• ☻ Le tableau volé au cinéma avec Philippe

    Décidément, en ce moment je vis beaucoup à l'heure de la Seconde Guerre mondiale - c'est une façon de parler évidemment - : après la lecture la semaine dernière de "Rose Valland, l'espionne à l'œuvre", c'est le cinéma cette fois-ci qui me donne l'occasion de remonter le temps.

    J'ai choisi pour nous deux un film de Pascal Bonitzer (je connais les goûts de Philippe : pas de VO et de préférence pas de drames, plutôt du "léger" ou de la comédie). Avec Axel Lutz dans le rôle masculin principal, un bon acteur je trouve, et pas désagréable à regarder de surcroît - ce qui ne gâche rien -, je pense avoir un bon 90% de chances de cibler juste...

    Ajoutez à cela que nous avons opté pour Les Sept Parnassiens, situé dans le quartier de Montparnasse, un cinéma qui a le grand avantage d'avoir des fauteuils adaptés aux grands, ce qui n'est pas pour déplaire à Philippe bien sûr : là, j'approche les 99% !

    Bon : j'arrête de plaisanter !

    Le film est basé sur une histoire vraie même si les personnages sont fictifs.

    ☻ Le tableau volé au cinéma avec Philippe

    Les "Tournesols" d'Egon Schiele - peint en 1914 en hommage à Vincent Van Gogh - a été volé à un collectionneur viennois, Karl Grünwald, pendant la guerre, et réapparaît en 2006 lors d'une vente aux enchères chez Christie's. Le tableau, considéré par les nazis comme "de l'art dégénéré" sera vendu 17,2 millions d'euros au profit des héritiers de Karl Grünwald.

    ☻ Le tableau volé au cinéma avec Philippe

    Cette histoire de tableau volé puis retrouvé des décennies plus tard à l'occasion d'une vente en viager fait, il est vrai, un bon sujet de scénario. On y voit donc, en opposition, deux milieux sociaux très différents : le monde du marché de l'art où les sentiments n'ont pas de place, l'argent primant sur tout, à travers le personnage d'un commissaire-priseur parisien (Alex Lutz), et celui d'un jeune homme issu d'un milieu populaire, ouvrier nuitard dans une usine à Mulhouse, complètement dépassé par la tournure que prennent les événements. A ceci s'ajoutent plusieurs seconds rôles joués par des femmes (Léa Drucker, l'ex-femme également associée, Louise Chevillotte, la stagiaire mythomane du même commissaire-priseur et Nora Hamzawi, l'avocate du jeune homme) assez hauts en couleur...

    Un film court (une heure trente chrono) et qui ne supporte pas les longueurs : une qualité à l'heure actuelle où les cinéastes ne savent pas forcément s'arrêter.

    La bande-annonce

     

    Pour en savoir plus, vous pouvez aussi écouter l'interview de Pascal Bonitzer et d'Alain Chamfort (jouant le père de la stagiaire) sur le site de France Inter en cliquant ICI.

    Au fait, pari gagné : le film nous a plu à tous les deux !


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