• Il y avait longtemps que je n'avais pas regardé cette émission - Karambolage - de la chaîne Arte, toujours très intéressante et présentée de façon ludique (elle passe le dimanche soir entre 19h30 et 19h40).

    En voici le dernier épisode

    Pour connaître la réponse à la devinette de ce jour, revenez me voir dimanche prochain car je n'ai pas réussi à la décrypter !


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  • Nous venons comme chaque année de recevoir les vœux de Jérôme Coumet, le maire du 13ème arrondissement de Paris, et la carte est trotro belle alors je la partage !

    Elle a été dessinée par Bénédicte Guettier, auteure de livres pour enfants publiés à L'école des Loisirs ou chez Casterman, dont la célèbre série des Trotro.

    Trotro Bonne Année 2024

    Trotro Bonne Année 2024

    Trotro Bonne Année 2024

    Merci Monsieur le Maire !


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  • Vous savez sûrement que j'adore les légendes, non ?

    Et si l’apparition du champagne sur les tables du monde entier comme vin de fête et de prestige était due – par un effet boule de neige historique – à un acte de bravoure d’un esclave chypriote ?

    Si la légende est belle sur le papier, la vigne était cultivée bien avant qu’il y ait des comtes sur le territoire qui deviendra la Champagne...

    C’est, en tout cas, ce que raconte Alexandre Assier (1821-1906) dans son ouvrage "Légendes, curiosités et traditions de la Champagne et de la Brie" : l’histoire se serait déroulée vers 1250, et c’est Thibaut IV de Champagne (1201-1253) qui en est au centre.

    ☻ L’esclave qui aurait introduit la vigne en Champagne (selon Alexandre Assier)

    S’étant lié d’amitié avec la reine Alix (fille d’Henri II de Champagne, l'oncle de Thibaut IV), souveraine de Chypre, il se serait fréquemment rendu sur place.

    Médaillon par Masaccio

    Là, il aurait sauvé la vie d’un jeune esclave, Saleb, qui allait être tué pour avoir voulu revoir son amie d’enfance, et s’être de ce fait introduit dans les appartements de la reine. 

    Celui-ci le lui revaudra en le sauvant de la noyade alors que le comte embarquait pour revenir en France. Touché par la bravoure du jeune homme, Thibaut IV ramena le jeune Chypriote en Champagne.

    Mais, coupé de son île natale et, surtout, de sa bienaimée, le jeune homme avait du mal à s’acclimater à nos contrées. Thibaut s’aperçut du désarroi du jeune homme et l’autorisa à retourner à Chypre pour aller chercher sa promise et revenir avec elle. Saleb partit donc et pendant deux ans, il ne reparut point. Thibaut finit par se résoudre à la perte de son esclave. Mais celui-ci revint finalement et, avec lui, sa promise.

    En remerciement, la jeune femme offrit au comte une rose de Chypre (plus probablement une rose de Damas proche de l'île de Chypre) qui deviendra la célèbre rose de Provins, mais ceci est une autre histoire...) et Saleb, lui, rapporta un cep de Chardonnay. Il fut planté et prospéra permettant ainsi, nous dit Alexandre Assier, aux « coteaux incultes et infertiles de la Champagne » de se convertir « en riches cépages auxquels nous devons ce vin […] »

    Évidemment si tout cela est joli sur le papier, la réalité est tout autre.

    On sait que la vigne était cultivée en Champagne et alentours bien avant les années 1200. Les recherches de l’archéologue Aurélien Sartou, sur le lieu-dit « Le Port » à Dienville, en attestent. Se trouvait là le site d’une villa romaine du Ier siècle dans laquelle on a trouvé des restes de matériel végétal (sarments, pépins) et des fosses de plantation. Il y avait donc des vignes dans l’Aube au Ier siècle de notre ère et à cette époque, il n’y avait pas encore de comte de Champagne...

    La véritable histoire du Champagne, vous pouvez la lire en cliquant ICI.

    J'aime les légendes !


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  • Arte est une chaîne que je regarde très régulièrement mais parfois je trouve qu'on y passe et repasse d'excellents films, certes, mais un peu trop fréquemment. Ainsi "Sur la route de Madison" qui passait avant-hier et que j'ai revu pour la énième fois. Tel n'était pas le cas hier soir avec le film de Terry George sorti en 2017, La promesse, qui se déroule en 1914 et que j'ai découvert avec bonheur.

    J'ai énormément aimé le film "La promesse" diffusé sur Arte hier soir.

    À Constantinople où il vient d'arriver de son village du sud de la Turquie pour y suivre des études de médecine (financées par une promesse de mariage), Mikael Boghosian (Oscar Isaac) rencontre Ana Khesarian (Charlotte Le Bon), arménienne comme lui, dont il tombe rapidement amoureux. Charlotte quant à elle, est en couple avec un reporter de guerre américain, Chris Myers (Christian Bale) qui s'investit énormément dans son travail. Mais bientôt, l’Empire ottoman s’en prend violemment aux minorités ethniques, notamment les Arméniens. Cette fresque poignante et romanesque aborde de front le génocide arménien perpétré entre 1914 et 1915.

    La bande-annonce

    La chaîne prévenait qu'on y voyait des images dures pouvant choquer certains téléspectateurs et c'est vrai. Cependant, j'ai beaucoup appris sur cette période de l'histoire en regardant ce film dont l'histoire est prenante et jouée par d'excellents acteurs. Il faut dire que depuis que Philippe m'a acheté une tablette, je presse souvent le bouton "pause" pour m'informer plus sur un sujet ou sur un autre... Je précise que je ne fais "pause" que quand je suis seule devant le petit écran !

    Pratique, non ?

    Le génocide arménien a coûté la vie à environ un million deux cent mille Arméniens d'Anatolie et d'Arménie occidentale.

    Les six provinces arméniennes

    J'ai énormément aimé le film "La promesse" diffusé sur Arte hier soir.

    En septembre 2023, le génocide est reconnu par trente-trois pays. Comme vous le savez, il est toujours nié par la Turquie, l'Azerbaïdjan et le Pakistan.

    J'ai énormément aimé le film "La promesse" diffusé sur Arte hier soir.

    La diaspora arménienne aujourd'hui

    J'ai énormément aimé le film "La promesse" diffusé sur Arte hier soir.

     

    A voir ou à revoir en replay jusqu'au 18 janvier


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  • C'est parti pour le Noël 2023 !

    Aujourd'hui 16 décembre, Arlette a choisi de nous offrir comme cadeau

    un spectacle de cirque au théâtre Sylvia Monfort

    en compagnie de notre amie Michèle. Direction donc le XVe arrondissement où se trouve ce théâtre créé d'abord sous la forme d'un chapiteau en 1977 et désormais construit en dur depuis 1992 sur la rampe d'accès des anciens abattoirs de Vaugirard voisinant le parc Georges Brassens que nous connaissons bien.

    La rue Brancion est ornée de lumières en cette époque festive.

    Le Noël d'Arlette : 23 fragments de ces derniers jours au Théâtre Sylvia Monfort

    L'entrée du théâtre au N°106 de la rue Brancion jouxte un ancien bâtiment des abattoirs portant des bas-reliefs sculptés comme ceux-ci représentant respectivement Camille Leblanc, créateur du Centre Hospitalier Vétérinaire Frégis en 1836, et Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, professeur au Museum National d'Histoire Naturelle.

    Le Noël d'Arlette : 23 fragments de ces derniers jours au Théâtre Sylvia Monfort

     Sur la grille donnant accès au théâtre, le programme de l'année 2023-2024

    Le Noël d'Arlette : 23 fragments de ces derniers jours au Théâtre Sylvia Monfort

     Et voici le théâtre proprement dit : il se présente sous forme d’une pyramide hexagonale métallique de vingt-trois mètres de haut.

    Le Noël d'Arlette : 23 fragments de ces derniers jours au Théâtre Sylvia Monfort

     A l'intérieur, un espace pour la consommation où l'on retrouve Arlette

    Le Noël d'Arlette : 23 fragments de ces derniers jours au Théâtre Sylvia Monfort

    Le spectacle s'intitule "23 fragments de ces derniers jours".

    Il est né de la rencontre en 2018 de la circographe Maroussia Diaz Verbèke avec le collectif brésilien Instrumento de Ver. Ils et elles sont fakir, trapéziste, ex-gymnaste, danseurs de frevo et de funk, et accompagnés d'une foule d'objets : papier bulle, bouteilles en verre, jouets pouet pouet, ballons de baudruche... Créé entre le Brésil et la France, ce spectacle a permis de tenir pendant ces dernières années où tout se cassait comme du cristal.

    Le spectacle est formé de 36 saynètes égrenées dans le désordre, présentées alternativement par l'un ou l'autre des six artistes en brésilien puis traduites en français. J'ai beaucoup aimé ce mélange des langues, celle qui chante avec celle qui permet au public de comprendre.

    Ci-dessous une petite vidéo qui montre qu'on peut aussi parler avec les pieds !

    Les objets que les artistes manipulent sont autant d'exemples de comment les choses les plus ordinaires peuvent être détournées pour en jouer, avec toujours pour objectif le dépassement de soi. On est dans un cirque oui ou non ?

    Et en jouer, c'est ce que les artistes font à merveille !

    Si au début on est un peu perdu dans le message que la troupe veut faire passer (délitement du Brésil sous le régime de Bolsonaro), on accroche très vite au spectacle par la suite, chaque artiste intervenant chacun dans sa spécialité.

     Pour dire la résilience et la joie malgré les accidents, quoi de mieux que la danse et la musique, surtout quand il s’agit de parler de l’histoire du Brésil et des Brésiliens ? 23 Fragments… se présente de prime abord comme une chorégraphie de cirque, presque une performance. Sur un tapis circulaire pris entre quatre gradins, les six interprètes enchaînent des tableaux qui sont autant d’allégories de vie, individuelle ou collective.

    Équilibre sur bouteilles, fakirisme sur Legos, acrodanse, l’ancrage des corps dans le sol est évident. Le traitement est ludique : on a l’impression d’être face à un tapis de jeu, et les objets mobilisés, s’ils n’appartiennent pas tous au monde de l’enfance, sont détournés de leur usage habituel, ce qui produit des décalages cocasses. La fin du spectacle voit les artistes prendre de la hauteur : danse suspendue, sangles, trapèze, et un étrange agrès fait de guirlandes de bouteilles. Les figures aériennes redonnent alors de la vigueur à un spectacle qui menaçait de patiner, ayant épuisé ses possibilités au sol.

    J'ai été frappée par l'importance du son dans ce spectacle, le son que fait le papier bulle quand on l'écrase, celui des tessons de bouteille sur lesquels une artiste se risque à marcher, celui qui fait rire des jouets pouet pouet ou encore celui des ballons de baudruche qui éclatent entre deux bouches qui se rapprochent...

    Ce qui m'a frappée aussi c'est la très grande coordination entre les artistes afin que tout se passe à la seconde près de façon à ce que le spectacle soit réglé comme du papier à musique.

    Du très grand professionnalisme !

    Les photos étaient interdites bien sûr et les sonneries de téléphone déconseillées mais la troupe nous a gentiment invités au milieu du spectacle à prendre une photo.

    Sympa je trouve !

    Le Noël d'Arlette : 23 fragments de ces derniers jours au Théâtre Sylvia Monfort

    Le public installé sur scène est venu se mêler aux artistes lors des applaudissements qui ont été fournis.

    Le Noël d'Arlette : 23 fragments de ces derniers jours au Théâtre Sylvia Monfort

    Nous avons terminé la soirée dans un restaurant voisin tous les quatre et nous sommes dits...

    A l'année prochaine !


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