☻ Avec "Les Livreurs", c'est que du bonheur !
15 janvier 2010 - Mais qu'est-ce donc que ce grand bâtiment vert illuminé le soir sur le quai d'Austerlitz ? Je le sais maintenant : il s'agit de l'Institut Français de la Mode, un centre de formation, de recherche et d'expertise appliquées aux secteurs mode-design-création.
Dans le hall d'accueil
Mercredi dernier s'y tenait la deuxième édition du festival de lecture à haute voix "Livres en tête" organisée par le Service culturel des étudiants de Paris IV (l'Université Paris-Sorbonne) et "Les livreurs" (des lecteurs sonores passionnés de littérature : ils amplifient la littérature par la lecture à haute voix).
Le sujet abordé ce soir là est évidemment en rapport avec le lieu qui l'héberge : c'est donc du costume qu'il sera question au fil des lectures. Le titre de la soirée est
"LE VETEMENT S'HONORE" (que l'on peut aussi traduire par "le vêtement sonore"...)
La soirée commence avec la lecture du premier chapitre de "Au bonheur des dames" d'Emile Zola, puis c'est au tour de Jules Barbey d'Aurevilly avec "La vengeance d'une femme". Viennent ensuite "Les habits neufs de l'Empereur" d'Andersen suivis par "Le costume gris clair d'un président" tiré de "Un slow des années cinquante" de Cyrille Fleischman... pour se terminer avec "La petite robe de Paul" de Philippe Grinberg.
Dans ce livre, l'auteur raconte l'attirance irrésistible du personnage pour une jolie robe d'enfant, aperçue dans la vitrine d'un magasin de vêtements. Un jour, sa femme Hélène découvre ce petit vêtement dissimulé dans le dressing, ce qui provoque un véritable choc au sein du couple.
Philippe Grinberg clôt la soirée en commentant les lectures du point de vue psychanalytique puisqu'il a la double casquette d'écrivain et de psychanalyste.
Une sortie à 0 euros naturellement : Billet-Réduc, c'est magique !