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Publié par Tolbiac204

30 août 2025 - Je suis allée ce samedi après-midi voir aux 7 Parnassiens un film germano-autrichien, "La femme qui en savait trop" réalisé par Nader Saeivar et écrit par l'immense Jafar Panahi (Nader Saeivar a dû quitter l'Iran une fois le tournage terminé pour s’exiler à Berlin).

J'ai vu récemment Jafar Panahi interviewé dans le cadre d'une émission de fin de soirée sur France TV (France 5) à propos de sa participation prochaine participation aux Oscars 2026 avec le film "Un simple accident" où il représentera la France : son attachement à l'Iran est tel que, même s'il doit y refaire de la prison comme dans les années passées, son souhait le plus cher est de repartir sur sa terre natale.

"Il faut une capacité particulière pour pouvoir vivre en dehors de chez soi, et moi, cela m'est impossible."

 Chapeau l'artiste !

Quand au film "La femme qui en savait trop", il s'agit d'un thriller puissant et bouleversant, ode au mouvement "Femme, Vie, Liberté".

Tarlan (interprétée par l'excellente Maryam Boubani) est une professeure de danse à la retraite, militante pacifiste, dont la fille et la petite fille perpétuent son art et sa liberté de penser. Après avoir constaté que son gendre battait sa fille, elle mène une lutte sans relâche pour faire reconnaître, suite à la mort de celle-ci, en faisant face à une justice corrompue dans un pays où les femmes sont muselées, que celui-ci en est le meurtrier.

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Le film s’inscrit dans la lignée des plus grands thrillers iraniens qui défendent les droits des femmes, soumises à un régime où misogynie culturelle et judiciaire les écrasent : un récit sur la lutte pour la justice, et les répercussions qu'elle peut avoir sur soi ou son entourage.

La bande-annonce

Bien sûr, j'ai adoré !

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