☻ Vacances à Biarritz (2018) : Découverte de la ville
28 avril au 5 mai 2018 - Les amis d'André et Evelyne qui habitent à Biarritz nous ont fait un beau cadeau : ils nous ont invités tous les quatre à séjourner chez eux gratis pro deo dans leur appartement de la Résidence "Milady Cottage".
Il s'agit d'une copropriété située face à la mer, faite de petits immeubles d'un seul étage dans le style basque, aux faubourgs de Biarritz.
Bon : la mer, il faut la deviner sur cette photo car hélas nous n'avons pas eu le temps espéré. En fait, c'est surtout la chaleur qui a manqué...
Par ailleurs nous avons tout de même pu bien profiter des richesses de cette belle région.
Découverte de la rade de Biarritz parsemée de rochers de grès rose
Le Port des pêcheurs : c'est ici qu'on trouvait autrefois les baleiniers. Aujourd'hui, il est voué à la navigation de plaisance et aux écoles de plongée sous-marine.
Des tamaris, en veux-tu en voilà ! Ils cachent ici en partie le rocher de l'Atalaye.
De l'autre côté de la rade, à la pointe Saint-Martin, le phare : il guide les pêcheurs depuis le 1er février 1834. Il est possible d'y monter mais le froid de ce jour n'y invite pas vraiment...
Vos gueules les mouettes !
Le célèbre rocher de la Vierge est envahi par les touristes... Il était apprécié des baleiniers qui y guettaient l'arrivée des cétacés.
André a mis un couvre-chef : il y a un petit vent frais...
Curieuse trouée dans ce rocher de grès calcaire buriné par les flots : on se croirait à Etretat !
Au milieu de la roche, à l'horizon..., cherchez le phare !
Depuis 1864, la Vierge (achetée à l'exposition franco-espagnole de Bayonne - aux ateliers Ducel de Bordeaux), y a été installée. Elle commémore le retour miraculeux de baleiniers biarrots, pris dans une tempête. Pourtant proches de la côte basque, ils n'arrivent pas à rejoindre le Port vieux de Biarritz et voient la mort arriver. En plein désespoir, ils sont éblouis par une lumière... ils la suivent et rentrent pour la plupart sains et saufs à terre.
Bientôt le Rocher de la Vierge est joint à la terre ferme par une passerelle en bois construite sur ordre de Napoléon III. Plus tard, elle cède. On dit que ce sont les ateliers d'Eiffel qui reconstruiront en 1887 celle sur laquelle on marche aujourd'hui.
Sur ce rocher, une croix en hommage aux marins de "La Surprise" décédés en 1897...
Tout au bout de la promenade, le large
Pour en savoir plus sur le rocher de la Vierge, une petite vidéo de 6 minutes
De l'autre côté du promontoire...
Photo André au zoom
Située entre le rocher de la Vierge et la côte des Basques, la Villa Belza de style néo-moyenâgeux (belza signifie "noir" en basque) a été construite à la fin du XIXème siècle. Elle a servi de décor pour des films, elle a été cabaret russe et vu des fêtes mémorables ; elle a survécu à deux incendies et après avoir été laissée à l'abandon elle a été restaurée et divisée en appartements.
Une vue imprenable... Les prix les plus chers de tout Biarritz !
Un dernier regard sur le rocher de la Vierge au travers des tamaris qui sont très nombreux dans Biarritz
La plage du Port vieux sous le soleil : sympa cette terrasse de café !
La vue imprenable de la Villa "Le Goéland"
C'est en 1903 q'un industriel lillois entiché de Biarritz et de ses mondanités fait construire cette villa avec ses deux tourelles en poivrière, sa toiture découpée et ses 650 mètres carrés sur quatre niveaux.
Toujours la Villa Belza...
Dans le centre ville, de très beaux immeubles, souvent de style basque, mais pas que...
Les tamaris sont parfois très tortueux...
Avant de rejoindre l'église Sainte-Eugénie près de laquelle nous avons laissé la voiture, nous passons près d'un promontoire rocheux (le rocher du Basta) relié à la terre par une passerelle de pierre et... très fréquenté ce dimanche : il devait sûrement servir de guet, tout comme le rocher de la Vierge, aux pêcheurs de baleines autrefois.
L'église Sainte-Eugénie porte ce nom en l'honneur de la sainte patronne de l'épouse de Napoléon III, l'Impératrice Eugénie de Montijo.
Au tympan de la porte principale figure Notre Dame de Bon Secours.
Sur ses genoux, l’enfant Jésus tient un bateau dans sa main droite. A leur droite est agenouillé Saint Martin, patron de la paroisse. A gauche, Sainte Eugénie dans son habit de moniale.
Le tympan du portail de droite est intéressant aussi. On y voit dans un médaillon représentant un baleinier avec cinq marins à bord dont deux sont en train d'harponner une baleine !
Il s'agit du sceau de la ville.
La chasse à la baleine à Biarritz
On aperçoit, sur cette image naïve, les Pyrénées au loin.
Baleine échouée sur le rivage de la côte basque
Pratiquée par les Basques qui en ont fait une véritable spécialité, il s’agit d’une chasse saisonnière dépendant de la migration des grands cétacés traversant le Golfe de Gascogne de la mi-septembre jusqu’à la fin de l’hiver.
Si tous les ports du golfe pratiquent cette chasse dès le XIIe siècle, les Biarrots ont été considérés comme les plus compétents dans ce domaine jusqu’à la fin du XVe siècle, période marquée par la disparition des baleines de la région. Cette spécialisation mentionnée dans les Rôles gascons en 1338 (« balena capta ») peut s’expliquer par la configuration géographique du bourg situé à l’écart des voies de communication mais proche du débouché commercial bayonnais.
Le petit village de pêcheur de l'époque bénéficie en effet d’un paysage adapté à la chasse à la baleine. Le port est abrité de la houle par des promontoires rocheux (appelés Atalaye) utilisés comme postes d’observation et sa plage sablonneuse en pente douce permet d’échouer facilement les cétacés pour les dépecer sur place.
Jolis reflets sur la mer le soir depuis La Milady
La suite au prochain numéro