• C'est au sud-est de la Capitale que m'entraîne aujourd'hui notre randonnée bimensuelle avec Générations 13 conduite par Jacqueline.

    En gare de Sucy-en-Brie vers les 10 heures du matin...

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Une maison à l'architecture intéressante...

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Quel est cet arbre porteur de gros fruits orangés ? Jean-Pierre nous précise qu'il s'agit d'un plaqueminier.

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Quésako.... ? Mais c'est un arbre à Kakis bien sûr !

    Originaire de la Chine, ses fruits ressemblent à de grosses tomates tirant vers l'orange. Astringent car riche en tanins quand il n'est pas mûr, il devient délicieux à maturité. L’Europe ne l’a découvert qu’au XIXe siècle et en France ce n’est qu’en 1870, à Toulon, que les premiers plaqueminiers sont plantés. Les méridionaux ont été les premiers à savourer ce nouveau fruit exotique.​

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    A la Claude Monet...

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Un tronc tout à fait impressionnant

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Le Morbras est un affluent de la Marne.

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Nous voici arrivés à l'entrée du Parc départemental du Morbras. Celui-ci s'étend sur plus de 12 hectares le long de la rivière.

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Paul nous raconte l'histoire liée à ce parc.

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Il fut, au début du siècle, le cadre des promenades des héros de Raymond Radiguet dans "Le diable au corps", premier roman paru en 1923. C'est le récit d'une histoire d'amour entre un jeune garçon et une femme tandis que le fiancé de cette dernière se bat sur le front durant la Première Guerre mondiale. Cette œuvre marque les esprits par l'extraordinaire sens de la formule de son auteur, et surtout le mythe qui l'entoure (Radiguet est mort à l'âge de 20 ans).

    Raymond Radiguet (1903-1923)

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    En avril 1917, Raymond rencontre Alice Serrier, une jeune voisine de ses parents à Saint-Maur qui vient de se marier avec Gaston, parti au front. La liaison de Radiguet (14 ans) avec Alice alors que le mari de celle-ci est dans les tranchées inspirera Le Diable au corps2. Cette liaison ne durera qu'un an et, à partir de 1918, il s’éloignera peu à peu de la jeune femme.

    Cependant, Raymond Radiguet niera toujours la dimension autobiographique de son roman.

    Nous voici partis pour la traversée du parc (cliquer ICI pour voir le pdf associé).

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Il faut de bons yeux pour apercevoir ces cyclamens !

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Jean-Pierre nous dit que cet arbre est un mûrier. Il devrait bientôt prendre de belles teintes orangées...

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    A l'entrée de la Forêt Notre-Dame, des panonceaux indicateurs.

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Cliquez sur la photo pour lire son contenu.

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    A la bonne heure : voici une indication de lieu...

    Seules Eliane et Marie-France pourrons comprendre ce trait d'humour !

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Après une belle promenade bien boueuse dans la Forêt domaniale de Notre-Dame..., direction les Orchidées Vacherot et Lecoufle pour la partie "culturelle" de la randonnée.

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Un petit film nous y attend : on y apprend tout sur l'orchidée et ses créateurs qui ont été consacrés "Champions du monde" lors du 18ème congrès en 2006.

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Dans la serre, les photos sont interdites mais heureusement on peut en trouver sur le site internet de cette maison créatrice et sélectionneurs d'orchidées depuis 130 ans.

    Cette famille d'horticulteurs officie à Boissy Saint-Léger (Val-de-Marne) et c'est aujourd'hui Philippe, arrière-petit-fils du fondateur, et sa femme Françoise, qui dirigent l'entreprise familiale créée en 1886. Allier le savoir-faire à la modernité était un pari difficile, que l'entreprise a remporté au prix d'une ténacité et d'une créativité débordantes.

    Ne me demandez pas leur nom...

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Eh non, ce n'est pas la même...

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    A coup sûr : c'est un Phalaenopsis, la plus commune d'entre elles.

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Celle-ci est déjà plus élaborée.

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Les blanches sont très belles aussi...

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Il y en a pour tous les goûts ! Pour toutes les bourses, c'est moins vrai : les prix sont élevés, travail et consécration oblige...

    La forêt Notre-Dame et les orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13

    Merci Jacqueline pour cette belle balade.


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  • Départ Gare de Lyon ce jeudi en direction de Montargis : arrivée à Vulaines-sur-Seine vers 10 heures. Le temps n'est pas super beau mais il ne pleut pas.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Maguy est une "nouvelle" qui fait tout de même sa troisième randonnée avec nous. Toujours souriante, elle a été tout de suite adoptée par le groupe.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Jacqueline nous explique les nouvelles règles : il faut désormais par-ti-ci-per !

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Les couleurs d'automne battent leur plein.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Voici la maison que Stéphane Mallarmé occupa à Valvins : il s'agit d'un hameau de Vulaines, cité comme lieu de baignade sur la Seine lors des séjours de Louis XIV à Fontainebleau par Alexandre Dumas dans "Le Vicomte de Bragelonne".

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Sur la façade de la maison un bronze représente le poète.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    La chambre de Mesdames Mallarmé

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Accrochée au mur, une photographie faite par Degas représentant Mallarmé et Renoir.

    De 1895 à 1896, Edgar Degas se passionne pour la photographie et réalise notamment une série de portraits et d’autoportraits, dans des intérieurs et en lumière artificielle. L’artiste fait poser ses modèles selon une idée très précise et cherche, à travers ce médium, des nouveaux effets de lumière et de clair-obscur.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    La salle à manger où se trouve la pendule de Saxe qui sonne treize heures...

    A l’automne 1864, Mallarmé rapporte de Londres à sa femme Marie cette petite pendule en porcelaine de Saxe aux motifs floraux. Elle décore d’abord leur appartement de Tournon en Ardèche où Mallarmé occupe son premier poste comme professeur d’anglais. Eblouie par sa splendeur, Marie Mallarmé ne cesse de la contempler. Cette œuvre est présentée dans la salle à manger qui a été réaménagée.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Poème en prose : Frisson d'hiver

    "Cette pendule de Saxe qui retarde et sonne treize heures parmi ses fleurs et ses dieux, à qui a-t-elle été ? Pense qu'elle est venue de Saxe par les longues diligences autrefois. (...)"

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Le Boudoir

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Ce cabinet japonais laqué de style extrême-oriental se trouvait dans l’appartement parisien de Stéphane Mallarmé. Il a été apporté à Valvins après la mort du poète. Il témoigne de la vogue du japonisme qui déferle sur l’Europe dans la seconde moitié du 19ème siècle. Mallarmé possédait d’ailleurs d’autres objets, éventails et kimonos, de style japonisant.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    La chambre du poète

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Un jeu de glace fait croire qu'il va entrer par la porte entrouverte !

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    La chambre de Geneviève

    Comme son père, Geneviève aime les souvenirs et les vieux objet. Elle décore sa chambre presque comme un petit musée avec les portraits de son père et de sa famille. Elle y met aussi des objets qui lui appartiennent comme son piano.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Lanterne magique de marque Lapierre (vers 1885)

    Elle a servi à projeter les plaques de verre peintes en 1896 par Julie Manet, pupille de Mallarmé, après la mort de sa mère, Berthe Morizot.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Et maintenant, sus à la cueillette des pommes ! Le jardin en regorge...

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Il suffit de se baisser pour les ramasser.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Elle est bonne cette Reine des Reinettes, Jacqueline ?

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Provisions rangées, nous repartons pour notre balade.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Voici à peu de choses près la vue que Mallarmé avait sur la Seine depuis sa chambre.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Un peu plus loin, une guinguette où il ne doit pas être désagréable de déjeuner.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Le chemin se sépare : mais où aller... ? Apparemment les "pros" n'hésitent pas une seconde !

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Traversée de Samois-sur-Seine

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Une jolie statue de Django Reinhardt qui acheta une maison à Samois deux ans avant d'y mourir.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Prenez le temps de regarder cette vidéo sur la vie de Django Reinhardt tout en écoutant sa musique...

    Il suffit de passer le pont et c'est tout de suite l'aventure, comme aurait dit Brassens.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Vais-je parvenir à rattraper le groupe ?

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Ces oies bernaches sont la raison de mon retard.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Pique-nique sorti du sac en bord de Seine

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Jacqueline avait repéré ces oies. Elle me propose de les faire s'envoler...

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Waaaooohhh...

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Voici la maison de Django Reinhardt

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Sympa la petite maison de poupée voisine !

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Appréciées les chaussures de randonnée pour marcher sur ces pavés...

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Un petit passage à couvert très rigolo

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Au sortir de la forêt, on aperçoit la civilisation : au loin, le village de Fontaine-le-Port, notre but.

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    La gare de Fontaines-le-Port, nous dit ce panonceau, a remporté en 1955 le prix de la plus jolie gare de France : je n'ai rien trouvé sur le net à ce sujet !

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    A vous de juger

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Retour Gare de Lyon

    Les bords de Seine et le Musée Stéphane Mallarmé

    Cette fois-ci, je crois que c'est Marie-Annick qui dirigeait la balade, non ?

    Merci à elle pour ce beau parcours

     


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  • Pour cette première randonnée d'automne, direction le sud de Paris : nous nous rendons en effet aujourd'hui à Jouy-en Josas où se trouve le Musée de la toile du même nom que Jacqueline a mis au programme des visites.

    A la gare du "Petit Jouy les Loges", une petite photo vite fait bien fait : Jacqueline n'a pas l'habitude d'attendre les retardataires car son atelier s'intitule "randonnée 4 à l'heure" et nous devons être au musée à 11 heures pétantes !

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Le Château de l'Eglantine a été construit en 1891-1892 pour Emile Franck, un riche parisien. Après être passé entre différentes mains, il est racheté en 1979 par la municipalité qui y installe en 1991 le Musée de la Toile de Jouy. Une construction moderne baptisée "l'Orangerie" y a été adjointe : elle abrite les expositions temporaires.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Une fois de plus Jacqueline a commandé le soleil comme vous le voyez !

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    J'ai emprunté cette photo à mon fidèle ami internet car elle rend bien compte des jardins qui précèdent le château : le site du Musée explique qu'ils ont été créés par pour rappeler les couleurs des tissus qui séchaient à l'époque sur les terrains de la manufacture .

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Nous sommes vint-trois aujourd'hui à participer à cette balade (et la liste d'attente est longue paraît-il)...C'est la rançon du succès de Jacqueline qui insuffle un vent de bonne humeur au sein du groupe. Deux nouvelles recrues tout de même aujourd'hui qui j'espère me pardonneront d'avoir oublié leurs prénoms...

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    Au premier étage du Musée, une frise rappelle les différentes étapes de la fabrication.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    La manufacture a été fondée en 1760 par Christoph-Philipp Oberkampf. un industriel allemand naturalisé français en 1770 après dix ans de résidence en France. L'emplacement de la manufacture fut choisi en raison de la présence de la Bièvre et de ses qualités chimiques propices au lavage des toiles. Cette manufacture devint rapidement l'une des plus importantes "indienneries" du XVIIIème siècle et a laissé son nom dans l'histoire de l'art décoratif.

    Pas vraiment évident de faire des photos dans le Musée qui est, soit trop éclairé par les vitres, soit dans la pénombre pourtant nécessaire à la conservation des étoffes...

    Les différentes étapes de fabrication

    ► 1 - Lavage des toiles blanchies

    La toile brute est lavée puis battue au fléau pour enlever la gomme et les apprêts du tissage.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    ► 2 - Grillage et calandrage

    Elle est ensuite passée sur du métal chauffé pour en ôter le duvet de coton. La toile est relavée, séchée, puis passe à la calandre (entre deux cylindres appelés "rouleaux de calandage") qui en écrase le grain pour une meilleure impression sur une surface rendue lisse.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

     Deux techniques d'impression des motifs : planches de bois gravées en relief pour les motifs polychromes, plaques et rouleaux de cuivre gravés en creux pour les motifs monochromes.

    ► 3 - Impression au bloc de bois

    Le mordançage (à l'aide de sels métalliques) est une étape souvent incontournable de la teinture textile végétale artisanale. Il a pour fonction de créer un pont chimique entre les fibres textiles et les teintures naturelles, ces dernières n'ayant pas suffisamment d'affinités chimiques avec la fibre pour pouvoir s'y fixer durablement. De la bonne consistance du mordant épaissi de gommes dépend la netteté du motif. On imprime un mordant par nuance de couleur.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

     La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    ► 3bis - Impression à la plaque de cuivre

    Un seul mordant imprimé. Après chaque mordant, la toile est séchée.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

     La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    ► 4 - Bousage en cuve

    La toile est trempée dans un bain de bouse de vache afin d'éliminer les gommes utilisées pour épaissir les mordants.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    ► 5 - Bains de teinture

    Les toiles attachées bout à bout sont plongées dans un bain de teinture bouillant à base de garance. Un enfant actionne un moulinet qui maintient les toiles en mouvement pour les teindre uniformément.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    ► 6 - Blanchiment sur herbe

    Les parties non mordancées sont devenues légèrement colorées. Il faut donc les blanchir. Les toiles sont étendues dans les prés, motif en dessous, arrosées sept à huit fois par jour pendant six jours.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13 

    ► 7 - Pinceautage à la main

    Les pinceauteuses ajoutent à la main les petits détails de couleur. Le vert est obtenu par superposition de bleu et de jaune jusqu'à l'invention du vert solide en 1806.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    ► 8 - Séchage des toiles

    Après un dernier lavage les toiles sont suspendues pour sécher le long d'un haut bâtiment nommé "l'étendard".

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    ► 9 - Lissage glaçage

    Un apprêt à base de cire et d'amidon peut être tissé à la ville d'agate sur la toile pour lui donner un aspect brillant.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    ► 10 - Pliage et expédition

    Les toiles sont aplaties et emballées pour l'expédition.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Et maintenant une visite (un peu rapide à mon goût...) du Musée avec le sourire de Françoise

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    En France, dès la fin du XVIe siècle, des navires revenaient des Indes chargés d’épices et d’étoffes de coton aux coloris chatoyants - les indiennes - qui connurent un très grand succès auprès du public. Ces cotonnades colorées étaient réputées plus agréables à porter, plus faciles d’entretien et plus durables et elles convenaient aussi bien au vêtement qu’à l’ameublement.

    Cependant, ces nouvelles importations heurtaient les intérêts des fabricants « d’étoffes nationales », drapiers normands et soyeux lyonnais en premier lieu. Tant que Colbert vécut, leurs protestations restèrent vaines, en dépit de leurs solides arguments mercantilistes ; après sa mort, son rival Louvois n’eut plus les mêmes raisons de temporiser. Ce dernier porta un coup d’arrêt à cet « engouement social » des Français pour les indiennes et instaura, dès octobre 1686, une véritable prohibition de ces étoffes « exotiques », allant à l’encontre du goût du public dans l’ensemble du royaume.

    Le jeune Oberkampf grandit dans une famille de teinturiers allemands établie en Suisse. Il apprend le métier avec son père, fabricant de toiles imprimées (indiennes). Lorsque, fin 1759, arrive enfin la levée de la prohibition, il propose au suisse du roi Louis XVI, Antoine Guerne, dit "Tavannes", de s'associer avec lui pour la création, à Jouy-en-Josas, d'une manufacture d'indiennes dont il devient le directeur en 1760. A ses débuts, il bénéficie de l’aide de son père : procédé d’impression du bleu inventé par son père, envoi d’ouvriers qualifiés et achat de toiles de grande largeur et de produits pour la teinture, difficiles à trouver en France.

    Oberkampf par François Gérard - 1819

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Afin de donner plus d'étendue à ses opérations, Oberkampf s'associe M. Sarrasin de Maraise ; les fonds qu'il lui apporta, ses connaissances dans les affaires et ses conseils, rendirent cette association très avantageuse pour l'un et pour l'autre, et elle ne finit qu'en 1788, par la retraite de M. de Maraise, avec une fortune des plus considérables.

    Le couple de Maraise, associés d'Oberkampf

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

     Les produits...

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

     Les outils...

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    La manufacture suivit toujours le goût de l'époque.

    Ici un coton imprimé à la planche de bois intitulé "Obélisque, pont et ruines" - vers 1770

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Marie-Antoinette, reine de France, est cliente de Jouy pour ses habits et son mobilier. Les archives nationales mentionnent dans sa garde-robe "une robe sur considérations (paniers) en toile de Jouy choisie par la reine. En 1784, Oberkampf fournit les tissu de la bibliothèque de la reine dans ses nouveaux appartements de Versailles.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Fragment d'une robe de Marie-Antoinette (coton imprimé à la planche) - vers 1780

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Même dans les compositions végétales, la manufacture de Jouy suit le goût de l'époque. Elle imprimera ainsi plusieurs dessins avec des Ananas. Ce fruit, découvert par Christophe Colomb, est cultivé avec succès à Versailles dans le potager du roi entre 1754 et 1782. On sait que les dessinateurs de Jouy ont également accès à des planches botaniques dont ils s'inspirent.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Le petit buveur : siamoise imprimée à la planche de bois - mai 1784

    Le buveur de Watteau copié d'une gravure d'Aveline est placé dans un décor d'arabesques et de motifs picotés.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Les scènes de genre imprimées à la plaque de cuivre sont nombreuses en Angleterre dès les années 1760. Oberkampf en achète et s'en inspire.

    La diseuse de bonne-aventure - Manufacture anglaise

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Oberkampf s'adjoint de grands peintres comme Jean-Baptiste Huet qui exécuta le dessin ayant servi à fabriquer le coton ci-dessous imprimé sur plaque de cuivre. Son dessin répond aux exigences d'Oberkampf pour s'adapter au "nouveau goût" pour l'antiquité et les motifs géométriques.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

     Sous le Premier Empire, on honore la récente découverte de l'Egypte.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Cependant, si les nouveaux motifs plaisent, les anciens sont toujours réédités et toujours vendus.

    Redescendant au rez-de-chaussée, la visite se termine par le "salon Oberkampf" : le mobilier de la famille Oberkampf, agrémenté de portraits, est présenté grâce à un dépôt du musée du Louvre. Une ré-édition d'un motif floral polychrome permet de se rendre compte de l'effet produit par un décor en toile de Jouy.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

     Maquette de ce qu'était la manufacture à l'époque : on peut y voir les toiles sécher sur l'herbe.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

     Il est temps, nous dit Jacqueline, de reprendre la balade...

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Une grimpette raisonnable

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Pique-nique au bord de l'étang...

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Pas désagréable n'est-ce pas Francine ?

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Sous-bois de conifères cette fois-ci 

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Nous reprenons ensuite le train à Bièvres, mais attention, pas n'importe quel train : le train "Versailles" décoré avec des vues du château et des jardins grâce à un partenariat entre la Sncf et le Château.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Jean-Pierre et ses copines ont opté pour un petit salon tandis  que le reste de la troupe a préféré prendre de la hauteur.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    On peut même y apprendre l'Histoire...

    Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

    La vallée de la Bièvre et le Musée de Jouy-en Josas avec G13

    Merci Jacqueline pour cette journée en bonne compagnie.


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  • Notre dernière randonnée a été un enchantement : le soleil dardait de ses rayons la région parisienne où elle se trouve située à une soixantaine de kilomètres au nord de Paris. Un plus pour les photos.

    Week-end d'Ascension aidant, nous étions peu nombreux à avoir pris le train.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Les chapeaux sont de sortie, et pour cause...

     Promenade à l'Abbaye de Royaumont

     Cinq petits kilomètres plus loin, nous voici en vue des étangs bordant l'abbaye de Royaumont.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

     Pissenlit : mauvaise herbe peut-être (quoique..., en salade) mais belle graine !

     Promenade à l'Abbaye de Royaumont

     Non non, on n'est pas encore l'entrée principale...

     Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Pour y arriver, il faut longer le bras de l'Ysieux, l'une des deux rivières alimentant l'abbaye.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Royaumont est la plus grande abbaye cistercienne d'Ile-de-France. Saint Louis la fonda en 1228 et y fit de nombreux séjours : elle connut alors son plus grand rayonnement et ceci, jusqu'à la révolution. 

    L'abbaye de Royaumont est en travaux depuis le début de l'année.

    En dehors du bâtiment des moines, le reste de l'abbaye est accessible aux visites.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    On se repère sur le plan...

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Cette tourelle d’escalier est  tout ce qui reste de l'église abbatiale démantelée à la révolution pour servir de carrière de pierres. Elle desservait les combles et donnait accès à la galerie du triforium.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Les étudiants de l'Ecole Centrale de Paris ont réalisé une maquette numérique en trois dimensions de l'église médiévale : en voici quelques photos.

    On aperçoit la fameuse tourelle...

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Mon Dieu, cette révolution : qu'est-ce qu'elle a fait comme mal à l'architecture ! Heureusement qu'il y a les miracles de l'informatique.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Notre visite se poursuit par celle du cloître dont les jardins, dans le style compartimenté de la Renaissance, sont l'oeuvre d'Achille Duchêne, paysagiste français du XXème siècle. On ignore tout du jardin du cloître au Moyen-age sauf qu'ils se composaient généralement de plantes médicinales, ou de plantes aromatiques ou encore de fleurs (des lis, des iris jaunes, des roses trémières, des roses églantiers) ou bien restaient nus, recouverts de terre battue.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Fière de ma photo !

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Dans la sacristie, attenante au cloître, un Saint-Antoine et son cochon (XV - XVIIème siècles)

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    et un Christ de douleur du XVème.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont 

    Les cuisines des moines : superbes voûtes, non ?

    Elles ont perdu leur cheminée dont il ne reste aujourd’hui aucune trace. Il est probable qu’à l’époque médiévale celle-ci ait été placée au centre de la pièce.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont 

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    A l'entrée, est exposée une Vierge allaitante du XIVème siècle.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    La pièce suivante est le réfectoire des moines. Elle communiquait à l'origine avec les cuisines par un guichet où les moines venaient chercher les plats. Ceux-ci méditaient ici pendant les repas, les extraits de la Bible lus depuis la chaire du lecteur encastrée dans le mur.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Le grand orgue situé au fond du réfectoire est un orgue de Cavaillé-Coll. Il a subi une restauration entre 2002 et 2007 et a nécéssité 17000 heures de travail. Il compte 2 573 tuyaux dont 2 316 sont des tuyaux d'origine.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Au fond, le Mausolée du Prince Henri de Lorraine par Coysevox. Prénommé "Cadet la perle" parce qu'il a une perle à l'oreille, ce gentilhomme militaire français du XVIIème siècle meurt en 1666 à Royaumont.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Les carrelages (30000 carreaux unis et 10000 carreaux à motifs) datent de 2002 mais ils ont été fabriqués selon les techniques médiévales. Ce sont pour certains des répliques de carreaux du XIIIème siècle retrouvés à Royaumont.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    En sortant du réfectoire (9), on débouche sur le jardin d'inspiration médiévale (13).

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Il est appelé le jardin des 9 carrés : ceux-ci sont bordés d'un plessis de châtaignier.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    J'ai été particulièrement admirative de la clôture-treillage en plantes naturelles qui offre au plessis un ornement supplémentaire, s'il en fallait...

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Cette photo, empruntée à "Voyages.com", montre le bâtiment des latrines, traversé par le canal de l'enclos abbatial, dont l'eau provient de deux rivières, la Thève et l'Ysieux,  canalisées sur plusieurs kilomètres pour nettoyer les latrines puis recueillir les eaux usées des cuisines situées en aval.

    Il est l’un des derniers bâtiments cisterciens de ce type conservé en Europe et témoigne de la science hydraulique, comme du souci de l’hygiène, qui existaient au Moyen Âge chez les cisterciens.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Sur le côté du bâtiment, un salon de thé y a été aménagé : nickel pour le pique-nique du midi ! Merci Jacqueline pour la transaction.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Au dessus de l'ancien dortoir des moines, se trouve la salle des charpentes, restaurée en 1992-1993 : elle accueille désormais les manifestations culturelles telles que concerts ou chorégraphies ainsi que les manifestations d'entreprise.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Autrefois, c'était ici que les moines allaient aux latrines collectivement (la journée des moines était réglée par des heures, bien définies pour chacune d'entres elles). Une série de 30 trappes avait été aménagées au dessus du canal (chaque trappe - cloisonnée - permettait à 2 moines de se soulager en même temps), ce qui portait à 60 le nombre de moines pouvant aller aux latrines simultanément...

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Un dernier regard à Royaumont avant de quitter ce lieu idyllique. Eh oui, la façade est en travaux... 

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Jolie margelle

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    La boucle est bouclée.

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont 

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Nature morte "jacinthes sauvages et branches mortes" !

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont 

    Ah, Jacqueline : prise sur le fait !

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont

    Promenade à l'Abbaye de Royaumont 

    Le retour s'effectue comme l'aller par la gare de Viarmes : juste un peu plus d'attente sur le quai, le temps de prendre quelques coups de soleil !

    Merci encore à Jacqueline de nous avoir guidés dans cette belle promenade.


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  • En ce jeudi particulièrement ensoleillé, Jacqueline avait prévu une très jolie balade dans l'ouest parisien. Partis de la gare Saint-Lazare, nous arrivons trois quarts d'heure plus tard à la gare de Sévres - Ville-d'Avray. La rue des Jardies est bordée de maisonnettes en meulière, architecture typique des années 30, et mène tout naturellement à la maison du même nom, celle que Balzac occupa de 1838 à 1840.

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Fuyant ses créanciers, il achète en 1837 un terrain et loge son jardinier dans l'ancienne maison de vigneron qui s'y tient, se réservant un petit chalet de bois qu'il fait construire au fond du jardin. C'est aux Jardies (dans sa maison qui n'existe plus aujourd'hui) que furent créés des classiques de notre littérature comme César Birotteau ou La maison Nucingen.

    Léon Gambetta rachètera la maison du jardinier de Balzac en 1878 : il s'y rend régulièrement pour se reposer de ses activités politiques en compagnie de sa maîtresse, Léonie Léon. Il y décédera en 1882 à l'âge de quarante quatre ans.

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Un monument lui est consacré, très difficile à photographier : c'est l'oeuvre de Bartholdi.

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Depuis l'avenue Gambetta, on rejoint la rue de Sèvres en passant par le Parc de Lesser.

    Difficile de prendre des photos tout en courant, n'est-ce pas Anne... ?

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Petit zoom sur le héron : c'est un vrai, je le jure !

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Empruntant la rue de Sèvres, nous arrivons en vue de l'église Saint-Nicolas et Saint-Marc de Ville-d'Avray : il s'agit d'une église de style néo-classique qui a la particularité d'avoir été construite pendant la Révolution. En 1793, l'église fut transformée en temple de la Raison avant d'être rendue au culte en 1795.

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Sa décoration intérieure a été assurée par des artistes de renom qui séjournaient à Ville-d'Avray : Camille Corot, James Pradier ou encore François Rude.

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Dans le choeur, une belle sculpture de François Rude : le baptême du Christ

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    En pendant, de l'autre côté du choeur, une oeuvre de James Pradier représente le mariage de la Vierge.

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Sur le mur côté Nord, un tableau de Camille Corot représente Saint-Jérôme dans le désert. Il est très difficile à photographier du fait de sa position, très haute dans l'église, et des reflets qui s'y projettent mais j'en ai trouvé une copie sur le net qui le montre assez bien.

    Le peintre fait don à l'église en 1849 de cette peinture qui lui avait valu beaucoup d'éloges au Salon de l'Académie Royale de peinture de 1837. Il racontait souvent que, faute de moyens, il ne chauffait pas son atelier et que son modèle serait mort quinze jours après avoir posé... Cela explique, selon lui, la couleur violacée et glaciale de Saint-Jérôme.

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Il y a aussi, parait-il, dans l'église deux fresques de Corot : je ne les ai pas vues...

    L'une représente le baptême du Christ 

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

     

    et l'autre Adam et Eve chassés du Paradis.

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Dans l'église aussi, un beau plafond à caissons et un curieux Christ en croix.

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    La chaire en chêne est extrêmement travaillée.
    Il m'a semblé y reconnaître un triangle, le symbole de la Franc Maçonnerie... ?

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Quittant la place de l'église de Ville d'Avray,

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    nous empruntons le mail du Docteur Bosvieux puis celui d'Alphonse Lemerre et passons devant la maison que Camille Corot habita, avant de rejoindre les étangs de Ville d'Avray.

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    C'est dans cette maison que Camille Corot commença à peindre.

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    Pas dégueu la maison, n'est-ce pas Annie ? C'est un restaurant m'as-tu dit ?

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

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    Tous attentifs aux explications de Jacqueline...

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    Ah... enfin les choses sérieuses !

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    Au sortir de la forêt de Fausses-Reposes, on arrive au Haras de Jardy.

    Situé à Marnes-la-Coquette, c'était autrefois un haras de réputation internationale. Il a été créé dans le style anglo-normand en 1890 par Edmond Blanc, un richissime  propriétaire-éleveur de chevaux de course.

    Les héritiers d'Edmond Blanc vendent discrètement en 1943 le haras à Marcel Boussac, le célèbre magnat du textile et propriétaire-éleveur.

    Le haras est à dix minutes de voiture de la Porte d'Auteuil et deux minutes de Versailles. Il est très proche également de l'embranchement de l'autoroute de Normandie.

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    Plan du domaine

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

     

    Les bâtiments furent conçus dans un style anglo-normand qui s'inspirait directement des cours d'entraîneurs de Chantilly, les plus prestigieuses, et de certains élevages de Normandie, mélange heureux de briques apparentes et de structures de bois ou de fer au dessin élégant à colombages.

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     La cour des 49

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    Le box de Quiloa est bien gardé...

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    Obbie One et Jonc aime la compagnie apparemment...

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Je me suis renseignée sur les tarifs : une heure par semaine annuelle coûte environ 1000 euros.

    Cheval cabré - Jacques Boutrais (2008)

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Le retour s'effectue en retraversant la forêt de Fausses-Reposes.

    Il y a parfois des obstacles !

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Le terrain est accidenté...

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Le midi, on est content de tirer son repas du sac au hasard de tronc d'arbres hospitaliers...

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Mais, dis-moi Marie-France : on l'a déjà vu cet étang, non ?

    Mais oui, c'est celui de Ville-d'Avray !

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Qu'il fait bon se dorer la pilule au soleil !

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    En haut de la dernière grimpette, quelles sont ces étranges pattes de volatile... ?

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Ce ne sont que les racines d'un arbre fort vénérable.

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Le repos des guerriers (le masculin par respect pour Paul !)

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Attention à mon zoom !

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Il est puissant...

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    Cette belle balade s'achève comme elle a commencé : sous le soleil.

    Ville d'Avray, Chaville et la forêt de Fausses Reposes

    Retour à la Gare Saint-Lazare (en fait "La Défense : tout le monde descend") par Chaville.

    Le Blog, ça occupe bien l'esprit : on en a tous besoin en ce moment.


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