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Pour voir le Marché des Travailleurs de Funchal, cliquez ICI.
Nous nous rendons maintenant, en car - et non en téléphérique comme il est aussi possible de le faire - jusqu'au Jardin Botanique qui se trouve sur les hauteurs de Funchal d'où l'on a une superbe vue sur la ville et la mer.
Impossible de vous donner avec certitude le nom de toutes les fleurs que nous avons vues, mais peut-être que celles-ci sont-elles des bégonias... ?
Une fleur de Jacaranda
Une orchidée "araignée"
Brillantaisia owariensis...
Des bougainvillées, sans conteste
Nous quittons le "premier étage" pour descendre au niveau de ce joli parterre.
Des orchidées, je pense...
Jolie tonnelle
Quelles sont ces jolies fleurs arbustives... ?
Panorama sur la ville : on y voit un bel ouvrage d'art caractéristique de la topographie de l'île.
Petit café en terrasse...
Voici des papyrus : les premiers (hormis ceux gravés sur les temples égyptiens...) que nous avions vus se trouvaient dans la fontaine d'Aréthuse en Sicile.
Nous arrivons dans le secteur des cactées : ils sont vraiment imposants !
Qui s'y frotte, s'y pique !
Bientôt la sortie...
Un superbe Jacaranda
Le "Plumeria" ou frangipanier est originaire d'Amérique centrale (Mexique, Vénézuéla). Son nom vient de celui d'un marquis italien du XVIème siècle, Frangipani, qui avait créé un parfum à base de plumeria.
L'espace dédié aux palmiers
Inconnue au bataillon...
C'est sur cette belle orchidée que se termine notre promenade dans le jardin.
La suite très bientôt... ICI
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Pour voir le billet précédent (le tour de l'Ouest), cliquez ICI.
Aujourd'hui nous ne ferons pas beaucoup de kilomètres puisque nous allons tout simplement aller faire un tour (guidé en partie) à Funchal, la ville principale de l'île de Madère.
"Bom dia allegria !" nous dit Teresa, notre guide madérienne pour cette semaine de découverte de l'île portugaise, en montant dans le car : ce qui signifie "Bonjour et joie !"
Le "Mercado dos Lavradores" (Marché des travailleurs) se trouve près du port.
C'est devant son entrée que Teresa nous accueille : un lieu où tout visiteur de l'île se doit d'aller traîner ses savates.
Un bel azulejo en marque l'entrée.
Cliquez sur l'image pour la voir en grand, elle le mérite : il s'agit d'une scène de marché bien sûr.
On trouve deux autres azulejos - datés de 1940 et joliment encadrés - de part et d'autre du couloir donnant accès au marché.
Teresa nous emmène d'abord voir le stand d'une fleuriste qui porte le costume régional. Elle nous donne le nom des diverses fleurs exotiques que celle-ci a dans son étalage.
Voici les fameux "Oiseaux de Paradis" que nous avons vus si souvent lors de nos virées dans l'île. Ils sont accompagnés par des Héliconias et des Protéas.
On appelle aussi les Héliconias "pinces de homard" et c'est vrai que ça y ressemble !
Hortensias bleus et Protéas (originaires d'Afrique du Sud)
Oiseaux de Paradis, Agapanthes bleues et Amaryllis
Voici le marché : au rez-de-chaussée et au premier étage, on trouve les fleurs et les fruits.
Le commerçant qui possède ce bel étal de fruits multicolores arbore le fameux béret national.
Des piments, en veux-tu en voilà !
Teresa nous montre une banane-ananas : c'est le fruit du faux philodendron. Ils coûtent ici 3 euros chaque mais on peut sûrement les avoir à meilleur prix sur les petits marchés des villages : le Mercado dos Lavradores est réputé pour être cher.
Quand le fruit est mûr, ses écailles se "soulèvent" et la chair prend une couleur jaune.
Quid des fruits de la passion si célèbres à Madère ? C'est le fruit de la grenadille, un arbre grimpant boisé, vivace, à la croissance rapide, vigoureuse, continue et exubérante, de la famille des Passiflores.
La fleur est superbe.
J'ai goûté les différentes sortes en léchant le dos de ma main : c'est la technique que pratiquent les vendeurs ici ! Impossible - c'est bien dommage - de vous rendre compte de leur goût subtil...
Voici des "Maracuja" bananes : autrement dit des fruits de la passion en forme de banane. Comme vous le voyez, l'une d'elles est prête à être dégustée par le prochain chaland...
En voici des violets...
et des jaunes...
Ceux-ci s'appellent maracuja-tomates en raison de leur couleur.
A l'étage, autant de marchands de fruits
Et en sous-sol me direz-vous, qu'est-ce qu'on trouve ? Et bien c'est le domaine des poissonniers et, bien sûr, plusieurs azulejos (datés de 1940) décorent l'espace qui leur est réservé.
Tout comme les marchands de fruits ils ne sont pas tous là aujourd'hui car on n'est pas dimanche.
Mais il y en a suffisamment pour pouvoir découvrir le fameux "espada" ou poisson-sabre dont je vous ai déjà parlé (ce poisson, spécifique des fonds volcaniques, mesure environ 1,20 mètre et vit entre 600 et 1600 mètres de profondeur).
Savez-vous qu'on ne peut jamais le pêcher vivant car il éclate à la remontée... ?
On le prépare à la Délicia (avec des bananes et des fruits de la passion), poché au champagne, ou frit tout simplement.
Impressionnantes ces dents en forme d'aiguilles !
Pourquoi les poissonniers leur enlèvent-ils les yeux... ? Eu não sei - ce qui veut dire "je ne sais pas" en portugais !
Mais les portugais aiment aussi, c'est bien connu, manger du poisson séché comme ceux-ci qui sont proposés à la vente au prix de 9,90 euros le kilo.
On peut aussi acheter ici du thon.
Nous disons au revoir au marché...
avec ces belles demoiselles au bonnet pointu,
un costume surtout de mise pour la période de Noël il me semble...La suite du voyage ICI.
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Nous quittons Porto Moniz et ses piscines naturelles... (épisode précédent ICI.)
avec un dernier coup d'oeil sur l'ilhéus de la Ribeira da Janela...
et allons maintenant longer la côte nord vers l'est en direction de São Vicente, un village de viticulteurs, avant de rentrer tranquillement à Funchal en passant par le Col d'Encumeada.
On voit d'ailleurs des vignobles tout au long de la route. Teresa nous a dit qu'à Madère les gens pressent encore souvent le raisin avec les pieds en chantant et en dansant et en septembre ils font la fête.
Comme vous avez pu le constater, à Madère les routes tournent !
A l'embouchure de la rivière, voici la petite chapelle du Calhau construite en 1692 à l'endroit même où Saint Vincent est apparu : elle a été creusée dans un rocher face à la mer parfois déchaînée et surtout à l'abri des pirates.
Au début du mois d'Août, les madériens s'y rendent en pèlerinage pour préserver les maisons des dangers dus aux catastrophes naturelles.
Le panneau d'entrée de ville est décoré de feuilles de vignes.
Le centre ville est quasiment piétonnier.
Cette maison, voisine de l'église, est tout à fait représentative de la maison traditionnelle madérienne comme d'ailleurs l'ensemble des maisons du village : crépi blanc et volets verts. Du temps de la dictature (avant la révolution des œillets de 1974), il était obligatoire de crépir sa maison de blanc ; maintenant, toutes les couleurs sont autorisées).
Sans vouloir le retour de la dictature.., je trouve personnellement que l'unité des couleurs est toujours plus heureuse.
Oh les jolis oiseaux de Paradis !
L'église du village de São Vicente date du XVIIème siècle.
On y accède en marchant sur un dallage de galets bicolores où a été inscrite la date de 1943, sans doute date à laquelle l'église a été restaurée (?)
C'est surtout l'intérieur qui vaut vraiment la visite.
On y trouve en particulier un plafond peint par un peintre allemand, Max Römer - absolument extraordinaire - avec au centre un Saint Vincent bénissant la ville.
Est-ce la vie de Jésus qui est représentée sur les tableaux en haut... ?
Le maître-autel est magnifiquement sculpté.
Près du choeur, une Vierge joliment couronnée
Sur les bas-côtés agréablement décorés d'azulejos, un joli chemin de croix
Tout est exquis dans cette église, même la chaire en bois sculpté.
Sur le mur latéral gauche, on peut voir les fonts baptismaux en pierre taillée.
Retour au soleil
Le slogan de la compagnie de cars "Madeira is... Sun"
Les oiseaux de Paradis ne sont jamais bien loin...
En reprenant la route, nous passons par le village de Rosario qui, pour préparer la fête de Notre Dame du Rosaire, a décoré toutes ses rues de fleurs en papier.
Nous sommes toujours dans une région de vignobles.
Ceux-ci sont toujours hauts sur pieds à Madère, de façon à pouvoir cultiver le dessous une fois les vendanges terminées.
Au col d'Encumeada, la visibilité est nulle aujourd'hui.
Mais dès qu'on redescend un tout petit peu, on retrouve le soleil.
Et toujours ces bords de routes plantés d'agapanthes ou d'hortensias...
Joli, non ?
On en a plein les mirettes !
Arrivée à l'hôtel vers 17 heures après une journée bien remplie : l'arbre aux fleurs roses au pied de l'immeuble est un Bauhinia (ou arbre d'orchidée)...
La suite au prochain numéro... ICI
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Pour voir l'épisode précédent, cliquez ICI.
Aujourd'hui nous partons pour faire le tour de l'Ouest de l'île. J'ai fléché et souligné en rouge notre parcours de la journée.
Notre guide pour le restant de la semaine est madérienne mais parfaitement francophone : elle s'appelle Teresa, est très sympathique et surtout excellente.
La voici prise en photo un autre jour au marché de Funchal.
Elle nous accueille dans le car par un
"Bom dia alegria !", ce qui veut dire "Bonjour, joie !"
Comme elle a beaucoup d'humour elle nous dit qu'elle s'est levée de bon matin pour téléphoner à Saint-Pierre (sous-entendu, c'est lui qui fait la pluie et le beau temps). Parfois ça marche, et quand la météo n'est pas extra dès le matin c'est que ce jour là le téléphone de Saint-Pierre était occupé !
Aujourd'hui par chance il fait grand beau et nous quittons Funchal en longeant la côte en direction de Camara de Lobos (la chambre des loups de mer). C'est João Gonçalves Zarco qui lui a donné ce nom quand il l'a découvert en 1420 car les phoques y élisaient domicile à l'époque. Ils ont malheureusement été exterminés depuis...
L'île jouit d'un climat subtropical propice aux bananeraies (on les voit sur la photo ci-dessous).
Prise depuis le car au passage, un photo où l'on voit Winston Churchill qui, familier des lieux dans les années 1950, aimait à peindre le port depuis le belvédère situé à l'entrée de la ville.
La petite ville est très habitée, même sur les pentes de l'ancien volcan.
Sur le flanc de la colline, les bananiers
Les barques colorées en bord de mer m'ont rappelé Nazaré au Portugal...
Ce bateau que tout le monde photographie est là pour rappeler que Camara de Lobos est un port de marins pêcheurs : ici ce sont les morues qui sèchent. On pêche aussi à Madère (au chalut) l'espada ou sabre noir, un poisson qui vit entre 600 et 1600 mètres de profondeur sur les pentes des volcans sous-marins comme c'est le cas à Madère. Ce poisson est la spécialité de l'île de Madère. Il est accommodé avec des bananes et des fruits de la passion : j'ai déguste, c'est délicieux !
Teresa nous a dit par contre qu'il n'y avait que 2% de pêcheurs à Madère...
En longeant le port nous avons la surprise de voir de curieuses décorations : Le village fête ses émigrés. Il y a là toutes sortes de décorations accrochées en hauteur dont des nuages parmi lesquels se cachent des valises.
Sur chacune d'entre elles est écrit un mot chargé de sens : sorpresa (surprise), saudade (nostalgie), distância (distance), carinnho (affection), Lagrimas (larmes)...
C'est très émouvant : quelle chance nous avons, nous français, de ne pas connaître l'exil !
On y trouve même un avion !
Un peu plus loin, Teresa nous montre la Chapelle Nossa Senhora da Conceição, la première construite sur l'île puisque c'est ici que João Gonçalves Zarco, son découvreur, aborda pour la première fois en 1420.
Les dates des dernières restaurations (1720 et 1908) sont inscrites sous le porche d'entrée.
L'autel, de style baroque, est entièrement sculpté en boiserie dorée. (Photo Turismo da Madeira)
Tout près d'ici, en levant les yeux au ciel, nous sommes accueillis par un toit de parapluies multicolores qui orne les rues de la petite ville : les madériens aiment les fêtes !
Ce bar vante l'apéritif local de l'île, la Poncha.
Voici le fameux "Caralhinho Mexelot", l'indispensable pilon mélangeur pour préparer le cocktail
La poncha est faite à base de rhum et de miel de canne à sucre, de jus de citron et de jus d'orange (que l'on peut remplacer par du jus de fruits de la passion).
Ce cocktail a été inventé dit-on par les pêcheurs de Camara de Lobos à des fins médicinales. Avant de partir en mer, ceux-ci buvaient la poncha afin de se prémunir contre les rhumes...
Oh la bonne excuse !
Au dessus sur la colline, les plantations de bananiers en terrasse
Avouez que c'est très photogénique !
Dans une autre rue, c'est sûrement le Madère qui est mis à l'honneur avec ces bouteilles accrochées à des cerceaux...
Avant de quitter Camara de Lobos, un petit coup de flash sur un tulipier du Gabon...
Nous reprenons ensuite notre route : au passage nous voyons des mimosas, des eucalyptus, des daturas, toutes espèces importées du Portugal ou d'ailleurs qui se sont bien acclimatées.
Cabo Girão est bien connu pour sa falaise (la deuxième plus haute du monde). Le panorama y est spectaculaire car il est possible depuis le belvédère inauguré en 2012 de marcher sur un plancher de verre permettant de voir le vide en dessous de ses pieds !
Il est écrit en plusieurs langues sur le panneau situé à côté de mes pieds : vous vous trouvez à 580 mètres au dessus du niveau de la mer.
Naturellement des magasins de souvenirs se sont implantés ici.
Parmi les souvenirs que les touristes peuvent rapporter, il y a ces petits "bérets" pourvus d'une amusante petite tresse que portaient autrefois les hommes et les femmes de Madère : on peut les voir dans les groupes folkloriques (où ils sont plutôt unis et noirs).
Il y a aussi le Brinquinho, un instrument à percussion qui est joué lors des danses traditionnelles.
Il est composé d'un ensemble de poupées en bois disposées en cercles, vêtues de costumes traditionnels, portant sur leur dos des castagnettes et reposant sur une canne animée de mouvements verticaux. Le brinquinho rythme les danses folkloriques.
Vous le verrez un peu plus tard sur une vidéo.
Importés du Portugal, on trouve aussi beaucoup d'objets en chêne-liège comme des chaussures, des portes-monnaie ou des sacs à main.
Nous reprenons ensuite la route en direction de Ribeira Brava. A gauche, les belles routes construites avec l'aide des fonds européens et deux des nombreux tunnels que nous emprunteront : leur construction a grandement facilité la circulation dans l'île.
Selon la légende João Gonçalves Zarco a ainsi baptisé l'endroit (Rivière sauvage) parce qu'il avait trouvé là une rivière dont les eaux furieuses fonçaient vers la mer. Ça, c'est en hiver : à cette saison la rivière est sage...
Philippe, tout content, à la descente du car
Au programme, la visite de l'église São Bento (Saint-Benoît) dont le clocher est couvert d'azulejos. Remarquez le pavage devant l'église, fait de petits galets noirs et blancs.
Une sphère armillaire (symbolisant la course des astres dans l'univers), couvre l'ensemble.
Construite au XVIème siècle, à partir d'une petite chapelle du XVème siècle, l'église présente des caractéristiques à la fois manuélines, maniéristes et baroques.
Elle est réputée pour ses deux lustres en cristal.
Le plafond de cette chapelle axiale est très original.
Jolis fonds baptismaux...
Notre chauffeur (mais non, ce n'est pas Philippe... il est au volant Lino !) a décoré le numéro 6 de son car avec des fleurs.
Les photos qui suivent ont été prises depuis le car roulant...
Les madériens (surtout ceux revenus du Vénézuela) se sont fait construire des villas luxueuses.
Les épis de faîtage des toitures sont souvent décorés de pigeons ou de petits anges, pour protéger les habitants du mauvais œil...
Nous traversons maintenant le troisième étage de la végétation madérienne, celui des arbres. Le premier étage - depuis le niveau de la mer jusqu'à 300 mètres - ce sont les bananiers et les fruits de la passion, le deuxième étage - entre 300 et 700 mètres -, c'est la vigne, les légumes et les arbres fruitiers.
La route bordée d'eucalyptus est étroite : elle monte et tourne, une caractéristique à Madère.
Après l'étage des forêts, c'est le dernier étage, celui des bruyères (qui servaient autrefois à la fabrication des pipes et des balais), des myrtes et des ajoncs.
Par temps clair on peut voir jusqu'à la mer !
Nous voici arrivés sur le plateau de Paul da Serra : nous sommes ici à environ 1400 mètres d'altitude. C'est le point de départ de nombreux sentiers et balades le long des levadas. Les éoliennes fournissent une partie de l'électricité (10% il me semble).
La route que nous venons de prendre pour arriver ici a été construite en vue de la construction d'un nouvel aéroport pour remplacer celui de Santa Cruz (celui sur lequel nous avons atterri près de Funchal). Le projet a été abandonné à cause des vents trop violents mais la route permet maintenant de relier le nord de l'île au sud.
C'est ensuite la descente sur l'autre versant du volcan, vers la côte nord de l'île. La route est toujours bordée d'hortensias et d'agapanthes : les cantonniers en plantent quelques-uns et ensuite ils se propagent.
Nous voici sur la côte nord : ici plus de bananiers ni de cultures de fruits de la passion, la côte est plus froide qu'au sud. Tout est relatif tout de même : le climat de l'île est très agréable puisque les températures ne descendent jamais en dessous de 10°C et n'atteignent que très rarement les 32°C l'été. Les madériens dont le niveau de vie n'est pas très élevé ont au moins ça pour eux : pas de charges de chauffage à payer en hiver !
Ce côté de l'île n'a pas été déforesté comme la côte sud lors de sa découverte par les portugais. C'est le domaine de la laurisilva (la forêt de lauriers, arbres endémiques qui ne perdent pas leurs feuilles en hiver) : un moyen simple de savoir à Madère si un arbre est endémique ou s'il a été importé. Celui qui perd ses feuilles en hiver a été importé.
Teresa nous a souvent montré les "cabanes à vache" : la vache madérienne ne se contente que d'une petite terrasse pour pâturer comme ici et fournit son lait à ses propriétaires. On en voit partout sur l'île. Par ailleurs il n'y a pas de taureau à Madère : les fermiers pratiquent donc l'insémination artificielle.
Nous arrivons en vue de Porto Moniz : Hortensias bleus et roses font bon mariage avec les hibiscus...
Pour rejoindre la petit ville, une route escarpée et qui tourne...
Jusqu'en 1980, la pêche à la baleine y était pratiquée ; aujourd'hui, elle est interdite.
Bientôt arrivés sur la côte...
A l'embouchure de la rivière (Ribeira da Janela), un curieux rocher que tous les voyagistes montrent aux touristes : son nom "janela" vient de sa forme particulière qui fait penser à une fenêtre.
A l'entrée de Porto Moniz, une sculpture rappelle l'activité principale des habitants, la pèche : on y voit un homme agenouillé et une femme debout sur un bateau.
Devant l'ancien fort transformé en aquarium
C'est dans ce restaurant, le Cachalote, que nous déjeunerons le midi, goûtant pour la première fois au fameux poisson madérien, le sabre noir, préparé pané et servi avec des cubes de polenta, une autre spécialité de l'île.
C'est aussi là que pour la première fois, mais pas la dernière..., on nous proposera d'acheter une photo. Bon..., la première fois on l'a prise car elle était fournie avec un DVD sur l'île pour un prix raisonnable.
Et puis nous sommes pris en photo en compagnie d'une belle madérienne en costume traditionnel (le corset et la cape rouge signifient qu'elle est célibataire ou mariée ; pour les veuves, ce serait le bleu...). Avez-vous remarqué sont drôle de petit béret noir pourvu d'une petite queue ?
Porto Moniz est surtout connue pour ses piscines d'eau de mer naturelles. L'océan a creusé dans la roche noire basaltique de petites cuvettes qui ensuite ont été aménagées par l'homme. La mer, en s'écrasant sur les rochers, remplit ces piscines naturellement : l'eau y est cristalline et revigorante.
Certains s'y baignent,
d'autres y pèchent,
D'autres encore ne font que les admirer... (un peu ratée la photo : Philippe cache la mer !)
Vue depuis Porto Moniz sur les rochers de Ribeira da Janela
Au zoom, l'ilhéus da Ribeira da Janela et sa "fenêtre"
La suite très bientôt... ICI
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