• Ce dimanche après-midi, Arlette m'a proposé de l'accompagner pour aller écouter un concert dans une église construite en béton armé que je ne connaissais pas, l'église Saint-Jean-des-Deux-Moulins, qui fait partie intégrante d'un immeuble HLM du XIIIe arrondissement construit dans les années 1960, situé derrière la place d'Italie.

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    Je me suis posé la question : pourquoi les deux moulins ?

    C'étaient ceux de la Salpêtrière (le moulin Neuf et le moulin Vieux), ses voisins immédiats, et ils étaient rasés depuis longtemps qu’on en parlait encore, à cause de la galette qu’on allait y manger (ne pas confondre avec le célèbre moulin de la galette). Leur souvenir est conservé par le nom d’une barrière, celle des Deux-Moulins, qui se trouvait, avant la Restauration, sur le boulevard de l’Hôpital, en face de la rue du Marché-aux-Chevaux.

    Sur le plan Andriveau de 1844, j'ai marqué dans l'angle inférieur la position de la Butte aux Cailles près de laquelle nous habitons et tracé un trait rouge pour souligner la rue des Deux Moulins. Toute cette zone était habitée à l'époque par des chiffonniers comme vous le verrez plus bas. Il existe encore un jardin dit "des Deux- Moulins" tout près de la place d'Italie.

    Après-midi concert à l'église Saint-Jean-des-deux-moulins avec Arlette

    Alfred Delvau, journaliste et écrivain français, écrit en 1865.

    Le dimanche, toute cette population de tanneurs et de chiffonniers, de blanchisseuses et de cotonnières, se débarbouille un peu, s'attife, se pomponne, se pimpreloche, et tout cela, — femmes, enfants et vieillards, — se répand dans les guinguettes d'alentour, chez les brandeviniers de la barrière de Fontainebleau et de la barrière des Deux-Moulins. Les jeunes, mâles et femelles, vont « pincer un rigodon » à la Belle-Moissonneuse ; les vieux et les autres vont chez Aury ou chez Flamery, les Richefeu et les Desnoyers de ces parages.

    Beaucoup aussi vont chez la Mère Marie, — un marchand de vin qui vit sur une vieille réputation. Ce cabaret-là est plus engageant que les autres. Il n'y a pas, comme chez les voisins Aury et Flamery, des salons de cinq cents couverts ; on n'y fait pas noces et festins ; mais, ce qui vaut mieux, on y boit et l'on y mange sous le plafond du bon Dieu, sous les arbres !

    Eugène Atget : la rue Barrault vers 1900

    Nous avons emménagé dans ce quartier dans un immeuble de 12 étages en 1999. D'un extrême à l'autre...

    Après-midi concert à l'église Saint-Jean-des-deux-moulins avec Arlette

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    Bon, vous me direz : tu tournes autour du pot !

    Et le concert ?

    Le voici justement...

    Mais tout d'abord cette photo du sol jonché de fleurs de peuplier, faisant penser à de la neige !

    Après-midi concert à l'église Saint-Jean-des-deux-moulins avec Arlette

    Deux mosaïques (fragments de pierre et galets fournis par les paroissiens) ornent l'entrée de l'église : Le Christ ressuscité et l'Arbre de Vie (de Madeline Diener).

    Après-midi concert à l'église Saint-Jean-des-deux-moulins avec Arlette

    Après-midi concert à l'église Saint-Jean-des-deux-moulins avec Arlette

    Le premier selfie toutes les deux devant l'Arbre de Vie : zut alors, je n'ai pas pensé à le faire avec le Christ, ça aurait été plus drôle surtout qu'il nous ouvrait les bras !

    Après-midi concert à l'église Saint-Jean-des-deux-moulins avec Arlette

    Le programme est affiché sur la porte d'entrée de l'église.

    Après-midi concert à l'église Saint-Jean-des-deux-moulins avec Arlette

    Il est constitué d'œuvres de la musique anglaise du XVIIIe siècle et est interprété par un trio, l'Ensemble "La Lorenzany", qui se produit dans différentes formations de musique de chambre, soit à deux clavecins, soit en trio (hautbois, basson et clavecin) comme aujourd'hui, ou encore en quatuor.

    Au programme donc, des œuvres de musiciens anglais inconnus au bataillon Après-midi concert à l'église Saint-Jean-des-deux-moulins avec Arlette

     mais certainement reconnus tels que William Corbett (1689-1748), William Croft (1678-1727), Henry Eccles (1670-1742) et Anthony Young (1683-1747) mais aussi de deux musiciens allemands, Johann Christoph Pepusch (1667-1752) et le très célèbre Georg Friedrich Haendel (1685-1759) ayant travaillé en Angleterre.

    Armelle Choquard est au clavecin, Mariko Akimoto au hautbois et Henry Wyld au basson.

    Après-midi concert à l'église Saint-Jean-des-deux-moulins avec Arlette

    Après-midi concert à l'église Saint-Jean-des-deux-moulins avec Arlette

    Voici le premier mouvement de la Sonate en la majeur de J.C. Pepusch

    Les prochains concerts de l'Ensemble "La Lorenzany" auront lieu :

    ► Dimanche 4 juin 2023 à 16h à la chapelle de l'Hôpital Lariboisière (Paris 10ème)
    ► Dimanche 18 juin à17h30 au Temple de Versailles
    ► Dimanche 19 novembre à 17h à la Chapelle de l'Agneau de Dieu (Paris 12ème)

    En allant sur le site de l'église, j'ai trouvé une analyse d'un tableau de Giovanni di Paolo intitulé "La Création du monde, et Adam et Ève chassés du paradis terrestre (1445)" faite par le groupe "Fra Angelico" constitué depuis 2018 par des paroissiens de l'église.

    Après-midi concert à l'église Saint-Jean-des-deux-moulins avec Arlette

    Cliquez ICI pour la découvrir, c'est très intéressant et très beau. Giovanni di Paolo est un peintre miniaturiste de l'école de Sienne. On peut voir certaines de ses œuvres au musée du Petit Palais à Avignon.

    Une après-midi bien agréable


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  • Ce dimanche, j'ai entraîné Arlette à la salle Gaveau où la Mairie du 13ème signalait dans sa newsletter un concert-éveil pour les enfants donné par l'orchestre Colonne. Celui-ci possède en effet une salle tout près de chez nous dans le 13ème mais cette fois-ci il était invité hors les murs.

    Nous avons tout d'abord écouté une très jeune fille (treize ans seulement) jouer de l'Euphonium ou tuba ténor, un instrument de la famille des cuivres. Les concerts Colonne ont en effet un partenariat avec l'Association Petites Mains Symphoniques dirigé par Eric du Fay qui forme les enfants à la musique dès 6 ans et jusqu'à 24 ans. Elle organise des auditions, et deux académies et festivals tous les ans.

    Voici à quoi ressemble un Euphonium : un bel instrument, n'est-ce pas ?

    Un concert éveil pour les enfants super à la salle Gaveau !

    Le concert qui a suivi, dirigé par Marc Korovitch, était présenté par Vincent Legoupil, professeur de basson dans un collège de Saint-Denis. Il en a fait une présentation extrêmement vivante et attrayante pour les enfants qui étaient venus nombreux avec parents ou grand-parents.

    Un concert éveil pour les enfants super à la salle Gaveau !

    Le concert avait pour titre "Danses espagnoles" et le présentateur a précisé à l'intention des enfants que curieusement toutes ces musiques avaient été écrites par des musiciens français ! La publicité sur le site de l'Orchestre Colonne disait :

    Pourquoi ne pas profiter du mois de mars pour s'offrir un peu de soleil et partir en Espagne ?

    Chabrier, lui, y est resté six mois !... parcourant le pays en tout sens, s'enivrant des rythmes et des sonorités ibériques qu'il découvrait. De retour à Paris, encore galvanisé par son enthousiasme, il écrivit cet España - court poème symphonique - qui le rendit célèbre dans le monde entier.

    Chez le jeune Ravel, on découvre une Espagne plus posée, plus aristocratique. Cette Pavane, issue de l'époque où le clavecin était roi, se meut dans une atmosphère diaphane, légèrement mélancolique, subtilement dessinée : une infante comme un Vélasquez aurait pu la figurer.

    Attention : un feu gitan s’emparera ensuite de l’orchestre … et peut-être du public !? Un grand brasier énergique et sensuel. Ne vous approchez pas trop, la musique de Bizet pourrait vous ensorceler vous aussi ...

    Au programme donc

    España d'Emmanuel Chabrier, Pavane pour une infante défunte de Maurice Ravel, et Ouverture de Carmen de Georges Bizet. Lors de ce concert, Vincent Legoupil a aussi présenté la famille des vents aux enfants.

    Voici comment il a présenté l'œuvre de Ravel : vous verrez qu'il a beaucoup d'humour.

    Et voici la Pavane pour une infante défunte

    Pour clore ce concert, le présentateur a appris au public (jeunes et moins jeunes) à applaudir au rythme de la musique de Carmen : les enfants ont adoré bien sûr !

    Un concert d'une durée d'une heure : juste le bon temps au delà duquel l'attention des enfants faiblit.

    Une réussite !

    J'espère pouvoir y emmener Louis l'an prochain lors d'un de ses séjours parisiens avec nous... Peut-être même que Madeleine pourrait venir avec nous avec Paul et Lola qui sait ? 


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  • Hier soir nous étions en compagnie de mon amie Michèle au Temple de Port-Royal pour assister à un concert Ennio Morricone donné par le Ciné Trio.

    C'est le fruit d'une amitié entre trois musiciens diplômés la même année du Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris.

    Philippe Barbey-Lallia (pianiste), Cyril Baleton (violoniste) et Timothée Oudinot (hautboïste)

    Il s'agissait ce soir de leur 51e concert ! Le trio a à son répertoire quelques 450 arrangements des thèmes les plus célèbres composés pour le cinéma, allant des films des années trente à nos jours.

    La salle est pleine à craquer mais nous sommes arrivés parmi les premiers et donc bien placés.

    ☻ Le Ciné Trio met à l'honneur Ennio Morricone au Temple de Port-Royal

    Au programme de la première partie :

    Les Incorruptibles (Brian de Palma - 1987), Cinéma Paradiso (Giuseppe Tornatore - 1989), Novecento (Bernardo Bertolucci - 1976), Le Clan des Siciliens (Henri Verneuil - 1969), Malèna (Giuseppe Tornatore - 2001), Le Professionnel (Geroges Lautner - 1981), Mission (Rolland Joffé - 1986), Mission to Mars (Brian de Palma - 2000), La Légende du pianiste sur l'océan (Giuseppe Tornatore - 2001), La Califfa (Alberto Bevilacqua - 1970), Mon nom est personne (Tonino Valerii - 1973)

    Dans la seconde partie, après un court entracte, nous avons écouté un medley composé des seules musiques de films de Sergio Leone avec lequel le compositeur a beaucoup travaillé :

    Quartiere (Silvano Agosti - 1987), Il était une fois dans l'ouest (Sergio Leone - 1968), Il était une fois la révolution (Sergio Leone - 1972), Il était une fois en Amérique (Sergio Leone - 1984), Le Bon, la Brute et le Truand (Sergio Leone - 1968).

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    Philippe Barbey-Lallia a demandé à Timothée Oudinot de nous présenter l'instrument dont il a joué pendant cette deuxième partie, le cor anglais. Contrairement à ce que pourrait laisser entendre son nom, l'instrument n'appartient pas à la famille des cuivres mais à celle des bois (celle des hautbois plus précisément).

    ☻ Le Ciné Trio met à l'honneur Ennio Morricone au Temple de Port-Royal

    N'ayant pas tout retenu, je suis allée voir ce qu'en dit Wikipédia. L'origine du nom reste sujet à débat, s'agissant d'un instrument qui n'est pas un cor et qui n'a rien de spécialement anglais puisqu'il est d'origine allemande.

    le terme "cor" s'explique probablement par la forme, semblable à celle des véritables cors (arquée et au pavillon très évasé), de certains des premiers hautbois en fa, comme le hautbois de chasse (oboe da caccia) ;

    quant au qualificatif "anglais", il peut avoir pour origine :

    a) la corruption d'une dénomination française attachée à l'une des formes qu'a connues l'instrument, "cor anglé" (en angle, coudé) ; mais cette explication est contestée par plusieurs auteurs, l'expression "cor anglais" paraissant antérieure à l'introduction de la forme angulaire (vers 1790) ;

    b) une compréhension erronée de l'expression allemande engellisches ou engelisches Horn, "cor angélique", qui renvoie à la ressemblance qu'avait l'instrument avec celui dont étaient dotés les anges dans l'iconographie religieuse, mais qui pouvait aussi signifier "cor anglais" (englisches Horn).

    Par ailleurs, nous avons été bluffés par la prestation de Cyril Baleton au violon dans l'air de "L'homme à l'harmonica" : on aurait juré qu'il jouait de ce petit instrument !

    Voici un petit medley du concert (il se pourrait que la vidéo disparaisse car je ne suis pas vraiment sûre d'être autorisée à la publier...).

    La soirée était présentée par Philippe Barbey-Lallia qui, entouré de deux excellents musiciens, nous a fait passer une très bonne soirée.

    Le prochain concert (samedi 26 novembre) aura pour thème : Suspense...

    J'ai hâte !


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  • Michèle m'a offert hier soir de l'accompagner à la Maison de la Radio pour un concert mi moderne mi classique dirigé par une cheffe d'orchestre nommée à compter de septembre et pour trois saisons Première artiste invitée auprès de l'Orchestre Philharmonique de Radio France.

    Il s'agit de Barbara Hannigan. Celle-ci, née en 1971, a donc 49 ans mais semble encore très jeune. J'ai énormément apprécié sa direction où tout son corps, depuis le bout des doigts jusqu'aux pieds, participe à la musique.

    Concert à l'auditorium de Radio France avec mon amie Michèle

    Il y avait une éternité que je n'étais pas allée à la Maison de la Radio et cela m'a fait très plaisir de redécouvrir son auditorium qui permet à 1461 spectateurs (dixit leur site) d'écouter des concerts.

    Nous étions super bien placées, au premier rang du premier balcon, ce qui m'a permis de prendre ces photos.

    Vous apercevez là, derrière l'orchestre, son grand orgue qui s'est éclairé pendant le premier morceau.

    Concert à l'auditorium de Radio France avec mon amie Michèle

    Au programme, une improvisation à l'orgue sur des thèmes d'Olivier Messiaen par Thomas Lacôte, né en 1982, titulaire de l'orgue de la Trinité, tribune qui fut pendant 60 ans celle de Messiaen.

    Concert à l'auditorium de Radio France avec mon amie Michèle

    Puis, suivait un morceau intitulé Lonely Child pour soprano et orchestre de Claude Vivier (1948-1983). Pour moi, un illustre inconnu mais je ne suis pas spécialiste de musique dite contemporaine. La soprano, c'est Aphrodite Patoulidou, née à Thessalonique en Grèce comme son nom le laisse entendre.

    J'en ai par chance trouvé le morceau sur le net. Si vous cliquez à 6,54 min, vous verrez et entendrez quelque chose de très particulier, comme des borborygmes exécutés à l'aide des doigts de la main par cette soprano tout en nuances.

    La soirée changeait radicalement de ton avec la Symphonie N°26 "Les Lamentations" de Joseph Haydn. Trois mouvements, Allegro assai con spirito (sublime), Adagio et Menuet pour clore le morceau.

    La voici dirigée par Giovanni Antonini avec l'orchestre de chambre de Bâle

    C'est Olivier Messiaen et ses "Oiseaux exotiques" qui terminaient cette soirée musicale. Le compositeur s'est inspiré du chant des oiseaux et des rythmes hindous et grecs. Finis les violons de Haydn : l'orchestre était restreint aux cuivres et aux percussions avec plusieurs xylophones jouant des partitions différentes.

    J'allais oublier le pianiste, et pas le moindre, puisqu'il s'agissait de Bertrand Chamayou. Né à Toulouse en 1981, il a été en résidence à Radio France au cours de la saison 2018-2019.

    Concert à l'auditorium de Radio France avec mon amie Michèle

    Une musique à voir !

    Voici ce morceau joué par PERCURAMA Percussion & RDAM Wind Ensembles, dirigés par Jean Thorel

    Photo souvenir à la sortie du concert : je ne sais pas avoir l'air intelligent !

    Concert à l'auditorium de Radio France avec mon amie Michèle

    La magie des lumières de Paris

    Concert à l'auditorium de Radio France avec mon amie Michèle

    Une excellente soirée : merci Michèle pour la place.


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  • Ce 14 août au soir avait lieu à Châtillon-sur-Seine, une soirée intitulée "Le soldat et les fleurs". Il faut savoir que Châtillon a été promue il y a deux ans au rang de "Ville impériale" du fait du passage de Napoléon dans cette petite ville de Côte d'Or.

    Au programme de cette soirée

    Un concert de la Lyre châtillonnaise
    Un défilé de Grognards par les trois villes, belges et allemande, jumelées avec Châtillon
    Un concert de musique militaire par les Grognards d'Epinal
    une projection sur les murs de la mairie de la vie du Général Testot-Ferry décédé à Châtillon, passionné de botanique et amoureux des paysages du Châtillonnais
    Un feu d'artifice final

    Une belle soirée s'annonçait : c'était sans compter sur une mauvaise météo qui a obligé les Anciens du 18ème Régiment d'Instruction des Transmissions d’Epinal, appelés plus communément les "Grognards" à se replier sur le gymnase de la ville au lieu de faire leur concert en extérieur sur l'esplanade de la Mairie illuminée.

    C'est l'adjointe au maire de Châtillon, à droite sur la photo, qui présente la soirée.

    Concert de musique impériale par les Grognards d'Epinal

    Composée de musiciens en tenue de gendarmes du Second Empire venant de toute la France et plus particulièrement du Grand Est, la Musique des Anciens du 18ème RIT existe depuis maintenant 39 ans. Tous bénévoles, les musiciens qui composent le groupe ont entre 16 et 88 ans, exerçants divers métiers tels que : routier, instituteur, cheminot, étudiant, barman, militaire, fonctionnaire, voire même retraité.

    Repli au gymnase...

    Le morceau d'Ouverture

    Le porte-drapeau n'a pas beaucoup de travail, lui ! Il se tient juste au garde-à-vous.

    Concert de musique impériale par les Grognards d'Epinal

    Vous remarquerez que les pupitres sont décorés par une feuille de papier sur laquelle sont reproduits les deux costumes des Anciens du 18e RIT d'Epinal : celui de Grognard pour les manifestations concernant l'Empire et celui de poilu pour les manifestations concernant la guerre de 14/18.

    Concert de musique impériale par les Grognards d'Epinal

    Le Chef porte un costume différent de celui des musiciens mais tous portent le bonnet à poils (à l'image des soldats de la garde royale d'Angleterre qui ont piqué l'idée à Napoléon après la bataille de Waterloo). Ceux-ci sont maintenant synthétiques mais à l'origine ils étaient fabriqués en peau d'ours.

    Concert de musique impériale par les Grognards d'Epinal

    Présentation des musiciens par le Chef

    Je n'ai pas noté le nom des morceaux que Philippe a filmés mais celui-ci qui fait la part belle au Piccolo m'a bien plu.

    Il y a aussi eu un morceau où ont été mis à l'honneur un cor classique et un cor des Alpes. Ce dernier instrument, en bois même s'il appartient à la famille des cuivres, se présente sous la forme de deux grands tubes qu'il faut assembler pour jouer. Apparu au XIVe siècle, il était initialement utilisé pour communiquer à distance en montagne. 

    Il faut avoir de bons poumons pour le faire résonner !

    Concert de musique impériale par les Grognards d'Epinal

    Hubert Brigand, maire de Châtillon et récemment député, est venu faire un discours et nous rassurer sur la météo pour la suite de la soirée.

     

     Le Chef a confié la baguette lors d'un morceau à un petit aiglon en herbe : c'était mignon.

    Concert de musique impériale par les Grognards d'Epinal

     Le concert s'est terminé par quelques pas de danse entre le maire de Châtillon et l'une des deux cantinières à laquelle le public a été invité à se joindre.

    Concert de musique impériale par les Grognards d'Epinal

    Pour nous, cette soirée s'est terminée là car en sortant la pluie nous a fait fuir.

    Nous avons appris plus tard que la projection et le feu d'artifice avaient été maintenus...


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