☻ "Aux premières loges" : Mireille de Gounod à Garnier
14 septembre 2009 - Quelle riche idée a eue Arlette
de prendre au mois de juin dernier 2 places à 21 euros
(avouez que ce n'est pas cher pour une riche idée !) pour aller à l'Opéra Garnier
assister à la première de Mireille, l'opéra de Charles Gounod oublié depuis 40 ans
et remis en scène par le tout nouveau directeur de ce bel édifice, Nicolas Joël.
(avouez que ce n'est pas cher pour une riche idée !) pour aller à l'Opéra Garnier
assister à la première de Mireille, l'opéra de Charles Gounod oublié depuis 40 ans
et remis en scène par le tout nouveau directeur de ce bel édifice, Nicolas Joël.
Quelques petites photos prises à la va-vite :
la poésie lyrique
la poésie lyrique
la danse

et puis c'est l'émerveillement !
Le hall central est superbement décoré
(la rampe du double escalier d'honneur est entièrement recouverte de fleurs)
par un fleuriste de renom je suppose, pour accueillir parisiens et provinciaux.

Le hall central est superbement décoré
(la rampe du double escalier d'honneur est entièrement recouverte de fleurs)
par un fleuriste de renom je suppose, pour accueillir parisiens et provinciaux.


plus quelques hôtes de marque comme :
les deux ministres de la culture Jack Lang (l'ancien) et Frédéric Mitterand (l'actuel)
Pierre Bergé, l'homme d'affaires, Roselyne Bachelot, la ministre de la santé,
j'en passe et des meilleurs... (difficile de reconnaître tout le monde !)
plus
la pétillante Julie Depardieu qui (je l'apprendrai plus tard) avait hier soir
le privilège de présenter en compagnie d'Alain Duault ce spectacle
retransmis en léger différé sur France 3 à une heure de grande écoute.

C'est ensuite la recherche de la loge (n°23 de côté sans trop) et des places 3 et 4 : pas devant (où les places valent 172 euros...) mais juste derrière, l'une derrière l'autre.
La place 3 permet d'avoir une assez bonne vue sur la scène ; en revanche,
la place 4 nécessite d'avoir de bonnes chaussures car si l'on veut voir un tant soit peu
et ne pas se contenter que d'écouter la musique, il faut rester debout...

A tout seigneur tout honneur : Arlette occupera la place 3 avant l'entr'acte et me cèdera sa place en deuxième partie. Nous aurons même l'immense culot de demander au couple placé devant nous si une petite place (légèrement en retrait) mais tout de même "aux premières loges" ne les dérangerait pas trop... En bons amateurs de musique, ils ont eu pitié de nous !
Alors, quand on est au premier rang, voilà ce que l'on peut voir :

le privilège de présenter en compagnie d'Alain Duault ce spectacle
retransmis en léger différé sur France 3 à une heure de grande écoute.

C'est ensuite la recherche de la loge (n°23 de côté sans trop) et des places 3 et 4 : pas devant (où les places valent 172 euros...) mais juste derrière, l'une derrière l'autre.
La place 3 permet d'avoir une assez bonne vue sur la scène ; en revanche,
la place 4 nécessite d'avoir de bonnes chaussures car si l'on veut voir un tant soit peu
et ne pas se contenter que d'écouter la musique, il faut rester debout...

A tout seigneur tout honneur : Arlette occupera la place 3 avant l'entr'acte et me cèdera sa place en deuxième partie. Nous aurons même l'immense culot de demander au couple placé devant nous si une petite place (légèrement en retrait) mais tout de même "aux premières loges" ne les dérangerait pas trop... En bons amateurs de musique, ils ont eu pitié de nous !
Alors, quand on est au premier rang, voilà ce que l'on peut voir :

le plafond de Chagall...


A l'entr'acte, nous avons visité les salons "naturlish" :
il faut en avoir pour son argent !

il faut en avoir pour son argent !


Philippe aurait même pu venir : il y a une galerie à ciel ouvert qui s'ouvre
sur la place de l'Opéra et qui permet aux fumeurs de s'oxygéner...

L'intrigue est toute simple : Mireille et Vincent sont fous amoureux l'un de l'autre
mais ils ne sont pas du même niveau social : Mireille est la fille d'un riche métayer et Vincent celui d'un simple vannier. Le père de Mireille rejette sa fille tandis que Vincent est blessé par son rival Ourrias, le dompteur de taureaux (l'action se passe à Arles dans le pays de Frédéric Mistral). Mireille, désespérée et fidèle à un serment que les jeunes gens se sont fait, part pour un pélerinage aux Saintes Maries de la mer. Hélas, elle y meurt d'insolation tout en y retrouvant Vincent (qui a été soigné par une gentille sorcière nommée Taven).
Marc Minskowski à l'orchestre, des décors naturels hyper réalistes et une très bonne distribution (j'ai ressenti des frissons tellement la soprano jouant Mireille Inva Mula
(d'origine albanaise, elle vit en France depuis 20 ans ) était émouvante).
Un bon cocktail donc pour réussir cette première de la saison musicale parisienne.


Les acteurs sont crédibles.
Ils sont jeunes et beaux et il chantent merveilleusement bien.
Une réussite !
Ils sont jeunes et beaux et il chantent merveilleusement bien.
Une réussite !