minutes à l’aller, et 9 au retour. Le succès est total, et Chappe est nommé ingénieur télégraphe par la Convention Nationale.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Un peu plus loin, toujours dans la rue du Télégraphe, se trouve l'entrée du cimetière de Belleville depuis lequel on aperçoit deux grands châteaux d'eau. Ceux-ci ont été construits en 1919 pour répondre à l'alimentation en eau des immeubles de plus en plus élevés construits dans ce quartier de Paris.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Une plaque à l'entrée du cimetière indique d'ailleurs l'altitude du lieu : 128 mètres.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Le cimetière est longé par le grand réservoir de Belleville qui alimente les châteaux d'eau. Sa construction s'effectue dans le cadre des grandes rénovations de Paris menées par le préfet Haussmann sous le Second Empire. L'ingénieur civil Eugène Belgrand est chargé de la modernisation du système de stockage et d'approvisionnement en eau de la ville.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Dans le cimetière, un monument a été élevé aux 51 victimes de la prison de la Roquette (dont 11 prêtres, 36 gardes et gendarmes versaillais et 4 civils), fusillés par les Communards avec l'approbation du peuple devant le 85 de la rue Haxo pendant la Semaine sanglante de mai 1871.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    On trouve aussi dans ce cimetière la tombe d'un des pionniers de l'industrie du cinéma, Léon Gaumont, décédé le 9 août 1946 à Sainte-Maxime.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    La Villa Borrégo

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris 

    Dans la rue Borrégo voisine, une porte de prison très historique : il s'agit de celle de la prison de la Roquette récupérée par les Jésuites qui ont acheté le terrain où eut lieu le massacre de la Commune. (Photo Paris Zig-Zag)

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Voici l'église Notre Dame des Otages

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Nous ne sommes malheureusement pas entrés à l'intérieur, nous contentant de regarder sa façade,

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    avant de rejoindre le 85 de la rue Haxo où eut lieu le massacre.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Ayant emprunté la rue des Tourelles, nous rejoignons la Piscine Georges Vallerey - ex Piscine des Tourelles - Il s'agit d'une piscine olympique qui eut son heure de gloire lors des Jeux Olympiques de 1924.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Notre guide nous parle de John Paul dit "Johnny" Weissmuller, célèbre pour avoir incarné le rôle de Tarzan une douzaine de fois au cinéma,

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    mais qui fut à l'honneur dans cette piscine pour y avoir remporté 3 médailles d'or en natation lors de ces jeux ainsi qu'une médaille de bronze en water-polo.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Passage du périphérique à la Porte des Lilas

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Ici est installé le Cirque Electrique où l'on peut assister, parait-il, à des spectacles façon "cabaret Berlin des années trente", renversant à tous points de vue. Cerise sur le gâteau, on peut y dîner très correctement...

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Passé le périphérique, nous sommes encore à Paris mais pas pour longtemps...

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

     New-York et son "flat-iron"... ? Non un immeuble parisien avant-gardiste.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

     Assez joli, je trouve.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Nous voici maintenant aux Lilas avec "Lilas en scène", situé rue Chassagnolle, un centre d'échanges et de création des arts de la Scène.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Notre guide nous emmène dans les petites impasses, à l'abri de la circulation.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Au N° 14 de celle-ci, un musée inattendu : celui des Vampires et monstres de l'imaginaire, une sorte de Cabinet de Curiosités parait-il.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Le Triton, un autre endroit original (Club de Jazz) de cette banlieue qui n'a pas l'air de manquer de charme.

    L'idée de ses fondateurs (Jean-Pierre et Jacques Vivante - années 1970) est de fonder un lieu authentique, à échelle et visage humain qui offre aux musiciens le temps et l’espace pour créer, répéter, diffuser et enregistrer leur musique ; un lieu inscrit dans le présent et tourné vers l’avenir. Pour se faire, en plus d’une salle de concerts d’une jauge de 180 personnes, le Triton s’équipe d’un studio d’enregistrement, d’un studio de répétition, d’un label ainsi que d’un petit restaurant associatif servant également de galerie d’exposition.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Isabelle Dhordain y a repris depuis 2016 son émission "Le pont des artistes" (créée en 1988 sur France Inter et interrompue par la journaliste pour raisons de santé). Elle est diffusée en direct sur la chaîne "Tritonline" et à la télévision sur ViaGrandParis.

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Terminus : la Mairie des Lilas

    Balade "Allons aux Lilas" avec l'Université Permanente de Paris

    Rien de très extraordinaire dans cette promenade guidée

    sinon l'originalité de son guide-conférencier, Pascal de Baecque, qui trouve toujours le moyen de dire quelque chose même quand il n'y a rien à dire !


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  • En cette belle après-midi ensoleillée du mois de mai, je me suis rendue au métro Cité où Anne-Marie Guérin nous avait donné rendez-vous, dans le cadre de ses "Petites promenades dans Paris", pour une visite de l'ancien Palais de Justice.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Nous étions une quinzaine à nous y retrouver.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    En attendant les derniers inscrits, un petit tour dans le marché au fleurs voisin

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    C'est la saison des hortensias : ceux-ci, à fleurs plates, sont très originaux.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Annie nous dirait sûrement quelles sont ces fleurs qui m'ont tapé dans l’œil...

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Dès le départ très intéressée par cette visite, j'ai été plus que comblée par celle que nous a proposée Bernadette Verdeil, la guide-conférencière choisie par M. Obel (de l'Association Paris art et histoire) qui, extrêmement agréable, n'a pas été avare de son temps pour nous faire découvrir ce lieu chargé d'histoire.

    La voici qui rejoint le groupe au niveau de la rue de Lutèce.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Elle nous montre ici un plan de l'ensemble des bâtiments du Palais où l'on voit bien la partie récupérée par le Tribunal de Cassation depuis le déménagement de certaines des instances du Palais au sein du nouveau bâtiment construit par Renzo Piano aux Batignolles.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    La Sainte-Chapelle est actuellement encastrée dans les bâtiments du Palais de Justice qui forment un angle en retour.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Ce n'était pas le cas au XVIIème siècle comme le montre cette gravure.

    Édifiée par Saint-Louis pour servir d'écrin aux reliques rapportées des croisades par le Roi en 1239, elle est devenue un musée qu'il faut absolument visiter, quoiqu'en soit la file d'attente quotidienne, car c'est une vraie merveille.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Pour l'anecdote, Bernadette nous explique que si l'achat des reliques coûta 135.000 livres tournois (l'équivalent de 3 millions d'euros) au roi, il lui en coûta 100.000 pour faire fabriquer la châsse et seulement 40.000 pour la construction la Sainte-Chapelle...

    Nous étant approchés du Boulevard du Palais, nous voici devant les grilles dorées qui ceignent la cour du Mai (ainsi nommée parce que les Clercs du Palais y plantaient avant la Révolution, chaque année au moi de mai, un arbre de cinquante pieds de haut - d'environ 15 mètres - chargé de fleurs et d'écussons, l'occasion d'une grande fête).

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Le portail central est surmonté d'un fronton doré portant la couronne et les fleurs de lys de la Royauté tandis que, de chaque côté, des faisceaux de licteurs arborent les deux symboles des sentences appliquées autrefois aux justiciables : la hache (pour la décapitation) et les verges (pour la flagellation).

    Dans la Rome antique, les licteurs étaient chargés de protéger les magistrats ainsi que d'appliquer leurs sentences.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Bernadette nous entraîne ensuite vers la tour de l'Horloge située à l'angle du boulevard du Palais et du quai de l'Horloge. La plus ancienne horloge publique de Paris a été commandée en 1370 par Charles V à un horloger lorrain, Henri de Vic.

    Les arbres qui bordent le boulevard du Palais empêchent parfois l'été certains de la remarquer, ce qui est dommage car elle est absolument magnifique.

     Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Sur un fond de manteau royal bleu azur fleurdelisé, on remarque dans la partie haute deux angelots qui tiennent un bouclier portant deux blasons : l'un de la Couronne de France et l'autre de celle de la Pologne (Henri III était souverain de ces deux états).

    En-dessous, une inscription en latin peut être traduite ainsi : « Celui qui lui a déjà donné deux couronnes lui en donnera une troisième ».

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Le cadran doré date de 1585. Dans sa partie basse, deux statuettes : la Loi à gauche (avec sceptre, tablette et faisceau de licteur) et la Justice à droite (avec balance et épée).

    L'inscription en latin peut se traduire par : « Cette machine qui fait aux heures douze parts si justes enseigne à protéger la Justice et à défendre les lois ».

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Tournant le dos à la tour de l'Horloge et à son lanternon,

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    nous longeons maintenant le quai de l'Horloge en direction de l'entrée de la Cour de cassation. C'est par là (le clou de la visite, selon notre guide...) que nous allons commencer la visite du Palais de Justice.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Voici les tours jumelles (eh oui, nous en avons aussi !) : la tour de César (ainsi nommée parce que bâtie sur des fondations romaines) et la tour d'Argent (où était conservé le trésor de la Couronne).

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Tout au bout du Palais, la tour Bonbec (ou Bon-bec) : c'est en son sein que se tenait la "Question" obligeant les suppliciés à parler...

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Bernadette possède une riche iconographie : cette image montre qu'autrefois le Palais des rois de France était ceint de murailles au pied desquelles se trouvait le Jardin du Roi.

    Le Mois de juin, calendrier des Très Riches Heures - à Paris, 1414-1416, Frères Limbourg, (Chantilly, Musée Condé)

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Voici le fronton marquant l'entrée de la Cour de cassation au numéro 5 du quai de l'Horloge.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Après contrôle (au moyen d'un portique), le groupe s'arrête au pied de l'escalier d'Honneur.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Bernadette nous fait remarquer la belle rampe en fer forgé et la tapisserie des Gobelins (d'après un carton de François Boucher).

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Adorables ces petits anges, si caractéristiques de la peinture de l'artiste...

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Nous montons au premier étage...
    (Photo empruntée au site de la Cour de Cassation)

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Le couloir d'accès à la Chambre du Conseil

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Bernadette va alors nous expliquer par le menu
    le fonctionnement de la justice en France.

    Il y a trois niveaux de jugements : le Premier jugement qui juge les litiges "simples" et les crimes, l'Appel (au cas où la partie civile ou la partie adverse contestent le premier jugement) et le Pourvoi en cassation (la Cour de cassation ne rejuge pas l'affaire mais vérifie que le jugement est bien conforme à la loi).

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Au fond de la pièce, un buste d'Athéna symbolise la Justice.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Astucieux, ces petits tiroirs qui permettent de loger le matériel numérique des magistrats...

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Bernadette nous montre aussi les décorations de la pièce avec, en particulier, les fresques murales représentant les différents Parlements (de Paris et des provinces). Elles ont été peintes d'après des dessins d'Albert Girard (1884).

    Il faut savoir que les Parlements ont été supprimés à la Révolution.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Le Parlement de Paris dans l'île de la Cité au XVème siècle

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    On y voit Notre-Dame et les ponts de Paris alors couverts d'habitations.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Comme je suis attachée à la Bourgogne, j'ai photographié son Parlement !

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    De plus près...
    (Photo du site de la Cour de cassation)

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Mes racines étant normandes, voici celui de Rouen.
    (Photo du site de la Cour de cassation)

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Le plafond de cette Chambre est aussi remarquable avec, en son centre, les tables de la Loi portant les lettres JVS (Jus en latin : le droit) dans un soleil rayonnant.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Bernadette nous a aussi montré au plafond ce cartouche avec un bouclier portant un serpent en son centre (signe de la force sûrement) flanqué d'une main de Justice.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13 

    La main de Justice est un insigne du pouvoir royal en France utilisé depuis le XIIIème siècle lors du sacre. Symbole de l'autorité judiciaire, Il consiste en un sceptre terminé par une main dont les trois premiers doigts sont ouverts.

    Sceptre et main de Justice de Charles V

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Sur cet autre cartouche, un lion - autre signe de puissance - et un glaive, autre emblème de la Justice.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Nous rejoignons ensuite une autre pièce de cette prestigieuse institution qu'est la Justice, la Grande-Chambre aux dimensions impressionnantes : 23 m sur 13 m et  9 m 50 de hauteur.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Le plafond attire le regard : plus chargé que ça tu meurs !
    Quand on parle des "ors de la République"...

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Au fond, une tapisserie des Gobelins dans un cadre doré intitulée "La France" sur un carton de Georges Rouget (1825)

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Au centre du plafond, une très belle peinture commandée à Paul Baudry qui travailla aussi à la décoration du Foyer de l'Opéra. Elle représente "La glorification de la loi".

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    De plus près...
    (photo du site de la Cour de cassation)

    La grande figure assise sur le piédestal à l’ombre des plis flottants de l’étendard national, représente la Loi. Au-dessus d’elle, deux figures allégoriques brandissent les attributs de la justice (main de justice, balance et glaive). A gauche du socle, l’Autorité s’appuie sur la hampe du drapeau, tandis que la jurisprudence lève un regard soumis vers la Loi qui lui intime une directive. Sur la droite, un magistrat en grand costume exprime le respect de la Cour en retirant sa toque. A ses pieds règnent la Paix et la Concorde.

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    Aux angles, quatre médaillons représentent les souverains qui ont marqué l'histoire du droit : ici, Charlemagne voisine avec une horloge assez remarquable.

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    Photo du site de la Cour de cassation

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    Ici, Saint-Louis 

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    Les sièges des magistrats...

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    Nous avons dû entrer par une autre porte ?

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    Le hall de la Chambre Civile présente les portraits de différents magistrats (en retraite).

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    La Galerie Saint-Louis porte ce nom en raison d'une sculpture représentant le roi Louis IX rendant la justice au pied de son chêne.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    La galerie est de style "Troubadour" : faux-plafond à caissons, colonnes peintes etc. lui donnent un petit air moyenâgeux.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Bernadette nous explique que le 1er janvier 1975 une bombe posée (par des corses il me semble me souvenir... ?) endommagea la statue qui... perdit la tête et la main droite ! Les réparations effectuées depuis ne rendent parait-il pas bien compte de ce qu'elle était auparavant.

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    De part et d'autre de la statue, deux tableaux peints par Luc Olivier Merson entre 1876 et 1877, représentent des scènes de la vie du Roi.

    Le premier représente Louis IX punissant l'un de ses sujets, Enguerrand IV de Coucy (accusé d'avoir fait pendre sans jugement trois jeunes flamands qui avaient chassé sur ses terres)

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    Ah... là, c'est mieux, non ?
    (Photo empruntée au site de la Cour de cassation)

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Sur l'autre, on voit le jeune Louis IX qui - à l’occasion de son avènement (1227) - fait délivrer des prisonniers (signé et daté 1876). 

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    Photo empruntée au site de la Cour de cassation...

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    La galerie donne sur la Chambre criminelle voisine par de larges fenêtres, ce qui donne de jolis reflets grâce aux vitraux multicolores lui faisant face. On aperçoit, grâce à ces ouvertures, le plafond doré de l'architecte Duc.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    On retrouve ici, sur un bouclier maintenu par des angelots, les emblèmes de la Justice : la main de Justice, le glaive et le mot LOI.

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    Voici maintenant la Chambre criminelle de la Cour de cassation : un drôle de mot me direz-vous... C'est là que sont jugées les infractions pénales (crimes, délits, contraventions)

    Comme vous le voyez, sa taille est assez réduite.  

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    Le plafond doré supporte des lustres assez sobres en fer forgé qui sont d'origine.

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    Il me semble avoir compris qu'en haut des lustres une décoration, également en fer forgé, simule le chapeau des magistrats.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Au plafond également, un rappel de la fonction de cette Chambre avec une Pelta (bouclier des Amazones en forme de croissant) portant une main de Justice et une torche (signifiant que la Justice permet de faire la lumière sur la vérité...).

    Cette arme défensive est le symbole de la protection que garantit au peuple le maintien de l'ordre social.

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    Un petit résumé en images sur la Cour de cassation...

    Nous quittons l'espace dédié à la Cour de cassation en empruntant la Galerie des Prisonniers par laquelle plus aucun prévenu ne passe plus désormais. On y voit de nombreux braseros : c'est vrai que l'hiver ces grands couloirs doivent être difficiles à chauffer !

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    Et maintenant, direction la Cour d'Assises

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    Voici la Chambre de la Cour d'assises que l'on voit régulièrement à la télévision lors des grands procès. Cette chambre statue en Premier jugement sur les affaires pénales les plus graves que la loi qualifie de "crimes".

    Sont qualifiés de "crimes" : le viol, le meurtre (qui consiste à donner la mort volontairement) et l'assassinat (où la notion de préméditation est retenue) mais aussi les actes de torture, le vol avec l'usage d'une arme, les actes de terrorisme, le trafic de stupéfiants...

    La photo est prise ici dans la direction de l'endroit où le Président de la Cour d'Assises et ses assesseurs siègent, entourés par les jurés.

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    Une vue vers le fond de la salle : au premier plan, la vitrine destinée à recevoir les pièces à conviction.

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    On remarque immédiatement le décor sur le mur : on peut y voir le roi Louis XIV (?) sur un "lit de justice". On appelait lit de justice dans l’ancienne monarchie une séance solennelle du Parlement où le roi siégeait sur une pile de coussins, entouré des grands du royaume et des ducs et pairs.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Bernadette nous explique le fonctionnement d'une séance de Cour d'assises : on voit juste en face les vitres blindées derrière lesquelles se trouvent les accusés.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    L'espace pour le public, derrière la grille

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    C'est dans cette urne - que nous présente notre guide - que les magistrats tirent au sort les 6 jurés (+ 3 suppléants) parmi 36 noms inscrits sur de petite plaques. Il faut avoir plus de 23 ans et moins de 70 ans pour pouvoir participer à un jury d'assises et naturellement avoir un casier judiciaire vierge.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    L'accusé (ou son avocat) peut décider de récuser 4 jurés tirés au sort (5 en appel). L'avocat général peut lui en récuser 3 (4 en appel). Les jurés récusés ne participeront pas au jury.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

     Notre dernière salle, celle des délibérés où se trouvent entassés des cartons renfermant les dossiers des affaires en cours. Le Président de la Cour, ses deux assesseurs, et les jurés s'y enferment pendant le temps nécessaire pour obtenir un vote à l'unanimité :

    Le premier vote porte sur la culpabilité ou non de l'accusé, présumé innocent jusqu'à la sentence.

    Le deuxième vote s'attache à la peine infligée et à sa durée.

    Et cela peut prendre longtemps, du coup des assesseurs vous servent le café : la Justice chouchoute les jurés, elle en a besoin...

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Nous avons eu la grande chance d'y voir passer un Président de Cour d'Assises, qui s'est rendu très disponible : nous avons pu lui poser toutes les questions qui nous venaient à l'esprit.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Trois témoignages d'anciens jurés interviewés sur France-Culture : intéressant

    Un petit résumé sur le fonctionnement de la Cour d'assises

    Nous voici maintenant dans le Vestibule de Harlay qui donne accès aux deux salles de la Cour d'assises.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Cette entrée est monumentale et doit impressionner les prévenus...

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Au centre, l’Équité est entourée de deux cariatides qui représentent les magistrats. Au-dessus, l'urne dans laquelle les jurés sont tirés au sort.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    A l'autre extrémité du Palais, voici la Salle des pas perdus : sous Philippe IV le Bel (au XIIIème) siècle il s'agissait de la plus belle salle du Palais.

    Pour l'anecdote, c'est dans cette salle que fut créée la Farce de Maître Pathelin, première pièce comique du théâtre français.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Cette grande salle possédait une charpente en bois qui brûla en 1644, suite à quoi la voûte fut reconstruite en pierre. Bernadette nous en montre le dessin.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    La charpente en bois de la Salle des pas perdus

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    L'heure tourne...

    Avant de quitter la salle des pas perdus, Bernadette nous montre ce monument à l'avocat Berryer, réputé sous la Révolution pour son éloquence.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Une petite chose amusante : on voit représentée, sous le pied de l’Éloquence, la lenteur de la Justice personnifiée par... une petite tortue !

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Nous terminons cette passionnante visite par la visite de la Grand-Chambre du Parlement de Paris (devenue sous la Révolution tribunal révolutionnaire) qui se trouve entre la tour César et la tour d'Argent, dans laquelle Marie-Antoinette fut entendue le 14 octobre 1793 et condamnée à la guillotine.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Le groupe est assis sur les sièges réservés aux magistrats, faisant face aux accusés.

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Une documentation que nous montre Bernadette : Séance royale dans la Grand-Chambre du Parlement de Paris sous Philippe d'Orléans

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    En couleurs maintenant...

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Marie-Antoinette sortant du Palais de Justice à l'issue de son procès : la charrette l'attend en haut des marches...

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Et justement, les marches les voilà !

    Visite de l'ancien Palais de Justice avec Générations13

    Un grand merci à Bernadette Verdeil pour sa gentillesse et sa disponibilité. J'ai vraiment adoré cette visite qui m'a beaucoup appris. 


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  • Hier, je suis allée avec ma soeur Arlette à une séance de cinéma du "Club des Cinéphiles de La Poste et d'Orange" au Studio Raspail : au programme ce soir là, Mogambo.

    Mogambo au Studio Raspail

    Grâce au débat qui a suivi la projection, nous avons appris que le tournage de ce film de John Ford sorti en 1953 et qui se passe en Afrique (Tanganyica, en Afrique-Equatoriale française, en Ouganda et au Kenya) avait été très difficile (conditions climatiques propices à la dysenterie, luttes entre tribus..., retour en Angleterre de Ava Gardner pour avorter...).

    Il s'agit d'un drame amoureux dont l'action se déroule dans la jungle du Kenya.

    Les acteurs sont mythiques : Clark Gable est en effet entouré de deux actrices sublimes, Ava Gardner, la brune, et Grace Kelly, la blonde. Toutes deux vont succomber au charme irrésistible de ce chasseur d'animaux d'Afrique (destinés à alimenter les zoos du monde occidental) et organisateur de safaris.

    Ava Gardner est venue de son côté pour rencontrer un Maharadjah (venu en Afrique pour chasser mais qui lui fait faux bond...) et Grace Kelly est l'épouse d'un anthropologue venu étudier les gorilles.

    Au début des années 1950, les producteurs pensent que l'Afrique possède un fort potentiel cinématographique et donc commercial, offrant l'occasion d'intégrer à l'histoire principale des plans documentaires animaliers et des paysages grandioses. Et c'est le cas ici puisque les séquences de combats de gorilles ont été tournées pour réaliser un documentaire animalier et inclues dans son film par John Ford.

    Une grande originalité dans ce film : il n'y a aucune musique, on entend seulement le rythme des tambours, les cris des guerriers des tribus et ceux des animaux.

    Ava Gardner a remporté avec ce film l'Oscar de la meilleure actrice et Grace Kelly celui de la meilleure actrice dans un second rôle

    La bande-annonce n'existe qu'en VO...



    Sympa cette séance de ciné-club !

    En plus, le prix - 6 euros - est très alléchant pour du cinéma à Paris...


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