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Publié par Tolbiac204

 Grâce à la médiathèque numérique de Dijon, j'ai regardé cette semaine un film qui m'a emballée : Cessez-le-feu d'Emmanuel Courcol, un réalisateur que je découvre avec bonheur.

Cessez-le-feu

C'est pour rendre hommage à son grand-père que le scénariste, dont c'est le premier long-métrage, a eu le désir d'aborder cette période historique.

Emmanuel Courcol jette un regard tendre et cruel sur les traumatismes psychologiques liés à la Grande Guerre, un sujet peu traité jusqu'alors.

.Nul n'est besoin de vanter le talent de Romain Duris (dont je suis fan) qui campe ici le personnage de Georges, un capitaine commandant une unité. Les premières images du film sont effroyables : filmées depuis une grue, elles montrent l'horreur des tranchées dans lesquelles les soldats servent de chair à canon. C'est là que meurt sous ses yeux son frère Jean dont on ne retrouvera jamais le corps déchiqueté.

Et puis il y a Marcel, admirablement joué par Grégory Gadebois, cet autre frère rendu mutique par l'horreur de ce qu'il a vécu.

Nous retrouvons Georges et Marcel quelques années plus tard, en 1923, chez leur mère, dans une campagne paisible en apparence. Marcel y suit avec application les cours de langue des signes prodigués par Hélène (Céline Sallette) à la demande de sa mère. Georges, toujours tourné vers sa propre souffrance psychologique, entretiendra avec celle-ci une relation amoureuse mais tourmentée. Et puis il y a Madeleine, la fiancée de Marcel, touchante, courageuse, et bienveillante : le rôle est tenu par la merveilleuse Julie-Marie Parmentier dont le jeu est tout en subtilité.

Allez, on regarde la bande-annonce !

Merci la médiathèque de Dijon !

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