☻ Circuit en étoile à Madère (2018) : 2 - Installation à l'hôtel
29 septembre au 6 octobre 2018 - Pour lire les généralités sur l'île de Madère, cliquez ICI.
J'avais concocté depuis plusieurs semaines différents projets pour ces vacances d'été (plus aventureux les uns que les autres... comme Naples ou le Monténégro en autotour : je suis réputée pour être un peu risque-tout, certains diront "inconsciente" !) mais ceux-ci n'ont pas reçu l'aval de Philippe... C'est donc ensemble que nous avons fini, après moult discussions, par choisir dans le catalogue de l'Apas-btp le comité d'entreprise des gens du bâtiment dont Philippe bénéficie toujours en tant que retraité, un voyage organisé à Madère, 27 ans exactement après avoir mis pour la première fois ensemble les pieds au Portugal.
Ces vacances allaient-elles être aussi agréables que les premières... ?
That is a good question ! La réponse à la fin de ces billets.
Nous voici donc partis pour Roissy en ce 29 septembre 2018 : à défaut de partir d'Orly - l'aéroport le plus proche de chez nous - un coup de RER et le tour est joué. L'horaire est très agréable : nous avons rendez-vous à 13 heures, ce qui une le vol effectué, nous met à Madère en fin d'après-midi.
Cool !
Quelques nuages pour agrémenter le vol...
J'ai trouvé ceux-là particulièrement beaux.
Nous survolons maintenant la pointe Est de l'île pourvue d'éoliennes et de panneaux solaires.
La piste d’atterrissage de l'aéroport Cristiano Ronaldo est en vue : je serre les fesses (et le pilote les freins : c'est plus sûr !) car je sais que c'est l'une des plus dangereuses au monde... A l'origine très courte, elle a été rallongée en 2000 en prenant sur la mer (voyez les pilotis).
Fort heureusement, notre pilote est un as (ils sont triés sur le volet) et nous voici donc posés sur le tarmac : c'est la première fois que nous volons avec la compagnie "Enter Air", polonaise, et ma foi cela s'est très bien passé.
Aucun doute, nous sommes bien au Portugal : en témoignent ces azulejos.
Mais où se trouve donc l'île de Madère... ?
Eh oui, c'est cette petite crotte perdue au milieu de l'océan atlantique, au large du Maroc. C'est d'ailleurs pour cette raison que les vents, souvent violents, rendent l'atterrissage délicat.
A l'arrivée nous sommes accueillis par un animateur de l'agence "Top of Travel", le voyagiste que l'Apas a choisi pour cette destination : direction Funchal, la plus grande ville de l'île qui se trouve sur la côte sud. Quelques kilomètres après..., notre bus tombe en panne (mais sera vite remplacé heureusement), l'occasion d'une petite photo.
Voici la carte de l'île de Madère : elle est le reflet exact du circuit en étoile que nous avons effectué et qui s'apelle "Coeur de Madère".
Nous créchons pour cette semaine dans le complexe Dorisol formé de trois hôtels.
Que des noms de fleurs pour leurs trois hôtels : n'appelle-t-on pas Madère "l'île aux fleurs" ? Le nôtre, c'est l'Hôtel Estrelicia : il est tiré du nom botanique (strelizia reginae) des "oiseaux de Paradis". La plante est originaire d'Afrique du Sud et s'acclimate très bien dans les régions au climat doux ou tropical.
Voici ces superbes fleurs photographiées dans les jardins de l'hôtel.
Pour accéder à l'entrée de l'hôtel, il faut monter une longue série de marches... bordées de bananiers.
Savez-vous que le bananier n'est pas un arbre mais une plante herbacée ? Moi, je l'ai appris ici.
La banane de Madère est la banane Prata (argentée). Elle ne s'exporte qu'au Portugal et en Espagne à cause de sa petite taille.
Philippe avait souvent coutume de faire une petite pause sur ce banc providentiel...
Depuis notre chambre, nous avons vue sur la mer. Evidemment, la zone est un peu construite comme vous pouvez le voir...
et sur la piscine de l'autre.
Au fond, un petit bar où nous avons pris pas mal de petits cafés et d'apéros !
L'apéritif de l'île, c'est naturellement le Madère (que l'on peut déguster aussi en digestif selon qu'il est sec ou doux) mais les madériens y préfèrent souvent la Poncha, un cocktail préparé à base d'eau de vie de canne à sucre (l'aguardente), de miel de canne et de citron/orange.
Nous avons vu cet objet en bois un peu partout dans les magasins de souvenirs : il s'agit d'un "Caralhinho Mexelot", l'indispensable pilon mélangeur qui fait de ses utilisateurs les rois de la poncha.
Nous avons tout de suite adopté la terrasse de l'hôtel.
Et c'est quoi le programme du lendemain... ?
Patience, patience, vous le saurez dans un deuxième épisode..., ICI.