• Quatorze randonneurs du jeudi (les randonnées de Jacqueline) se sont donnés rendez-vous dans la Baie de Somme en ce début de mois de Juin : Jacqueline(s) : elles sont trois et vous les reconnaîtrez, Françoise(s) : elles sont trois également, François, Annette, Paul, Michelle, Annie, Mary-Ellen, Nicole et moi (Claire).

    La grande aventure de la Baie de Somme

     JOUR 1 

    Le grand jour est arrivé : le matin du 8 juin, nos quatre voitures partent de Paris en direction de Saint-Valery-sur-Somme où nous arrivons en fin d'après-midi. "La vie en rose" (le gîte retenu par Jacqueline) nous y attend.

    La maison date du XVIIIème siècle : elle est située sur le Quai Perrée donnant sur la Somme.

    Saint-Valery sur Somme

     On y voit parfois passer de petites embarcations.

     La grande aventure de la Baie de Somme : Saint-Valery

     Sur le quai, une stèle rappelle que c'est d'ici que Guillaume II de Normandie, dit le Conquérant, partit à la conquête de l’Angleterre en 1066.

    Saint-Valery sur Somme

     Un drakkar y est sculpté dans la pierre.

    Saint-Valery sur Somme

     Une sculpture inspirée sans doute par la fameuse tapisserie de Bayeux...

    La grande aventure de la Baie de Somme

    Juste à côté se trouve un adorable petit Office de Tourisme en brique et pierre (la brique est le matériau de prédilection en Picardie).

     Saint-Valery sur Somme

     La maison est confortable : elle possède une immense cuisine faisant office de salle à manger,

    La grande aventure de la Baie de Somme

     Nous avons pu y dresser deux tables côte à côte, ce qui nous a permis de manger tous ensemble.

    La grande aventure de la Baie de Somme

    Un grand salon pourvu de nombreux canapés et fauteuils,

    La grande aventure de la Baie de Somme

    Quatre chambres dont une très vaste donnant sur un adorable petit jardin (celui qu'une certaine Françoise nous a tant vanté, autant pour son charme que pour celui de sa propriétaire...) !

    La grande aventure de la Baie de Somme

     L'atout du gîte est le nombre important de salles de bains et de toilettes.

    Après avoir pris possession de nos chambres respectives, nous partons tout de suite à la découverte de la petite ville. Celle-ci possède deux quartiers particulièrement intéressants : l'un se nomme "le Quartier des marins" et l'autre "la Cité médiévale".

    Dans le premier situé tout à côté du gîte, plusieurs rues sont bordées de petites maisons couvertes de fleurs. Je soupçonne les propriétaires de jouer à celui qui aura la maison la plus fleurie...

    La grande aventure de la Baie de Somme

    Bonjour l'arrosage des plantes situées en haut de la porte ! Il faut avouer que l'effet est réussi.

    La grande aventure de la Baie de Somme

     Sympa celle-là aussi

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    La grande aventure de la Baie de Somme

     Ici, les propriétaires ont poussé le détail jusqu'à peindre le vélo de la couleur des volets...

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    Non loin de là , une petite chapelle à Sainte-Thérèse érigée par la famille Godin, fort croyante, suite à la guérison de leur fils : leur arrière petit-fils est l'organisateur de la fête de la Mer chaque année.

    La grande aventure de la Baie de Somme

    En haut d'un petit sentier, le calvaire dit "des marins" honore les marins morts en mer. Autrefois, les femmes venaient y guetter le retour de leur mari.

    Chaque année, il est décoré à l'occasion de la fête de la Mer. 

    La grande aventure de la Baie de Somme

    Superbe, cette croix en fer forgé (j'ai vu presque la même au Crotoy)

    La grande aventure de la Baie de Somme

    et traditionnelle de la Picardie apparemment

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     Du haut du calvaire, on jouit d'une superbe vue sur la baie et les toits de la ville.

    La grande aventure de la Baie de Somme

     La grande aventure de la Baie de Somme

     De là, on peut redescendre vers les quais de la Somme.

    La grande aventure de la Baie de Somme

     En prenant ses jumelles (ou le zoom de son objectif), on peut y voir, au large du Crotoy, des kayaks qui partent(avec un peu de chance...) à la découverte de la faune de la Baie...

     La grande aventure de la Baie de Somme

    ou de simples bateaux de tourisme, tel ce "Commandant Charcot"

    La grande aventure de la Baie de Somme

    En poursuivant le long des quais, on peut admirer de belles maisons bourgeoises.

    La grande aventure de la Baie de Somme

     Il y a même un mini-golf.

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    Et on arrive finalement à la Cité médiévale où l'on entre par la Porte de Nevers datant du XIIIème siècle : elle a été restaurée à l'identique après les bombardements de 1940.

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    Restes de remparts harmonieusement décorés de centranthes rouges (Annie veille avec bienveillance à mon éducation botanique).

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    Guillaume de Normandie n'est pas le seul à avoir foulé le pavé de Saint-Valery : cette plaque commémore le cinquième centenaire du passage de Jeanne d'Arc dans la ville (ce n'est pas son meilleur souvenir, je pense)...

    La grande aventure de la Baie de Somme

    Sous la tour, une pancarte "Entrée libre" attire notre attention...

    La grande aventure de la Baie de Somme

    Nous entrons dans ce qui était autrefois un cachot et qui sert maintenant de salle d'exposition à la ville de Saint-Valery. Régis Lohé, qui y expose son travail pendant une semaine, nous y explique sa passion : reconstituer en miniature des saynètes de la campagne inspirées de ses souvenirs d’enfance chez son grand-père.

    « Mes deux grands-pères étaient vigneron et ferronnier d'art. L'un m'a transmis l'amour de son travail : la ferronnerie. J'ai hérité de l'autre de merveilleux souvenirs et des histoires qu'il me racontait dans le petit village où nous habitions dans la Marne ».

    Tout est fait main, à l'échelle du 1/18ème : magnifique travail !

    La grande aventure de la Baie de Somme

    La grande aventure de la Baie de Somme

    L'artiste fait les brocantes à la recherche d'outils de précision et de livres pour sa documentation.

    La grande aventure de la Baie de Somme

     Je regrette de n'avoir pas osé lui demander de prendre l'une de ses œuvres en gros plan... Voici donc une très mauvaise image de son travail.

    La grande aventure de la Baie de Somme

    Au sortir du cachot..., on débouche sur l'église, attenante à la tour. Un damier de mosaïques de pierres bicolores la décore harmonieusement.

    La grande aventure de la Baie de Somme

     La grande aventure de la Baie de Somme

    La grande aventure de la Baie de Somme

    La grande aventure de la Baie de Somme

    A l'intérieur, une reproduction de la tapisserie de Bayeux orne le buffet d'orgues.

    La grande aventure de la Baie de Somme

    Depuis la terrasse située sur la Place Saint-Martin (du nom de l'église), on a une fort belle vue sur les maisons et la baie.

    La grande aventure de la Baie de Somme

    Les ruelles pavées environnantes et les maisons à colombages rappellent le passé médiéval de la ville.

    La grande aventure de la Baie de Somme

    La grande aventure de la Baie de Somme

    Déjà une journée de passée...

    Pour voir le prochain épisode (la sortie "phoques") : cliquer ICI


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  • Ce jeudi 21 mai dernier, avant dernière rando avec Jacqueline avant le grand départ pour la baie de Somme : direction la gare de Veneux-les-Sablons près de Moret-sur-Loing en Seine et Marne : un voyage sans histoires.

    La balade prévoit de relier la gare de Montigny-sur-Loing en s'arrêtant au passage pour voir l'église de Moret : 14 kms avec de petits dénivelés.

    Une rando avec G13 dont je me souviendrai...

    Passage près du viaduc de Saint-Mammès

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Arrivée sur les bords du Loing que le viaduc enjambe : le soleil est de la partie.

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Passera ou passera pas... ?

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Tout à fait charmante cette halte fluviale, non ?

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Nous approchons de Moret...

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Je suis d'accord avec toi, Françoise : ces rosiers méritent une petite halte.

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Des campanules probablement

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    J'emprunte à Sisley (il n'y a pas de droits d'auteur !) ce tableau de Moret peint en 1888 puisque j'ai raté ma propre photo...

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    La Porte de Bourgogne

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    L'Eglise Notre Dame de la Nativité date des XII et XIIIème siècles.

    Pas facile à prendre car il y a peu de recul...

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Son orgue Renaissance (construit en 1664) est parmi les plus anciens de France.

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    La tribune est ornée de 27 petites figures énigmatiques...

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Cette maison date du XVème siècle. Sur son fronton, une inscription "Sucres d'orges" rappelle la spécialité de Moret. Elle a été construite par un architecte qui avait visité Rouen et y avait admiré les maisons à pans de bois...

    Une rando inoubliable !

    La maison s'appelle la Maison du Bon Saint-Jacques à cause de la statue située à l'angle. Elle était située sur l'un des nombreux chemins menant à Compostelle.

    Une rando inoubliable !

    Une rando inoubliable !

    L'histoire des sucres d'orge de Moret

    La recette des sucres d'orge a été créée en 1638 par les bénédictines du prieuré de Notre-Dame des Anges à Moret-sur-Loing, qui découvrirent que la décoction d'orge perlé (ou gruau d'orge) pouvait colorer et parfumer le sucre de canne cuit, et y ajoutèrent du vinaigre pour éviter la cristallisation du sucre. Elles en firent un bâton qui servait de médication, calmant les maux de gorges des moines chargés de lire les sermons et des prédicateurs. Sa mode se développa à la cour royale et comme pastille soulageant les maux de gorge des orateurs. Il subit un déclin à la suite de la disparition du monastère bénédictin en 1792 mais il connut un nouvel essor sous le second Empire car le sucre d'orge de Vichy, créé par la confiserie Larbaud Aîné, était très apprécié de Napoléon III. Il fut remis à la mode essentiellement dans les stations thermales (Evian, Plombières, Cauterets) mais aussi à Moret où des religieuses la confectionnèrent jusqu'en 1972, date à laquelle elles transmirent la recette au confiseur Jean Rousseau qui perpétue la tradition des berlingots (sous forme d'un cœur transparent marqué d’une croix et des initiales R et M pour « Religieuses de Moret », ils sont recouverts de sucre glace pour empêcher qu’ils ne collent dans leur boîte de conditionnement) ou des bâtonnets enveloppés de cellophane. La maison Rousseau a également créé la confrérie du sucre d’orge en 1997.

    Nous continuons notre promenade en passant près de la croix hosannière située sur la Place Royale. Les croix hosannières sont des édicules funéraires construits entre le Xème et le XVème siècle dans l'ouest de la France. Elles surmontaient souvent une fosse commune ou un ossuaire.

    Pourquoi cette croix a-t-elle été édifiée à Moret : internet de donne pas d'explication...

    Une rando inoubliable !

     Voici la maison où habita Sisley

    Une rando inoubliable !

    Non loin de là, le donjon de Moret où séjourna, entre autres prisonniers, Nicolas Fouquet, le surintendant des finances de Louis XIV (le donjon servit de prison à partir du XIVème siècle).

    Une rando inoubliable !

    Sauvé in extremis de la démolition au moment de la Révolution grâce à sa reconversion en entrepôt pour les écorces de tanneurs, il sera racheté au début du XXème siècle par un particulier qui y adjoindra une rosace provenant d'une église du XVème.

    Etonnant mais gracieux, ce balcon en fer forgé

    Une rando inoubliable !

    Dans ces petites villes, la campagne n'est jamais loin...

    Une rando inoubliable !

    Que diable allions-nous faire dans cette galère !

    Une rando inoubliable !

    Le long du chemin, Annie nous renseigne sur les plantes : celle-ci sert de buvette aux oiseaux grâce à la forme de ses feuilles. On l'appelle d'ailleurs le "Cabaret des oiseaux" (ou Cardère sauvage) !

    Une rando inoubliable !

    Une rando inoubliable !

    Autre intérêt de cette plante : elle pourrait aider à soigner la maladie de Lyme provoquée (chez les animaux mais aussi chez l'homme) par la morsure d'une tique infectée par une bactérie. Pour ce faire, il est conseillé de mettre la racine dans de la vodka et d'en prendre 3 gouttes, matin, midi et soir pendant un mois, puis de continuer 3 jours par an pendant un an...

    Ces libellules qui font la sieste sur cette cardère, c'est encore Annie qui me les a montrées !

    Une rando inoubliable !

    Cette belle fleur jaune est-elle de la famille des Asteracées... ?

    Gagné ! Il s'agit d'un salsifis me dit cette dernière.

    Une rando inoubliable !

    Quant à celle-ci, plus discrète, je cale même si je la trouve jolie : un brin semblable à la Gueule de loup, non ? Renseignements pris, il s'agit d'une mélitte à feuilles de mélisse.

    Une rando inoubliable !

    Une rando inoubliable !

    Bien sympathique ce bord d'étang pour pique-niquer

    Une rando inoubliable !

    Une rando inoubliable !

    Il est temps de rejoindre la gare de Montigny-sur-Loing : un train nous y attend toutes les heures à moins le quart nous dit Jacqueline.

    Une rando inoubliable !

    Le bout du tunnel, me direz-vous ?

    Que nenni ! Ce jour-là, la Sncf annonçe l'arrêt de la circulation sur la ligne Montargis-Paris (pour cause d'accident grave sur les voies, je vous l'accorde). Résultat des courses : un trajet Montigny-Moret (avec ticket) puis un aller Moret-Montereau gratos (vous verrez sur le plan ci-dessous que ce n'est pas tout proche...) pour finalement se retrouver une demie-heure après à... Moret !

    Bonjour les transports en Ile-de-France quand on a une journée de travail sur le dos...

    Une rando inoubliable !

    Nous en serons personnellement quittes pour une bonne rigolade !


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  • Encore un départ depuis la gare de Breuillet-Village pour cette randonnée du jeudi 7 mai avec Jacqueline. Direction Sermaise cette fois-ci en passant par Souzy-la-Briche. Le plan ci-dessous ne correspond pas, bien sûr, au chemin que nous avons fait car Google Maps prend les routes et non pas les chemins !

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    A la sortie de Breux, nous quittons le macadam pour emprunter un chemin.

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Mais que fait cet âne ici..., à part être l'attraction du moment ?

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Eric Prévost, récemment retraité, est parti de son village, Bourg-Beaudoin, situé dans l'Eure le 10 avril dernier, avec son âne, Hector, pour rejoindre dans les Pyrénées, le village de Poubeau en Haute Garonne : un périple de 1200 kms... à la rencontre de sa famille, de ses amis, et de nouvelles rencontres, pourquoi pas ?

    Original, non ?

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Nous avons échangé Michelle, Nicole et moi avec lui (je parle d'Eric évidemment, pas d'Hector !), tandis que les autres traçaient leur chemin. Nicole a même eu le privilège de mener l'âne le temps qu''Eric trouve sa carte de visite !

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Je viens de lui envoyer quelques photos et il m'a gentiment répondu : il était déjà près d'Orléans. Hector avait refusé ce jour-là de passer un pont sans balustrade mais lui qui d'habitude contourne les flaques d'eau... a passé le gué dans 30 cms d'eau ! Si vous voulez le suivre dans sa balade, c'est ICI.

    Les autres sont déjà loin...

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     J'avoue que quand je vois de tels panneaux indicateurs, je suis rassurée de savoir Jacqueline et Yvonne avec nous !

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    Mais tout compte fait, on aurait peut-être dû éviter ce chemin !

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Quoique, le jeu en valait la chandelle : la petite maison dans la prairie...

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Tiens, d'autres quadrupèdes ! Sans doute une de ces nombreuses "pensions pour chevaux" dont regorgent les départements de la petite couronne.

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Un brin timide mais curieux tout de même

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    Ce panneau indique parait-il la présence de renards : attention à l'échinococcose alvéolaire du renard en mangeant des fruits sauvages cueillis au ras du sol...

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Chemin faisant, nous arrivons au lavoir de Souzy la Briche, situé au bord de la Renarde.

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Le groupe s'arrête ensuite devant la résidence de villégiature de la Présidence de la République française.

    C'est la plus récente résidence présidentielle puisqu'elle a été léguée en héritage en 1972 par le banquier Jean-Jacques Simon et sa femme Renée, à charge pour l'État d'entretenir leurs sépultures et d'affecter le lieu « à la plus haute autorité de l'exécutif ». Les deux anciens propriétaires sont inhumés dans la chapelle avec leur chien, un griffon nommé « Poppy ».

    À l'usage de la présidence de la République depuis 1972, elle sert aussi à héberger des chefs d’État ou des hautes personnalités étrangères lors de leurs visites privées en France.

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    Pour la voir, le mieux est d'aller sur internet car c'est une résidence extrêmement privée qui ne se visite que lors des Journées du Patrimoine (la visite est réservée aux habitants du village). A part François Mitterand qui s'y rendait pour des weekends avec sa fille Mazarine et la mère de celle-ci à l'époque où l'existence de cette première n'était pas connue du grand public, seul le Premier ministre Jean-Marc Ayrault y a passé du temps avec son épouse (il a d'ailleurs fait remeubler et remettre en état le château). Les autres chefs d'Etat l'ont boudé au profit de la Lanterne...

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111 

    Un petit chemin qui mène où ?

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     A une clairière idéale pour un pique-nique : royal, c'est justement l'heure de casser la croûte !

    Chacun cherche sa souche...

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    La nature est magnifique en cette saison...

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Jacqueline fait le point régulièrement.

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Une charmante petite "mare aux canards" : en l’occurrence, ce sont plutôt des oies.

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Eh oui, nous voici arrivées maintenant tout près de Sermaise.

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    Un train à prendre... pas le temps de cueillir quelques unes de ces jolies jacinthes.

    Au final, c'est mieux ainsi : elles sont toutes aussi jolies dans la nature !

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     A l'entrée du village, un arbre de Judée en fleurs

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    Rebord de talus

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     L'église de la Nativité de la Très sainte Vierge de Sermaise vaut le coup d'oeil avec ses multiples toits de tuiles : elle est aussi plus simplement désignée sous le vocable de sainte Anne. Elle fut construite au XIIème siècle puis agrandie essentiellement au XVème siècle avec quelques ajouts aux XVIII et XIXème siècles.

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Le portail Sud : évidemment, il est fermé...

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     L'église côté Ouest

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Merci Jacqueline pour cette agréable journée en ta compagnie


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  • La semaine dernière, j'ai fait une randonnée dans l'Essonne avec Générations 13 et, par le plus grand des hasards, tout près de chez Laëtitia et Benjamin.

    Le rendez-vous était donné par Jacqueline, l'organisatrice de ces randonnées bimensuelles, à la gare RER station Bibliothèque François Mitterand et, une petite heure après, nous arrivions en gare de Breuillet-Village, Saint-Chéron n'étant qu'à quelques kilomètres...

    Il s'agissait d'une randonnée en boucle d'une quinzaine de kilomètres ayant pour but la visite de l'arboretum de Segrez situé à Saint-Sulpice-de-Favières.

     

    Montée vers l'église de Saint-Yon

     Les petites églises de campagne sont fermées, naturellement...

    Saint-Yon, disciple de Saint-Denis, fût décapité ici même (sur cette butte correspondant à un ancien oppidum romain) pour avoir prêché la foi catholique aux habitants de cette région au IIIème siècle.

    Les guerres de religion, ce n'est pas nouveau...

     

     Dans le bois de Baville

     J'ai toujours rêvé de monter à cheval...

    Superbes ces conifères, je trouve.

     Un passage un peu délicat dans les rochers

    Curieuse, cette racine...

    Jacqueline a suivi les conseils de Jacqueline (il y a 4 Jacqueline dans le groupe.)

    Elle a pris ses bâtons !

    tout comme Françoise qui ferme la marche. C'est vrai que ce jour là il faisait sec mais, avec un peu de pluie sur le joli tapis de feuilles mortes, la descente aurait peut-être été moins aisée...

    Arrivée à Saint-Sulpice-de-Favières : on découvre le chevet de son imposante église.

    Juste à côté de l'église, l'entrée de l'arboretum de Segrez (le nom vient du latin secretum qui veut dire "petit lieu secret") : Jacqueline guette le guide avec lequel elle a pris rendez-vous pour cette visite ayant pour thème : les oiseaux.

    La guide, puisqu'il s'agit d'une femme, nous montre dès l'entrée un ancien nid de frelon asiatique.

     

    Puis elle nous dirige vers ce que l'on pourrait croire être un ensemble d'arbres. Que nenni, il s'agit du seul et même arbre ! Étonnant, non ? Je crois qu'on parle ici de drageonnage...

    Deux hêtres tortueux (Pterocarya Praxifolia)

    La forme des branches, qui donne son nom à l'arbre, est tout à fait étonnante, semblant protéger le tronc par un mur de feuillages descendant jusqu'au sol. Il faut bien sûr, à cette époque, imaginer le dit feuillage...

    Quelle envergure !

     

    Autre curiosité de ce parc où sont présents des arbres remarquables : le cyprès de Louisiane ou cyprès chauve (car ses feuilles sont caduques) qui se plait en milieu humide et fait des racines aériennes. Ces dernières contribuent à un meilleur ancrage de l'arbre dans le sol et à la fourniture en oxygène du système racinaire immergé.

    Voici à quoi il ressemble l'été (photo prise dans les Landes par Mangatum)

    Vous vous demandez le nom de ce groupe de grands arbres ? Ce sont des liquidambars.

     

    Si je vous dis qu'il s'agit ici d'un conifère, vous me croirez ?

    Le groupe est très attentif aux explications de la guide (fort compétente). Par contre, le thème des oiseaux est bien difficile à tenir : nous sommes un groupe beaucoup trop nombreux pour que les hôtes de ces bois daignent montrer leur frimousse... (On entend leurs chants cependant.)

    Qu'importe : on apprend beaucoup sur les arbres.

    Oh ! un arbre déjà en fleurs...

    Nous arrivons à la grotte artificielle créée en 1772 par la Comtesse de Blot (épouse du Comte de BLot, propriétaire du domaine à cette époque) C'est aussi elle fit planter les trois cyprès chauves du parc.

    Très XVIIIème siècle en effet la grotte

    Si on entre à l'intérieur, on peut y voir les quelques coquillages et moules témoins de sa splendeur d'antan : la mode des Nymphées...

    Il y avait aussi un papillon de nuit !

    Depuis l'intérieur de la grotte, on a une jolie vue sur le château.

    Nous quittons l'arboretum - un peu gelés - pour aller nous restaurer (une soupe chaude et un café, ça réchauffe une homme) avant de visiter l'église Saint-Sulpice voisine. Saint-Sulpice le Pieux, le bon ou le débonnaire (que de dénominatifs pour une seul homme !) était évêque de Bourges au VIIème siècle sous Clotaire II...

    La grandeur de l'église par rapport au village, modeste, s'explique par sa vocation de pèlerinage. Elle a été construite dans les dernières années du règne de Saint-Louis dans un style rayonnant.

    Un emprunt à internet...

    Ne dirait-on pas le "Sourire de Reims" ?

    La Chapelle des miracles est la plus ancienne partie de l'église : ce qui l'en reste date de 1180.

    On y trouve un buste de Saint-Sulpice qui serte de reliquaire apparemment (Photo Accrochoc),

    une vie du Saint (peinture sur bois - 1937)

    et une jolie Vierge à l'enfant

    Autre jolie statue (désolée pour le flou... - non identifiée)

    Les verrières rayonnantes du chœur

    Les stalles sont très ouvragées. Je n'ai pas eu le temps de les prendre en détail...

    Un beau vitrail dans une chapelle adjacente : celui de la Vierge

    Il est temps de remarcher pour se réchauffer...

    Sortant du village, nous prenons le chemin du retour : direction le RER C à Breuillet-Village.

    Sans cavalière cette fois mais content de voir du monde

    Pas toujours facile à traverser les petits chemins de campagne : de l'utilité des bâtons... et de l'aide secourable de Jacqueline

    Enfin, nous sommes rentrés à bon port en temps et en heure.

    Un peu crottés, ça s'entend !


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  • J'ai décidé depuis peu de faire les randonnées organisées par Générations 13 : il s'agit de parcourir environ une quinzaine de kilomètres un jeudi sur deux pour découvrir l'Ile de France. Le rendez-vous de celle-ci était donné à 10 heures du matin au terminus de la ligne 13, donc à quelques 50 minutes de métro de la maison.

     Voici la façade nord de la Basilique Saint-Denis dont l'origine remonte à la christianisation de la Gaule.

     1--1--La-Basilique-exterieur.JPG

     C'est Sainte-Geneviève, la patronne de Paris, qui en acheta les terres vers 475 pour y faire construire une église en hommage à Denis, premier évêque de Paris, martyrisé au 3ème siècle par décapitation. Comme quoi, Daesh n'a rien inventé...

     Le saint homme est d'ailleurs représenté sur le tympan du portail nord, portant sa tête : la légende dit qu'il partit de Montmartre (lieu de sa décapitation) la tête à la main et qu'il marcha ainsi pendant les 6 kms qui le séparaient de l'actuel lieu de la Basilique avant de donner sa tête à une croyante puis de s'écrouler...).

     Vous y croyez si vous voulez mais il faut savoir que l'Eglise a ainsi recensé 120 martyres "céphalophores"...

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     Dès que l'on entre dans l'église, on est frappé par la hauteur sous voûte (28 mètres) accentuée par l'existence de piliers fasciculés (formés de l'assemblage de petites colonnettes). Le regard est ensuite attiré vers le choeur grâce à l'utilisation d'un très bel éclairage bleuté.

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     Les vitraux de la nef occupent la plus grand partie des parois et se terminent par un triforium ajouré fort élégant, ajoutant encore à la luminosité de l'édifice.

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     Comme c'est le temps de l'Avent, une crèche a été installée devant l'autel..

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     Autre merveille de l'église, la rosace du vitrail nord dont la couleur (obtenue par l'utilisation du bleu de cobalt) fait écho à l'éclairage du choeur. Quant au vitrail sud, il a été démonté apparemment et est, je suppose, en restauration.

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     Mais, me direz-vous : et la randonnée ?

     En fait, nous avons fait cette petite visite de la Basilique à son issue (j'étais d'ailleurs sur les genous après les 14 kms parcourus !) mais je tenais à vous en montrer dès maintenant les photos...

     Le parc de la Courneuve couvre plus de 400 hectares. Jacqueline, notre guide bénévole, nous montre le parcours que nous allons faire.

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     Comme vous pouvez le constater, il est jalonné par plusieurs étangs, ce qui le rend particulièrement attractif.

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     en route !

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     La ville n'est pas loin...

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     Qui dit étangs dit oiseaux : ici, des bernaches du Canada et des mouettes en quantité industrielle.

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     Philippe, toujours rassurant..., me rappelle à ce propos cet accident d'avion au-dessus de New-York causé par cette espèce d'oies sauvages en 2009 (qui n'a, fort heureusement, fait aucune victime puisque l'avion a réussi à amerrir sur l'Hudson). Il est très calé sur le sujet car il ne se passe pas une après-midi sans qu'il regarde un docu-fiction sur "RMC Découvertes" relatant ces catastrophes aériennes : je lui ai d'ailleurs conseillé de passer son brevet de pilotage car il en sait plus que tous les pilotes sur les erreurs humaines à éviter !

     Une nouvelle connaissance : Annie. Elle participe aux randonnées, à l'aquagym et... à la chorale : nous sommes des retraitées actives !

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     Pas farouche la guêpe !

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     Bel arrière-train !

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     De l'eau et donc des roseaux

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     Parfois, on quitte les sentiers battus : c'est là qu'on apprécie d'avoir des chaussures à crampons, surtout dans les grimpettes...

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     L'eau n'est jamais loin...

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     C'est au bord de cet étang que nous avons pique-niqué.

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     Une étrange découverte...

     Naturellement, à cette époque pas question d'apercevoir leur museau !

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     Montée au Belvédère

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     La redescente...

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    Il ne reste plus qu'à rejoindre la Basilique...


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