• Illusions perdues, le film : un bel hommage à Balzac

    Nous sommes allés tous les deux au cinéma voir "Illusions perdues" de Xavier Giannoli. Onze novembre oblige, la salle était pleine à craquer : nous n'étions pas les seuls à vouloir voir ce film encensé par la critique à juste titre.

    J'y ai découvert un très jeune acteur, Benjamin Voisin : celui-ci tient avec brio le rôle de Lucien de Rubempré, ce petit provincial épris de littérature qui va monter à Paris, chaperonné par la baronne de Bergeton (Cécile de France), pour tenter d'y percer. Un Paris des années 1820 qui permet au réalisateur de nous faire rêver grâce à une reconstitution très fidèle des rues de la capitale : on y voit moult calèches tirées par des chevaux véhiculant toute la haute société habillée de costumes tous plus extraordinaires les uns que les autres (je pense surtout aux couvre-chefs des dames). Tout se beau monde va au théâtre, un lieu que Lucien va découvrir avec toute la naïveté due à sa jeunesse et à son inexpérience de la capitale, un théâtre où la clique est favorable à celui qui a été le plus généreux : il en fera plus tard la triste expérience. 

    Pour percer à Paris, il faut d'abord se faire un nom et pour se faire un nom il n'y a pas trente-six façons : le Paris de l'époque est pourri par les "fake-news" qui font vendre, que des journalistes (ceux des "petits journaux", hostiles au régime de Louis XVIII) tous plus véreux les uns que les autres colportent grâce à leur plume, des journaux en partie subventionnés par la publicité (une nouveauté pour l'époque).

    Lucien qui s'était tout d'abord vu rejeter par une société aristocratique très fermée va ainsi parvenir à y entrer, pour un temps. Ce sera pour lui une revanche mais celle-ci sera de courte durée...

    Le film met aussi en scène Salomé Dewaels, une jeune actrice belge au talent prometteur qui tient le rôle de Coralie, cette petite actrice et courtisane dont Lucien va tomber amoureux. Des noms plus que reconnus aussi tels que Vincent LacosteXavier Nolan et même Gérard Depardieu.

     Pour lire la critique de "Sens critique", cliquez ICI.

    Nous n'avions ni l'un ni l'autre, je l'avoue, lu le roman de Balzac.

    Un agréable rattrapage !


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