• Encore une bonne soirée cette semaine.
    Vous allez dire : elle est tout le temps de sortie...
    et c'est vrai !

    Cette fois-ci, encore une fois aux frais de la Princesse,
    en l'occurence l'Ambassade de Chypre via l'Office du Tourisme.

    Merci les 2 Philippe !


    Le lieu : prestigieux, puisqu'il s'agit de la Maison de l'Unesco.

    Ca sert d'avoir des relations !

    Au loin, la tour Eiffel bleue du Conseil de l'Europe.
    Ca ne durera pas la vie alors on en profite...



    Allez, je triche : de plus près !


    Tour Eiffel bleue par earthworm


    L'immense salle de l'Unesco est en béton armé.
    L'acoustique y est néanmoins excellente.



     

    Le piano, c'est un Steingraeber et Söhn (honnêtement je ne connais pas
    mais ça doit être top je pense...)
    et le pianiste, c'est Cyprien Katsaris,
    né à Marseille en 1951 de parents chypriotes.
    Il commence, (tout comme moi !), à apprendre le piano à l'âge de 4 ans.
    Inutile de vous dire que c'est là notre seul point commun...


    Je ne le connaissais pas mais je me souviendrai maintenant de son nom
    comme celui d'un très grand interprète, sympathique de surcroît.
    Il présente chaque morceau et établit ainsi un réel lien avec son public.


     

    Au programme, une grande ouverture sur le monde

    avec "La Reine de Chypre" de Lully pour la France,
    Konstantinos Stylianou (très contemporain)... pour Chypre,
    Istvant Hovarth Thomas (1945) pour la Grèce,
    Joseph Haydn pour l'Autriche,
    Frantz Liszt pour la Hongrie,
    Anton Dvorak pour la République Tchèque,
    Frédéric Chopin pour la Pologne,
    Edward Grieg pour la Norvège,
    Kiyoshige Koyama (1914) pour le Japon,
    Piotr Ilyitch Tchaïkovsky pour la Russie,
    Manuel M. Ponce pour le Mexique
    et Louis Moreau Gottschalk pour les Etats-Unis d'Amérique.

    Ouf !

    "Csardas obstiné" de Franz Listz (1811-1886)

     
    des applaudissements mérités



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  • Pour écouter, cliquer ICI
     
    Vu d'ici, ça fait tout petit...


     
    et pourtant, ce sont bien quelques 55 000 franciliens
    qui sont venus à ce grand rendez-vous annuel de la musique lyrique.
    D'ailleurs, le coude à coude dans le métro présageait l'événement...



     
    Au programme ce soir, une grande oeuvre de Verdi : Nabucco,
    opéra, en quatre actes créé, le 9 mars 1842, à la Scala de Milan.

    L'histoire se passe en 586-587 avant Jésus Christ
    entre les Hébreux et les Babyloniens
    qui ont à leur tête le célèbre Roi Nabuchodonosor.


    Nabuchodonosor a vaincu les Hébreux et règne sur Jérusalem.
    Cependant, Fenena, sa fille, est prise en otage par Zaccharie, le grand prêtre des Hébreux qui veut ainsi contraindre Nabucco à rendre la liberté à son peuple.


    Cet opéra est un épisode biblique de l'esclavage des juifs à Babylone.
    Il marque le début de la première diaspora.

    Nabuchodonosor, pas un tendre...
    Ici, croqué par François-Xavier Fabre en 1787
    en train d'ordonner le massacre des enfants de Sédécias sous les yeux de leur père.



     
    Et maintenant quelques images du spectacle.

    Ce qu'on n'a vu que de très loin avec des
    Fenena, la fille de Nabuchodonosor et Ismaël, le juif : ils sont amoureux bien sûr.


     
    Pas plus tendre que son père, Abigaille, la seconde fille de Nabucco,
    vient de ravir la couronne à celui-ci qui est devenu fou...



     
    Le choeur des esclaves chante le très célèbre air "Va, pensiero"
    dont vous entendez la musique
    .



     
    Nabucco, ayant retrouvé sa lucidité et repentant, brise la statue de Baal.
    J'en ai sursauté de surprise !


      
     
    Alors, cette musique, avouez que vous l'aviez déjà entendue !

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