Séjour du 7 au 14 mars 2015
Des vacances d'autant plus agréables qu'elles n'étaient pas prévues au programme !
Comme il y a quatre ans, nous prenons ce samedi matin la direction de La Garde en Oisans où mes cousins ont réservé comme chaque année à la même époque une location qui, par chance, peut accueillir sans se marcher dessus, 4 personnes.
Le village de La Garde se trouve au sud est de Grenoble, dans la vallée de la Romanche. Pour y accéder depuis la petite ville de Bourg d'Oisans, il faut prendre une route en lacets bien connue des coureurs du Tour de France pour sa pente raide et ses 21 lacets (merci André pour la conduite !).
Le village de La Garde se trouve au niveau du lacet N°16.
Un petit café-restaurant indique que la Sarenne, affluent de la Romanche, y a fait son lit.
Notre gîte, le Préoula, est tenu par Bernard et Josiane Thébault, des hôtes tout à fait charmants.
Voici le chalet où nous allons crêcher pendant 8 jours : pas désagréable, non ?
Le top du top, c'est la vue dont on jouit depuis le balcon : un dépaysement assuré pour les parisiens que nous sommes d'autant plus que, comme vous pouvez le constater, le beau temps est au rendez-vous !
Un petit coup de zoom...
Notre chambre, donnant sur l'arrière du chalet, est éclairée par un velux et est joliment décorée.
Quant à la cuisine, elle possède tout le confort moderne devenu nécessaire aux consommateurs que nous sommes tous devenus : lave-vaisselle et lave-linge etc etc... Bref, c'est un gîte où on se sent un peu comme chez soi !
Un petit apéritif pour fêter notre arrivée
Toujours souriante ma cousine : un vrai plaisir pour le photographe
Depuis l'arrière du chalet on a vue sur le cadran solaire de l'église (celle-ci date du XIème siècle mais a été reconstruite au XVIIème siècle puis restaurée au début du XIXème siècle). Le cadran date de 1677 mais il a subi une restauration en 2000 car il avait été badigeonné d'ocre jaune.
Une inscription y figure, pas très réjouissante...
Depuis le cimetière jouxtant l'église (remarquez son élégante grille en fer forgé : j'en ai remarqué de semblables un peu partout aux environs), on a une belle vue sur les montagnes.
Le village possède un lavoir, très restauré mais il a son charme.
et une citerne dite "des Epicotes" située le long de la route (destinée depuis les temps les plus anciens à fournir de l'eau aux habitants : deux seaux par jour). Bien sûr, celle-ci a aussi subi une restauration.
Chemin faisant on arrive près de la Sarenne : celle-ci dévale de la montagne sous la forme d'une jolie petite cascade (elle alimentait autrefois un ancien moulin) et passe ensuite en contrebas de la route sous un petit pont.
Le pont étant encore enneigé et des plaques de glace peu avenantes, m'ont décidée à ne pas m'y risquer avec mon bel appareil : prudence est mère de sûreté !
Ici prend fin la visite de ce petit village de 113 âmes ( en 1793 on recensait 476 habitants mais en 1990 il n'en restait plus que 52...).
Au fait, les habitants de La Garde sont appelés les Gardillons et les Gardillonnes, d'où le titre de ce petit article. Vous me direz : "on est bien avancés avec ça !" mais moi, j'aime bien la précision.
La suite très bientôt...