☻ Visite guidée de l'Opéra Garnier avec Paris art et histoire
21 janvier 2025 - Nous avions déjà eu le privilège, en septembre 2018, de nous promener dans l'Opéra Garnier à la faveur d'une conférence donnée par Franck Ferrand sur l'assassinat du duc de Berry mais il s'agissait alors d'une visite libre. Aujourd'hui, c'est à une visite guidée que nous invite mon association, Générations 13, en collaboration avec l'association Paris art et histoire dont elle a l'habitude d'utiliser les services.
C'est ainsi que nous retrouvons notre guide habituelle, Michèle Mazure, devant la façade de l'Opéra en cette belle après-midi de janvier. Malheureusement, celle-ci est actuellement cachée par une bâche publicitaire masquant les imposants échafaudages nécessaires aux travaux de rénovation de ce lieu emblématique, des travaux prévus pour durer plusieurs années nous apprend notre guide.
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Le rendez-vous nous a été donné au pied de l'allégorie de la Danse, reproduite sur la bâche pendant le temps de ces travaux. Le groupe original sculpté par Jean-Baptiste Carpeaux, un ami de Garnier, est maintenant au musée d'Orsay tandis que sa copie, in situ, a été produite par les ateliers de Paul Belmondo, le père de l'acteur.
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Nous sommes une quinzaine à participer à cette sortie. Michèle Mazure nous montre ici le plan de l'Opéra en arrière-plan.
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Celui-ci est surmonté d'une copie du buste de Charles Garnier par Jean-Baptiste Carpeaux.
On voit clairement que l'édifice est absolument immense comparé à la taille de la salle de spectacle. Nous en verrons la raison un peu plus tard.
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L'Opéra Garnier fête ses 150 ans cette année 2025.
La décision de créer ce nouvel opéra date de l'époque des travaux de transformation de la capitale sous le baron Haussmann (à partir de 1860). Son emplacement est choisi entre deux grands boulevards censés faciliter la circulation dans Paris et protéger le pouvoir contre le goût prononcé de son peuple pour les barricades. Il sera cerné d’une large esplanade rendant toute embuscade impossible. Il faut savoir que les précédents opéras ont chacun fait l'objet de deux tentatives d'attentat contre le pouvoir : le premier a tué le duc de Berry en 1820 et le second, perpétré en 1858, a fait de nombreux morts ainsi que des blessés mais a miraculeusement épargné l'Empereur contre lequel il avait été ourdi.
Napoléon III lance donc un concours : pas moins de 171 candidats présentent leurs projets. Contre toute attente, ce n'est pas Viollet-le-Duc, apprécié par Napoléon III, qui l'emporte mais un jeune architecte de 35 ans, Charles Garnier, vainqueur en 1848 du prestigieux Grand Prix de Rome. le chantier durera quinze ans car il sera interrompu par la guerre de 1870.
Vue sur la façade ouest : on y voit encore, surmontant la porte, l'aigle impérial et pourtant l'Opéra a été inauguré en 1875 alors que Napoléon III avait été renversé suite à la guerre de 1870 et le retour de la République. Pour la petite histoire, lors de l'inauguration il parait que l'architecte a dû payer sa place mais qu'il a reçu une ovation de toute la salle...
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Pour l'extérieur, il y aurait beaucoup à dire bien sûr si on en faisait le tour mais..., notre temps est limité alors entrons si vous voulez bien !
La première pièce dans laquelle on accède est la Rotonde des abonnés : circulaire comme son nom l'indique, elle se situe exactement sous la salle de spectacle. Je n'ai hélas pas pu la prendre en entier vu la foule des visiteurs qui s'y tenait, mais bon, ça donne une idée de ce vaste espace tout de même. Colonnes en marbre, chapiteaux corinthiens ornementés de guirlandes de fleurs, lustres en ferronnerie, j'en passe et des meilleures...
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Voyez plutôt la rosace centrale de son plafond : elle est gravée du nom de Charles Garnier et des dates de la construction de l'opéra 1861-1875. Quelle finesse de travail !
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Le sol, tout en mosaïques de carrelages, n'a rien à envier au plafond. Notre guide nous montre qu'il comporte partout des lyres, symbole de la musique. J'avoue que je ne suis pas vraiment parvenue à les y discerner mais je fais confiance à Michèle Mazure pour ce qui est du savoir.
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Et des lyres, en veux-tu en voilà : il y en a partout dans le monument.
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Vous aurez compris qu'ici tout espace est harmonieusement décoré pour donner envie aux spectateurs d'y venir... Y venir pour écouter de la musique ou même voir un opéra... ?
Que nenni !
A cette époque là, on vient à l'Opéra surtout pour se montrer car c'est un endroit à la mode. Évidemment, quand on y vient, on met ses plus beaux atours et "qui c'est qu'a de beaux atours ?" Et bien, ce sont les classes aisées pardi : c'est ainsi que les messieurs mettent leurs queues de pie et leurs chapeaux haut-de-forme et les dames leurs robes à crinoline. Avouez que c'est mieux que de venir en jean ! Autre époque, autres mœurs...
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Sous le Bassin de la Pythie se trouve non pas le Fantôme de l'Opéra comme l'a écrit Gaston Leroux mais une réserve d'eau située à une dizaine de mètres sous nos pieds. Il s'agit d'un lac artificiel qui a été conçu par Charles Garnier pour stabiliser le sol qui était marécageux. Aujourd'hui ce lac de 10.000 mètres cubes d'eau sert pour l'entraînement des pompiers (la structure de l'opéra n'est pas en bois mais en métal et craint donc peu les incendies), pompiers qui sont présents sur le site 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Une petite anecdote : ils y élèvent des carpes !
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Cette sculpture, réalisée par Marcello (alias Adèle D'Affry, duchesse de Castiglione) pour le Salon de 1870, représente La Pythie, oracle du temple d’Apollon à Delphes (la Pythie était en transe à cause des effluves de laurier brûlé).
Joli, je trouve.
Au plafond, une abondance de décors sculptés que je n'ai pas vraiment aimés (un poil trop chargés à mon goût) mais c'est juste pour vous montrer la lyre et la figure grimaçante, peut-être une allusion à la Tragédie (?)
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Nous sommes ici au rez-de-chaussée mais déjà des balcons ont été prévus pour que les spectateurs s'y accoudent...
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Waaaoooouuuh !
C'est ici que Charles Garnier a décidé de faire commencer le spectacle ! (photo internet)
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En bas du grand escalier, deux grandes figures de femmes (des torchères) tenant des bouquets de lumière donnent le ton : ici, tout va être grandiose !
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Notre guide nous fait remarquer qu'à force d'être caressés par les nombreux visiteurs, les pieds des deux figures féminines sont totalement polis : serait-ce ici de la superstition ?
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Michèle Mazure nous montre la multiplicité des balcons et l'importance de leur emplacement : plus on monte, moins on est vu et, à l'époque, on vient ici pour être vu 🤣 D'ailleurs, la salle de spectacle restera longtemps éclairée pendant les représentations : impensable de nos jours !
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Je me souviens que j'ai pris cette photo pour illustrer les propos de notre guide qui nous a détaillé le nom de tous les différents marbres qui ont été utilisés par Garnier pour embellir son monument. En farfouillant sur le net, j'ai trouvé l'origine de chacun d'entre eux car j'ai, bien sûr, oublié tout ce qu'elle nous avait dit !
Alors voilà : les marches sont du marbre blanc de Serrevezza (une localité proche de Carrare), ce que je prends pour du gris est du vert de Suède, puis vient pour les 228 balustres le rouge griotte et pour finir, la rampe est en onyx d'Algérie. Vous savez tout !
Quant à cette salamandre lovée dans l'angle de l'escalier, elle ne craint pas le feu c'est bien connu : elle était destinée à l'époque à cacher le tuyau à gaz assurant l'éclairage de l'ensemble de l'édifice (cela n'a pas duré très longtemps puisque très rapidement Garnier a fait appel à la Fée Electricité).
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On monte, on monte...
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Le plafond évoque, sur ses quatre parties, différentes allégories de la musique.
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Les cordes sans doute ici
Je vous ai parlé de l'importance des balcons tout à l'heure : il est amusant de voir qu'aujourd'hui encore on vient pour s'y montrer. On s'y fait même "tirer le portrait".
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Ce lieu est tellement emblématique que les élèves de l'école des Beaux-Arts (?) viennent s'y entraîner.
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Joli résultat en perspective...
Notre première visite des lieux proprement dits se fait par la Bibliothèque de l'Opéra : celle-ci compte près de 600 000 documents (livres, périodiques, partitions, programmes, estampes,…) accumulés au fil des ans, ainsi que de quelques œuvres d’art et objets divers (costumes, maquettes de décors, tableaux, bijoux de scènes...).
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Portrait d'Emma Sandrini dans le rôle de Lilia par Edouard Debat-Ponsan (1890)
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Michèle Mazure nous montre aussi les petits "théâtres de poche" qui font partie de la collection. Il semble qu'ils aient été retirés en ce moment, peut-être pour être restaurés ?
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On peut y voir une reproduction de l'ancien plafond de la salle de spectacle, œuvre de Jules-Eugène Lenepveu recouvert en 1964 - 10 cm en dessous - par celui de Marc Chagall.
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Voici l'un de ces mini-théâtres : ceux-ci étaient destinés à figurer les décors.
Quant à cette maquette en bois, elle montre l'envers du décor si je puis dire : tout ce qui se trouve en haut et en bas de la scène et qui est invisible aux yeux du public mais si indispensable...
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Nous en venons au "clou" de cette visite guidée : j'ai parlé du Grand Foyer. Celui-ci est encadré à chaque extrémité par deux salons : voici le Salon de la Lune dont le ciel est parsemé d'étoiles et orné de chauves-souris.
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J'ai été frappée par l'effet que fait son lustre en se reflétant à l'infini dans les miroirs qui se font face et qui l'entourent.
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A chaque extrémité de la salle du Grand foyer, une cheminée monumentale : évidemment, celles-ci sont factices puisqu'elles n'ont pas de conduit, un vase de Sèvres en faisant la décoration au-dessus du manteau. Rappelez-vous : l'Opéra Garnier a été conçu pour être éclairé et chauffé au gaz avant qu'on y installe l'électricité.
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De chaque côté de la cheminée, une allégorie : ici, la Musique
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Le Grand foyer mesure 54 mètres de long sur 13 mètres de large et 18 mètres de hauteur pour 500 mètres carré de superficie : celle-ci fut calculée à partir de la capacité de la salle et du nombre de spectateurs susceptibles de le fréquenter à l'entracte. Michèle Mazure nous précise que seuls les hommes pouvaient à l'époque s'y promener 😡.
Que d'or, que d'or me direz-vous !
Mais ici, pas de feuilles d'or mais de la peinture dorée.
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Charles Garnier s’inspire ici des galeries des châteaux, notamment la galerie des Glaces du Château de Versailles. Douze grandes scènes en courbe relient le plafond aux murs : bibliques ou mythologiques, elles retracent des épisodes de l’histoire de la musique et de la danse.
Charles Garnier s'est adressé à Paul Baudry pour peindre le plafond : celui-ci est d'abord allé en Italie afin de copier Raphaël et Michel-Ange puis il a vécu pendant huit ans dans un atelier sous les combles, mangeant et couchant dans une loge de danseuse.
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Lyre par ci, lyre par là...
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Ici à gauche, Charles Garnier s'est fait représenter par Charles Chabaud, son sculpteur, sous la forme d'Hermès avec son casque ailé (de l'autre côté du Grand foyer, le sculpteur a représenté la femme de Charles Garnier sous les traits d'Amphitrite, l'épouse d'Hermès dans la mythologie grecque).
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A gauche de cette grand lyre, Paul Baudry s'est représenté en compagnie de Charles Garnier et de son frère Ambroise.
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Au milieu du Grand foyer, l'original du buste de Charles Garnier par Carpeaux.
Et à l'extrémité, le Salon du Soleil : cette fois-ci, ce sont deux salamandres qui le décorent en son centre.
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Mêmes jeux de miroirs et de lumières que dans le Salon de la Lune
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L'Avant-foyer, qui communique avec le Grand foyer est, vous allez vous en rendre compte, dans un tout autre style.
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Ici, point de peintures au plafond mais une profusion de mosaïques, œuvres de Giandomenico Facchina (1826-1903), qui mettent ici en valeur quatre énormes pierres précieuses.
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Les personnages peints par Alfred de Curzon (1820-1895) ont été exécutés par le maître verrier italien Antonio Salviati (1816-1890) tandis que les décors sont toujours de Giandomenico Facchina.
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Ellas, la Grèce : les feuilles d'olivier peut-être ?
Cette figure de la Tragédie et ces petits oiseaux m'ont tapé dans l'objectif !
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Les quatre paires de dieux et de déesses mythologiques grecs symbolisant l'amour et la mort sont représentés au plafond : ici, on reconnaît Psyché grâce au papillon qui la surmonte et Hermès avec ses sandales ailées.
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Ici encore, le sol est à l'image du plafond, tout en mosaïques de carrelages et je soupçonne le créateur d'avoir ici représenté une lyre (?).
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Notre visite touche à sa fin : nous la terminons par la visite de la Rotonde du glacier : cet espace permettait, pendant les entractes, de venir déguster un cocktail ou encore d'admirer les tapisseries tissées à la manufacture des Gobelins entre 1873 et 1874.
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Toutes ces tapisseries représentent les boissons que l'on peut commander (le café, l'orangeade, le thé comme ici ou bien sûr le champagne).
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Excepté deux d'entre elles qui représentent : La pêche
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Et La chasse
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Avant de partir, un coup d’œil au plafond peint par Georges Jules-Victor Clairin (1843-1919)
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Et oui, nous n'avons pas pu entrer dans la salle de spectacle (photo Opéra Garnier) qui était fermée aux visiteurs cet après-midi là...
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Nous aurions pu y admirer le superbe plafond peint par Marc Chagall (photo Jean-Pierre Delagarde).
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Avant de se quitter, une petite vidéo du Palais Garnier vous en montre plus...
Une visite qui m'a enchantée, comme tous je suppose 🙂.
Un grand merci à Michèle Mazure pour cet agréable guidage.