☻ Le "Jean-Philippe Viret quartet" au Parc Floral de Paris
31 juillet 2011 - Ce dimanche, c'était la clôture du Festival de Jazz qui se tient tous les étés au Parc Floral de Paris qui, comme son nom ne l'indique pas... est situé à Vincennes près du bois.
D'un coup de voiture, nous y sommes : reste à se garer et là, c'est une autre paire de manches car on dirait bien que tout Paris s'est donné rendez-vous ici pour profiter des rares rayons de soleil que nous octroie cet été pourri...
Le Festival se tient dans l'Espace Delta constitué d'une salle à ciel ouvert.
Plus sérieux qu'André : le Pape peut-être ?...
La salle, vide à notre arrivée, ne tarde pas à se remplir de mélomanes avertis dont certains ont sûrement suivi tout le festival : 5 euros l'entrée du parc en période de concerts, ce serait dommage de s'en priver ! (et le Festival dure plus d'un mois...)
Je vous l'ai bien dit que Paris c'est extra !
Au programme de l'après-midi, un concert du quatuor à cordes Jean-Philippe Viret que nous découvrons avec bonheur. En plus de Jean-Philippe Viret à la contrebasse, il y a aussi Eric-Maria Couturier au violoncelle, Sébastien Surel au violon et David Gaillard à l'alto. Tous sont des musiciens confirmés qui jouent en France et à l'étranger dans les plus grandes formations : Jean-Philippe Viret a joué dans l'orchestre de Stéphane Grapelli pendant 8 ans et se consacre maintenant au trio qu'il a formé, Eric-Maria Couturier est soliste à l'Ensemble intercontemporain sous la direction de Pierre Boulez, Sébastien Surel, après avoir joué dans l'Orchestre Philarmonique de Radio France privilégie maintenant une carrière dans la musique de chambre et David Gaillard lui est premier alto solo à l'Orchestre de Paris.
De gauche à droite : David Gaillard, Jean-Philippe Viret et Eric-Maria Couturier
Sébastien Surel au violon : un virtuose de l'archet
Au programme (composé par Jean-Philippe Viret) :
Justice ; Esthétique ou Pathétique ? ; Le rêve usurpé ; Un arrangement d'une partition de François Couperin (Les barricades mystérieuses) par Jean-Philippe Viret ; Coalescence ; Un morceau en hommage a peintre espagnol Pierre Daura.
J'ai adoré la variété et la couleur des compositions ainsi que la large utilisation des divers instruments (archets, coups sur la caisse, pizzicato).
Le temps passe vite en si bonne compagnie : un rapide tour dans le parc, le temps d'apercevoir les plantes méditerranéennes.
et le jardin aux papillons avec des bestioles bien curieuses...
Un phasme
Une grande tortue
Eh non je ne déraille pas, il s'agit bien du nom de ce papillon !
Cet autre, c'est le tabac d'Espagne.