• Mon amie Michèle m'a conviée aujourd'hui à un spectacle offert par la Mairie de Paris.

    Centenaire de la première guerre oblige, c'est à un spectacle intitulé "Le Cabaret des Poilus" de la Compagnie "Sans Lézard" que nous avons assisté dans la grande salle des fêtes de l'Hôtel de Ville. Trois jolies comédiennes-chanteuses et trois musiciens alternent chansons et sketchs pour le plus grand plaisir des spectateurs.

    Le Cabaret du Poilu à la Salle des Fêtes de L'Hôtel de Ville de Paris

    Le spectacle, qui se joue depuis 2014 mêle le répertoire du café concert de l'époque à celui des tranchées et de la chanson française, redécouvrant la terrible réalité de la grande guerre : une manière pour les comédiens de rendre hommage à tous les Poilus, ainsi qu'à leurs femmes et à leurs enfants.

    La salle était pleine à craquer, les enfants des écoles ayant même été invités à venir applaudir les comédiens.

    Le Cabaret du Poilu à la Salle des Fêtes de L'Hôtel de Ville de Paris

    La première chanson entonnée, accompagnée au piano et à la contrebasse, est célèbre : "Viens Poupoule", créée en 1902 à la Scala par Mayol.

    Le samedi soir après l'turbin
    L'ouvrier parisien...

    Viens, Poupoule !, Viens, Poupoule ! viens !
    Quand j'entends des chansons
    Ça me rend tout polisson
    Ah !
    Viens, Poupoule !, Viens, Poupoule ! viens !
    Souviens-toi que c'est comme ça
    Que je suis devenu papa.

    Le spectacle aborde beaucoup de thèmes comme celui de la vie dans les tranchées : avec la chanson de Théodore Botrel "Ma p’tite Mimi, ma p’tite Mimi, ma mitrailleuse" sur l'air de la petite Tonkinoise.

    Evidemment, la troupe a chanté "La Madelon", une chanson destinée à rendre supportable la situation du soldat. Le public, enthousiaste, en est allé de la chansonnette...

    La vie des femmes seules à Paris : "La môme aux poilus", une chanson de Gaston Gabaroche

    On m'appelle la môme aux poilus ; quand j'en vois mon cœur est ému
    Y'a rien à faire, les militaires sont des costauds qui me collent à la peau
    J'aime les soldats, et tout ce qu'on dira, entre nous, j'm'en fous
    Je pourrais comme les honnêtes femmes, en choisir un pour l'épouser
    Mais franchement mesdames, un seul c'est vraiment pas assez
    Si j'obtenais le consentement, j'épouserais tout un régiment !

    Le travail des femmes pendant la guerre : "Nous sommes les tourneuses d'obus"...

    Abordés également les thèmes de la vie chère, des maris (ou les amants) morts, du soldat inconnu (et de sa femme !), des enfants orphelins, et enfin l'arrivée des américains...

    ◄►◄►◄►◄►

    La bande annonce du spectacle 

    Un spectacle de grande qualité (l'accompagnement musical était top et les voix des chanteuses très agréables), avec quelques longueurs tout de même. Nous l'avons bien apprécié toutes les deux.

    Dans un prochain post, la visite des salons de l'Hôtel de Ville...


    votre commentaire
  • Hier, j'étais à la Comédie Saint-Michel pour voir une pièce de Musset, et aujourd'hui nous étions à l'Alhambra (un théâtre du quartier de la république) pour aller applaudir Marcel Amont.

    Un week-end bien rempli !

    Marcel Amont à l'Alhambra avec la Mairie de Paris

    Quand j'étais jeune, c'était le chéri de ma grand-mère, un fantaisiste plein de peps qui chantait des chansons drôles ou poétiques.

    Aujourd'hui, ses cheveux ont blanchi mais il est toujours droit comme un I et garde sa bonne humeur et son optimisme. En un peu plus d'une heure de spectacle, il nous parle de ses débuts, de ses parents béarnais (le papa "coco" et la maman "catho" : il en a fait une chanson très drôle) pas vraiment désireux d'avoir un fils qui monte sur les planches ("c'est pas en chantant que tu pourras avoir une retraite, Marcelou"), de son accent qu'il a dû "gommer" avant de monter à Paris et de ses rencontres avec les plus grands noms de la chanson.

    Un homme qui a su rester simple malgré le succès qu'il a eu tout au long d'une carrière qui a véritablement débuté avec le succès de son premier disque, Escamillo.

    Il faut le voir à l'époque faire le mariole sur la scène pour imiter un torero (car Marcel Amont ne se contente pas de chanter, il a toujours eu et a encore une vraie présence sur scène).

    Il passe ensuite à l'Olympia en première partie d'Edith Piaf : d'abord engagé comme « supplément au programme », il est sacré « révélation de l'année » et termine cinq semaines plus tard en deuxième position sur l'affiche.

    Il accompagne le récit de sa vie d'artiste d'anecdotes, de chansons (les siennes ou celles des autres), nous parle de ses rencontres (Charles Trénet, Édith Piaf, Jacques Brel, Charles Aznavour Georges Brassens, Claude Nougaro, la liste est longue...) le tout avec émotion, rires ou sourires, et surtout avec la vitalité qui le caractérise tant.
     
    Tout le monde se souvient de la chanson du "Mexicain", écrite par Charles Aznavour pour lui,
     
     
    et de "Bleu blanc blond", ses tubes des années 60.
     
     
     Le 13h de Tf1 lui a consacré une émission car Marcel Amont vient de sortir un nouvel album intitulé "Par-dessus l'épaule" en collaboration avec Charles Aznavour, Alain Souchon, Francis Cabrel et Maxime Leforestier et s'apprête à partir en tournée en 2019.
     
     
    Comme dit Philippe, un spectacle qui tient la route : nous avons passé une bonne après-midi.
     
    Bravo Marcel !

    votre commentaire
  • Décidément, nous allons devenir des habitués du 13ème Art, le nouveau théâtre de la Place d'Italie... Le théâtre, situé à seulement un quart d'heure à pied de chez nous, semble être un bon moyen d'entraîner Philippe - un tantinet casanier sur les bords, non... ? - à sortir un peu de l'appartement.

    Une excellente après-midi aujourd'hui avec la prestation de Thomas Monckton qui fêtait ce dimanche la "dernière" (il a fait avec ce spectacle 306 représentations de par le monde) de son spectacle intitulé "The pianist".

    Après avoir attendu une bonne demie-heure que la salle ouvre enfin ses portes (le spectacle précédent avait pris du retard...), nous voici bien installés dans les premiers rangs de la grande salle.

    Pour tout décor, un rideau noir, un lustre en cristal et un piano à queue que l'on devine sous une housse.

    Dès le début du spectacle le ton est donné : Thomas Monckton, qui n'est pas seulement mime, utilise ses qualités d'acrobate pour s'introduire sur scène en passant par un minuscule orifice percé dans le rideau, pour la plus grande joie des enfants venus nombreux assister au spectacle.

    Et c'est parti pour une heure de rires ou de sourires !

    Vêtu du costume queue-de-pie de rigueur pour les concerts, le mime néo-zélandais fan du mime Marceau - il a étudié le mime à l'Ecole internationale de théâtre Jacques Lecoq à Paris - va lutter contre toute une série de contretemps (le clavier qui ne veut pas s'ouvrir, le tabouret qui fait des siennes, le piano qui perd un pied...) sans perdre une seule minute son flegme britannique.

    Un vrai parcours du combattant...

    On s'est vraiment régalés.


    votre commentaire
  • Hier soir - pour fêter l'anniversaire de Philippe - nous sommes allés voir le spectacle d'Arturo Brachetti dans le tout nouveau théâtre de la Place d'Italie, le 13ème Art.

    Après avoir fermé il y a une bonne dizaine d'années et surtout après une mobilisation virulente des habitants du quartier qui se sont regroupés en association de défense "Sauvons le Grand Ecran", le cinéma Gaumont Grand Ecran Italie 2 - dont on craignait la reconversion en centre commercial -, a en effet trouvé repreneur en la personne des producteurs québécois de "Juste pour rire".

    Le complexe réunit deux salles de spectacles (une grande de 900 places et une petite de 130 places), un studio audiovisuel, un espace bar/restauration et insiste sur son ouverture culturelle. On pourra en effet y voir des spectacles d'humoristes, de clowns, de théâtre, de musique et même de danse ou de cinéma.

    Il faut descendre des escaliers pour accéder au hall d'entrée du théâtre qui se trouve installé dans les sous-sols du Centre Italie 2.

    Arturo Brachetti au 13ème Art

    Arturo Brachetti, l'artiste qui change de costume à la vitesse de la lumière !

    Arturo Brachetti au 13ème Art

    Arturo Brachetti vient d'avoir 60 ans et pourtant il est aussi svelte que dans sa jeunesse quand il commença à se produire au Paradis Latin dirigé par Jean-Marie Rivière. A l'époque, il présenta un spectacle où il exerçait ses talents de transformiste avec 6 costumes différents. Actuellement, il en change d'innombrables fois pour incarner jusqu'à 50 personnages dans une soirée.

    A cela Arturo Brachetti adjoint des talents de mime, de faiseur d'ombres chinoises, de créateur de saynètes en sable etc etc...

    L'artiste nous a ouvert les portes de sa maison et nous a embarqués dans ses rêves et ses fantaisies pour 1h30 de spectacle sans entracte : sa maison - une maquette sur la scène - devient le théâtre dans lequel il se transforme en cette galerie de personnages issus de son imagination, dans une série de numéros qui nous ont enchantés.

    Nous étions aux première loges...

    Arturo Brachetti au 13ème Art

    Arturo Brachetti commence sa tournée en France par la capitale mais se produira sur les scènes de province jusqu'à fin janvier (pour info, il passera au Zénith de Dijon le 16 janvier...) avant de retourner enchanter les spectateurs italiens jusqu'à fin avril.

    Il a la pèche Arturo Brachetti !

     


    votre commentaire
  • Mercredi dernier nous sommes allés au cirque grâce à la Mairie de Paris. Une trentaine d'années que nous n'étions allés, ni l'un ni l'autre, voir un tel spectacle (Philippe et Laure y avaient emmené leurs filles quand elles étaient petites et je crois me souvenir que pour moi cela remonte carrément à mon enfance !) et ma foi nous y avons trouvé, à la fois de la tradition et du changement.

    Le Cirque Arlette Gruss est installé pour l'hiver sur la Pelouse de Reuilly ainsi que deux autres cirques. S'il est de taille plus modeste que le Cirque Pinder, il n'en n'est pas moins réputé.

    Cirque Arlette Gruss

    ► 1985 : la première tournée du cirque Arlette Gruss, baptisé pour la circonstance "Le Cirque de France", se passe en Irlande : une véritable galère avec des emplacements boueux et un public rare.

    Après des débuts un peu difficiles en France, le cirque s’installe pour la première fois à Paris en décembre 1989 sur la pelouse de Reuilly. C'est Georgyka Kobann, le mari d'Arlette Gruss, qui s'occupe des panthères : ce sera l'un des atouts maîtres du cirque.

    ► 1992 : le cirque reçoit le Grand Prix National du cirque et accueille le gala de La Presse.

    ► 1997 : Arlette Gruss est nommée Chevalier de la Légion d’honneur sur proposition d’Alain Juppé.

    ► 1999 : Roberto Rosello est choisi pour créer les costumes.

    ► 26 décembre 1999 : le tournant du siècle a bien failli marquer la fin du cirque Arlette Gruss. Lothar, ce terrible ouragan, frappe la France détruisant tout sur son passage. Le cirque Arlette Gruss n’y échappera pas mais par chance on ne déplorera aucune victime humaine ni perte d’animaux.

    ► 2 janvier 2006 : partie après avoir courageusement lutté contre la maladie Arlette Gruss s’éteint dans sa maison de La Fontaine-St-Martin où le cirque a installé ses quartiers d’hiver.

    Cirque Arlette Gruss

    ► Janvier 2009 : On connaît la passion de Gilbert Gruss pour la matériel, le beau matériel de cirque. A Bordeaux, il installe un nouveau chapiteau, la Cathédrale. Une toile de PVC tendue sur dix mâts, longueur 83 mètres, largeur 49. La salle de spectacle est installée au milieu entre les coulisses et le hall d’entrée. Asteo a assuré les études techniques, AB2CS la façon et Anceschi les structures métalliques.

    ► 15 janvier 2010 : La Légende, 25 ans, dans l’histoire du cirque c’est une durée tout à fait respectable. Le Radio Circus de la famille Gruss n’avait vécu que 7 ans et le Grand Cirque de France à peine plus. Le cirque Arlette Gruss est une de plus belles entreprises d’Europe, un établissement que tous les amateurs viennent visiter de toutes l’Europe.

    ► 2011 : toujours soucieux d’améliorer les installations Gilbert a monté un nouveau gradin avec deux entrées et un maximum de places face à la piste.

     ◄►◄►◄►◄►

    C'est Noël au Cirque Gruss.

    Cirque Arlette Gruss

    Le chapiteau se remplit doucement, à la faveur des billets gratuits de la Mairie... Il y a pas mal d'enfants : nous sommes mercredi.

    Cirque Arlette Gruss

    De la tradition donc avec les clowns, les numéros mettant en scène les animaux, les équilibristes, les jongleurs..., mais leur présentation est modernisée par des jeux de lumières et rythmée par la musique.

    La parade est superbe : on peut y admirer les costumes créés par Roberto Rosello, le designer choisi par Arlette Gruss depuis 1998 pour habiller tous les artistes (il faut un an pour les préparer...).

     Roberto Rosello à la planche à dessin

    Cirque Arlette Gruss

    Impossible de faire de bonnes photos quand on n'est pas pro à l'intérieur du chapiteau où la lumière est tamisée mais ce petit film maison rend très bien compte du spectacle que nous avons pu voir.

    Une parenthèse bien agréable


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique