Plus que deux jours...
Aujourd'hui au programme : la visite de Dinard et une balade au Cap Fréhel. On reste dans des limites raisonnables de kilométrage, n'est-ce-pas Philippe ? C'est notre chauffeur : il faut le ménager...
Autrefois petit village de pêcheurs, Dinard est devenue depuis le milieu du XIXème siècle une station balnéaire réputée, possédant un patrimoine exceptionnel de villas de luxe et jouissant d'une végétation quasi méditerranéenne grâce à la présence du Gulf Stream. Elle est aussi connue pour héberger chaque année le Festival du cinéma britannique et c'est ainsi qu'on trouve sur sa plage principale une statue d'Alfred Hitchcock faisant référence au film "Les Oiseaux" du célèbre cinéaste, maître du suspense.
J'ai surpris une tourterelle qui était venue tenir compagnie à ses congénères de bronze !
En arrivant sur la plage, on est tout d'abord frappé par la taille de l'ancien Hôtel Royal.
La villa Royal Hortense a aussi beaucoup de classe avec sa rangée de cabines de bains.
A gauche de la plage, la Pointe de la Malouine où se trouve un "lotissement" balnéaire de luxe réservé à une clientèle aristocratique qui n'y séjourne bien sûr que pour des vacances...
A droite, celle du Moulinet n'est pas en reste avec son panorama exceptionnel sur l'embouchure de la Rance et la ville de Saint-Malo.
C'est de Saint-Malo que partent les ferries pour les îles anglo-normandes.
Nous étant munis du plan distribué par l'Office de Tourisme, nous faisons une superbe balade en bord de mer en direction de la Pointe de la Malouine.
Imaginez la difficulté qu'a dû représenter la construction de certaines de ces villas...
La villa "Les Roches Brunes"
Ici, des filets de fer retiennent la roche pour éviter son éboulement...
Un aristocrate intrépide !
Plus de sobriété, je dirais même d'austérité dans cette propriété
On s'y baignerait bien, non ?
Le circuit quitte à cet endroit le bord de mer pour remonter vers l'intérieur.
Une porte de garage originale : celle de la maison de François Pinault nommée "Greystones"...
Le mur d'enceinte de la propriété
et la maison : il a sûrement beaucoup d'amis, François Pinault !
Son voisin n'a rien à lui envier...
Celle-ci, c'est la villa des "Roches Brunes" : rappelez-vous, nous l'avons déjà vue depuis la mer.
Charmant ce petit balconnet donnant sur la rue
Après ce bain de richesses, nous allons nous restaurer à Saint-Lunaire, une petite ville voisine de Dinard.
Sans vraiment chercher, nous décidons de déjeuner au " Petit Saint-Lu" : nous nous y trouvons en compagnie d'un habitué apparemment, Nicolas Hulot (tel qu'on se l'imagine : en jean et roulant à vélo) ! N'ayant plus de table disponible, le patron nous a installés dans un petit salon... Sympa !
Il est temps de reprendre notre périple du jour : direction donc, le Cap Fréhel.
Après la première tour en pierre construite vers 1650 (Fréhel I), un autre phare éclairé par un brasier puis à l'huile végétale (Fréhel II) fût construit par Vauban en 1702 (décidément celui-là on ne peut pas s'en passer...).
Le phare actuel s'appelle Fréhel IV : il a remplacé le précédent dynamité par l'armée allemande en août 1944. Il se trouve juste à côté du phare de Vauban.
On se les monte ces 145 marches ? On a fait pire en Bulgarie, n'est-ce pas Philippe !
Et en haut il y a la récompense : trop beau comme diraient les enfants !
Au loin, le château de Fort-La-Latte : ce sera pour un prochain voyage.
Surplomb du phare de Vauban
Concours de lunettes noires : cherchez l'erreur !
C'est quand même beau la France...
Heureusement qu'on n'a supprimé que les douaniers et pas les chemins des douaniers !
Genêts et bruyère marient leurs couleurs harmonieusement.
Catherine est dans son élément (et moi aussi...).
Un concours de cairns comme qui dirait...
Les bretons aiment bien jouer avec les pierres, c'est bien connu depuis Obélix (et même un peu avant) !
On dirait bien que cela a donné une idée à Catherine...
Bon : pas trop réussi notre cairn mais... il est marqué à nos 6 initiales !
A demain peut-être pour le récit de notre dernière journée ?
C'est ICI.