☻ Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux
17 septembre 2017 - Pour ce week-end des Journées du Patrimoine, nous avons choisi de visiter la Fondation Jérome Seydoux qui se trouve sur l'avenue des Gobelins, non loin de chez nous.
Bâti en 1869, anciennement théâtre à l'italienne (créé en 1906) puis cinéma (ouvert en 1934), le bâtiment - fermé depuis 2003 - a été complètement désossé en 2010, pour ne garder que la façade due à un jeune sculpteur encore inconnu, un certain Auguste Rodin.
Les deux figures sculptées représentent le Drame (l'homme) et la Comédie (la femme).
Derrière la façade de Rodin, Renzo Piano a édifié une coque de cinq étages recouverte de 5 000 volets protecteurs. Elevé au milieu d'un jardin, le bâtiment contemporain fait resplendir le luxe des matériaux. Outre sa verrière aux deux niveaux supérieurs, l'intérieur mêle un subtil mélange de bois et d'acier, qui offre à la Fondation Jérôme Seydoux - Pathé un caractère unique en son genre.
La façade vue de l'intérieur
Reconnue d'utilité publique le 9 mai 2006, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé oeuvre à la conservation et à la mise à disposition du public du patrimoine historique de Pathé.
Regroupant l’ensemble des collections non-film de Pathé depuis sa création en 1896, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé est un centre de recherche destiné aux historiens, aux enseignants et aux étudiants, ainsi qu’à tous ceux qu’intéresse le cinéma. Par son activité, elle œuvre à la promotion de l’histoire du cinéma à travers l’histoire de Pathé.
L’exceptionnel fonds d’archives de la Fondation, régulièrement enrichi par de nouvelles acquisitions, regroupe plusieurs collections. Elles comprennent un riche ensemble de matériel iconographique et publicitaire, des documents imprimés, des appareils et des accessoires cinématographiques, des objets, une bibliothèque d’ouvrages et de périodiques, ainsi que les archives administratives et juridique de Pathé depuis sa création. A ce jour, le catalogue Pathé se compose de plus de 10 000 films dont 9 000 films muets.
Plan-coupe de la Fondation
Pour accéder à l'étage réservé aux chercheurs, il faut monter cinq étages - à pied - puis emprunter ce petit escalier en colimaçon.
Le centre de recherche et de documentation est dédié à l’histoire du cinéma. Il offre la possibilité aux chercheurs, aux étudiants et à tous de consulter sur rendez-vous l’intégralité des fonds Pathé.
Ils sont vernis les deux chercheurs qui occupent ces bureaux...
Top la salle de réunion !
La suite de la visite se passe au premier étage : il s'agit de la galerie des appareils.
Dans les escaliers qui y mènent, des affiches de films.
La galerie expose 150 appareils cinématographiques, collection de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. Cette exposition permanente retrace l'histoire et l’évolution des caméras et projecteurs Pathé depuis 1896 jusqu’aux années 80.
Lorsque Charles Pathé assiste à une projection cinématographique, il est immédiatement convaincu de l'avenir de l'invention. En parallèle à son activité première, la photographie, il se consacre au cinématographe à partir de 1896. Il en développe tous les métiers, dont celui de la fabrication des appareils.
Les appareils présentés sont tant destinés aux professionnels qu'à des activités de loisir.
Gros projecteurs et affiches jalonnent les murs de la salle.
Le son n'est pas oublié...
Caméras datant de 1903 à 1977
Redescendant au rez-de-chaussée, on accède à un petit jardin qui permet de voir la coque du bâtiment créé par Renzo Piano.
A cet étage, le début de l'exposition actuelle "Sport et cinéma, une enfance partagée" qui donne à voir la richesse et la complexité de la relation née dès la fin du XIXème siècle entre le sport et le cinéma.
Suite à quoi, nous sommes descendus au sous-sol où se trouve la salle de projection de la Fondation. Deux petits films muets doivent nous y être projetés : l'un s'intitule "Rigadin aime le sport" et l'autre, j'ai oublié...
En attendant le début de la séance, nous avons droit à de la publicité pour l'exposition actuelle...
La prochaine exposition s'intitulera "Octobre 1917, une Révolution en images"... C'est en effet très bientôt le centenaire de la Révolution russe.
Nous avons découvert l'acteur de cinéma muet Charles-Ernest René Petitdemange (dit Prince Rigadin) qui joue le rôle de Rigadin dans le film intitulé "Rigadin est un fameux escrimeur". Le film date de 1912.
Daniel Mermet (de France-Inter) présente l'acteur dans cette petite vidéo.
Je pense que j'irai prochainement voir un film à la Fondation Jérome Seydoux...