☻ La forêt Notre-Dame et les Orchidées Vacherot et Lecoufle avec G13
17 novembre 2016 - C'est au sud-est de la Capitale que m'entraîne aujourd'hui notre randonnée bimensuelle avec Générations 13 conduite par Jacqueline.
En gare de Sucy-en-Brie vers les 10 heures du matin...
Une maison à l'architecture intéressante...
Quel est cet arbre porteur de gros fruits orangés ? Jean-Pierre nous précise qu'il s'agit d'un plaqueminier.
Quésako.... ? Mais c'est un arbre à Kakis bien sûr !
Originaire de la Chine, ses fruits ressemblent à de grosses tomates tirant vers l'orange. Astringent car riche en tanins quand il n'est pas mûr, il devient délicieux à maturité. L’Europe ne l’a découvert qu’au XIXe siècle et en France ce n’est qu’en 1870, à Toulon, que les premiers plaqueminiers sont plantés. Les méridionaux ont été les premiers à savourer ce nouveau fruit exotique.
A la Claude Monet...
Un tronc tout à fait impressionnant
Le Morbras est un affluent de la Marne.
Nous voici arrivés à l'entrée du Parc départemental du Morbras. Celui-ci s'étend sur plus de 12 hectares le long de la rivière.
Paul nous raconte l'histoire liée à ce parc.
Il fut, au début du siècle, le cadre des promenades des héros de Raymond Radiguet dans "Le diable au corps", premier roman paru en 1923. C'est le récit d'une histoire d'amour entre un jeune garçon et une femme tandis que le fiancé de cette dernière se bat sur le front durant la Première Guerre mondiale. Cette œuvre marque les esprits par l'extraordinaire sens de la formule de son auteur, et surtout le mythe qui l'entoure (Radiguet est mort à l'âge de 20 ans).
Raymond Radiguet (1903-1923)
En avril 1917, Raymond rencontre Alice Serrier, une jeune voisine de ses parents à Saint-Maur qui vient de se marier avec Gaston, parti au front. La liaison de Radiguet (14 ans) avec Alice alors que le mari de celle-ci est dans les tranchées inspirera Le Diable au corps2. Cette liaison ne durera qu'un an et, à partir de 1918, il s’éloignera peu à peu de la jeune femme.
Cependant, Raymond Radiguet niera toujours la dimension autobiographique de son roman.
Nous voici partis pour la traversée du parc (cliquer ICI pour voir le pdf associé).
Il faut de bons yeux pour apercevoir ces cyclamens !
Jean-Pierre nous dit que cet arbre est un mûrier. Il devrait bientôt prendre de belles teintes orangées...
A l'entrée de la Forêt Notre-Dame, des panonceaux indicateurs.
Cliquez sur la photo pour lire son contenu.
A la bonne heure : voici une indication de lieu...
Seules Eliane et Marie-France pourrons comprendre ce trait d'humour !
Après une belle promenade bien boueuse dans la Forêt domaniale de Notre-Dame..., direction les Orchidées Vacherot et Lecoufle pour la partie "culturelle" de la randonnée.
Un petit film nous y attend : on y apprend tout sur l'orchidée et ses créateurs qui ont été consacrés "Champions du monde" lors du 18ème congrès en 2006.
Dans la serre, les photos sont interdites mais heureusement on peut en trouver sur le site internet de cette maison créatrice et sélectionneurs d'orchidées depuis 130 ans.
Cette famille d'horticulteurs officie à Boissy Saint-Léger (Val-de-Marne) et c'est aujourd'hui Philippe, arrière-petit-fils du fondateur, et sa femme Françoise, qui dirigent l'entreprise familiale créée en 1886. Allier le savoir-faire à la modernité était un pari difficile, que l'entreprise a remporté au prix d'une ténacité et d'une créativité débordantes.
Ne me demandez pas leur nom...
Eh non, ce n'est pas la même...
A coup sûr : c'est un Phalaenopsis, la plus commune d'entre elles.
Celle-ci est déjà plus élaborée.
Les blanches sont très belles aussi...
Il y en a pour tous les goûts ! Pour toutes les bourses, c'est moins vrai : les prix sont élevés, travail et consécration oblige...
Merci Jacqueline pour cette belle balade