Par Tolbiac204
Hier, j'étais à la Comédie Saint-Michel pour voir une pièce de Musset, et aujourd'hui nous étions à l'Alhambra (un théâtre du quartier de la république) pour aller applaudir Marcel Amont.
Un week-end bien rempli !
Quand j'étais jeune, c'était le chéri de ma grand-mère, un fantaisiste plein de peps qui chantait des chansons drôles ou poétiques.
Aujourd'hui, ses cheveux ont blanchi mais il est toujours droit comme un I et garde sa bonne humeur et son optimisme. En un peu plus d'une heure de spectacle, il nous parle de ses débuts, de ses parents béarnais (le papa "coco" et la maman "catho" : il en a fait une chanson très drôle) pas vraiment désireux d'avoir un fils qui monte sur les planches ("c'est pas en chantant que tu pourras avoir une retraite, Marcelou"), de son accent qu'il a dû "gommer" avant de monter à Paris et de ses rencontres avec les plus grands noms de la chanson.
Un homme qui a su rester simple malgré le succès qu'il a eu tout au long d'une carrière qui a véritablement débuté avec le succès de son premier disque, Escamillo.
Il faut le voir à l'époque faire le mariole sur la scène pour imiter un torero (car Marcel Amont ne se contente pas de chanter, il a toujours eu et a encore une vraie présence sur scène).
Il passe ensuite à l'Olympia en première partie d'Edith Piaf : d'abord engagé comme « supplément au programme », il est sacré « révélation de l'année » et termine cinq semaines plus tard en deuxième position sur l'affiche.
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