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Publié par Tolbiac204

2 avril 2025 - Cet après-midi de grand soleil, je suis allée avec notre voisine et amie, Dominique, visiter une galerie d'art dans le quartier de la Grande Bibliothèque. Huit kilomètres aller-retour de chez nous tout de même !

J'ai suivi Dominique les yeux fermés, car c'était elle qui m'avait proposé cette balade. Elle m'avait prévenue que c'était du Street-Art mais quand j'ai vu de quoi il s'agissait j'avoue que je ne lui ai pas exprimé tout de suite ma gratitude car j'ai été très perplexe en regardant les œuvres exposées dans les couloirs de la galerie Mathgoth.

Celle-ci se trouve tout à côté d'une jolie promenade plantée.

A tel point que je n'ai même pas eu le réflexe de les prendre en photos tant elles se ressemblaient toutes plus ou moins. Celles-ci sont tirées du site "Sortir à Paris".

 

Comme vous pouvez vous en rendre compte, rien de transcendant et surtout qu'est-ce que ça veut dire... ? Heureusement qu'une vidéo expliquait l’œuvre de cet homme, pionnier de l'art urbain (street-art). Celui-ci, Gérard Zlotykamien, plus connu sous le nom de Zloty, a commencé à peindre en 1963..

Sa vie, marquée par des épreuves dès son plus jeune âge, a façonné sa vision artistique et ses œuvres témoignent d'une vie remplie de souvenirs douloureux, de guerres et d'injustices. On apprend dans le documentaire que sa mère a été internée dans un camp pendant la seconde guerre mondiale et qu'elle s'est assise sur un de ces sacs à pommes de terre en jute avant de s'apercevoir qu'elle était assise sur un cadavre...

S’habiller comme tous les jours pour passer inaperçu. Une technique qui ne lui a pas réussi à tous les coups. Gérard Zlotykamien passera de nombreuses nuits en garde à vue. Il essuiera même deux procès en l'espace de cinq ans. Le premier pour des graffs réalisés en Allemagne à Ulm en 1979. Lors de l'audience, Zloty se défend : « J’effacerai mes œuvres quand ils me rendront les miens ». Il écopera d’un non-lieu. Deuxième procès en 1984 pour des « Ephémères » réalisés sur les murs extérieurs de La Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques à Paris. Zloty est condamné à 600 francs d’amende avec sursis. Ses courriers adressés au ministre  de l’Intérieur, et à celui de la Culture n’y changeront rien.

L'artiste travaille avec des bombes aérosol naturellement, des pinceaux, mais aussi des poires à lavement qu'il achète en pharmacie.

Nous sommes restées plus longtemps à regarder la vidéo que devant les œuvres elles-mêmes ! !

Juste à côté de la galerie se trouve une galerie Agnès b. dont la devanture est décorée par les fameuses têtes stylisées de Gérard Zlotykamien qui je reconnaîtrai maintenant d'un seul coup d’œil où que ce soit !

Une découverte instructive

 

 

 

 

 

 

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