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Aujourd'hui c'est notre dernier jour de location du gîte. Au programme de cette matinée donc le ménage qui permettra aux suivants de le trouver aussi propre que nous l'avons trouvé nous mêmes
L'après-midi, nous partons pour une visite de Dinan, petite ville de 10000 âmes située sur la Rance. C'est une ville fortifiée par une ceinture de remparts et qui était défendue par un imposant château.
L'Office de Tourisme propose plusieurs circuits mais la voiture est sur un parcmètre aussi ne ferons-nous qu'un rapide tour dans la ville pour en avoir un aperçu.
Voici ce qui reste du Château : le Donjon de la Duchesse Anne
On entre dans la vieille ville par la Porte du Guichet qui date du XIIIème siècle.
Dinan regorge de maisons moyenâgeuses à pans de bois.
Ici la Tour de l'Horloge et une très belle maison que je n'ai pas pu identifier...
Sous la toiture, de curieux personnages en bois sculpté tous différents les uns des autres
Tiens... un Saint-Nicolas !
Pas banales les plaques de rues à Dinan...
La truye qui file : une curieuse enseigne pour un bar !
L'église Saint-Malo se trouve sur notre chemin...
A l'intérieur du porche, deux tableaux contemporains évoquant un temps révolu... (quoique le folklore soit toujours présent en Bretagne lors des pardons)
L'église est très jolie et recèle plusieurs trésors.
Une assez jolie chaire en bois sculpté du XVIIIème siècle surmontée d'un ange
La statue de l'ange a été refaite au XIXème siècle : il lui manque un petit coup de plumeau !
A retenir aussi dans cette église, de très jolis vitraux
Saint-Jean-Baptiste prêchant au désert (XVème siècle)
Vitrail des âmes du Purgatoire
Si je n'avais pas fait ma BA la semaine dernière..., j'en aurais des cauchemars !
Pour finir, à l'entrée un très joli bénitier du XVème siècle
Cela donne envie de revenir à Dinan qui possède encore bien d'autres richesses...
Peut-être lors d'un prochain voyage en Bretagne, qui sait ?
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Plus que deux jours...
Aujourd'hui au programme : la visite de Dinard et une balade au Cap Fréhel. On reste dans des limites raisonnables de kilométrage, n'est-ce-pas Philippe ? C'est notre chauffeur : il faut le ménager...
Autrefois petit village de pêcheurs, Dinard est devenue depuis le milieu du XIXème siècle une station balnéaire réputée, possédant un patrimoine exceptionnel de villas de luxe et jouissant d'une végétation quasi méditerranéenne grâce à la présence du Gulf Stream. Elle est aussi connue pour héberger chaque année le Festival du cinéma britannique et c'est ainsi qu'on trouve sur sa plage principale une statue d'Alfred Hitchcock faisant référence au film "Les Oiseaux" du célèbre cinéaste, maître du suspense.
J'ai surpris une tourterelle qui était venue tenir compagnie à ses congénères de bronze !
En arrivant sur la plage, on est tout d'abord frappé par la taille de l'ancien Hôtel Royal.
La villa Royal Hortense a aussi beaucoup de classe avec sa rangée de cabines de bains.
A gauche de la plage, la Pointe de la Malouine où se trouve un "lotissement" balnéaire de luxe réservé à une clientèle aristocratique qui n'y séjourne bien sûr que pour des vacances...
A droite, celle du Moulinet n'est pas en reste avec son panorama exceptionnel sur l'embouchure de la Rance et la ville de Saint-Malo.
C'est de Saint-Malo que partent les ferries pour les îles anglo-normandes.
Nous étant munis du plan distribué par l'Office de Tourisme, nous faisons une superbe balade en bord de mer en direction de la Pointe de la Malouine.
Imaginez la difficulté qu'a dû représenter la construction de certaines de ces villas...
La villa "Les Roches Brunes"
Ici, des filets de fer retiennent la roche pour éviter son éboulement...
Un aristocrate intrépide !
Plus de sobriété, je dirais même d'austérité dans cette propriété
On s'y baignerait bien, non ?
Le circuit quitte à cet endroit le bord de mer pour remonter vers l'intérieur.
Une porte de garage originale : celle de la maison de François Pinault nommée "Greystones"...
Le mur d'enceinte de la propriété
et la maison : il a sûrement beaucoup d'amis, François Pinault !
Son voisin n'a rien à lui envier...
Celle-ci, c'est la villa des "Roches Brunes" : rappelez-vous, nous l'avons déjà vue depuis la mer.
Charmant ce petit balconnet donnant sur la rue
Après ce bain de richesses, nous allons nous restaurer à Saint-Lunaire, une petite ville voisine de Dinard.
Sans vraiment chercher, nous décidons de déjeuner au " Petit Saint-Lu" : nous nous y trouvons en compagnie d'un habitué apparemment, Nicolas Hulot (tel qu'on se l'imagine : en jean et roulant à vélo) ! N'ayant plus de table disponible, le patron nous a installés dans un petit salon... Sympa !
Il est temps de reprendre notre périple du jour : direction donc, le Cap Fréhel.
Après la première tour en pierre construite vers 1650 (Fréhel I), un autre phare éclairé par un brasier puis à l'huile végétale (Fréhel II) fût construit par Vauban en 1702 (décidément celui-là on ne peut pas s'en passer...).
Le phare actuel s'appelle Fréhel IV : il a remplacé le précédent dynamité par l'armée allemande en août 1944. Il se trouve juste à côté du phare de Vauban.
On se les monte ces 145 marches ? On a fait pire en Bulgarie, n'est-ce pas Philippe !
Et en haut il y a la récompense : trop beau comme diraient les enfants !
Au loin, le château de Fort-La-Latte : ce sera pour un prochain voyage.
Surplomb du phare de Vauban
Concours de lunettes noires : cherchez l'erreur !
C'est quand même beau la France...
Heureusement qu'on n'a supprimé que les douaniers et pas les chemins des douaniers !
Genêts et bruyère marient leurs couleurs harmonieusement.
Catherine est dans son élément (et moi aussi...).
Un concours de cairns comme qui dirait...
Les bretons aiment bien jouer avec les pierres, c'est bien connu depuis Obélix (et même un peu avant) !
On dirait bien que cela a donné une idée à Catherine...
Bon : pas trop réussi notre cairn mais... il est marqué à nos 6 initiales !
A demain peut-être pour le récit de notre dernière journée ?
C'est ICI.
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Eh oui, aujourd'hui nous quittons la Bretagne pour aller en Normandie visiter le Mont-Saint-Michel. Je sais, je sais : il y a un long débat là-dessus... En fait, c'est tout simple : la plus grande partie de la baie du Mont-Saint-Michel se situe en Bretagne (en Ille-et-Vilaine) mais le mont lui même est en Normandie (dans la Manche).
Nous quittons le gîte un peu plus tôt que de coutume pour essayer d'éviter la foule qui doit se presser là-bas à cause des grands marées et mettons notre voiture au parking avant de prendre la navette puisque c'est maintenant ainsi que tout le monde pratique : fini le parking au pied du Mont qui défigurait le paysage !
De surcroît, les navettes sont plutôt jolies.
Pour l'instant, les travaux n'étant pas encore terminés, elles empruntent encore l'ancienne route (à gauche du pont-passerelle) mais très bientôt celle-ci devrait être supprimée, ce qui permettra au Mont-Saint-Michel de redevenir une île durant les quelques heures des marées d'équinoxe.
Voici la route qui sera bientôt supprimée (le pont-passerelle se trouve sur la droite).
On entre dans la ville par la Porte du Roy : évidemment, j'ai trouvé cette photo sur le net sinon on n'aurait pas vu la porte !
Dans la Grande rue, les marchands du temple sont légion, vendant des souvenirs tous plus vilains les uns que les autres : il y a des acheteurs, alors... !
Fuyant cet endroit, nous nous dirigeons directement vers l'Abbaye.
Au Mont, tout est démesure : même ce robinet géant dont j'ignore l'utilité...
Depuis le parvis de l'Abbaye et à marée basse comme c'est le cas aujourd'hui, on comprend mieux les travaux en cours : tout ce qui est à gauche du pont-passerelle (une zone encore en travaux) et à droite de celui-ci (la route) disparaîtra bientôt pour laisser le Mont isolé.
Une petite photo souvenir...
Cette coupe de l'Abbaye montre très bien sa construction épousant la forme du rocher et la difficulté que cela a dû représenter.
L'intérieur de l'église : j'ai coupé le bas qui était bondé de touristes...
Bas-relief des quatre évangélistes
Par chance, le soleil nous gratifie de ses rayons...
Adam et Eve chassés du Paradis : bas-relief en pierre de Caen du XVIème siècle
Le Christ descendant aux limbes (Brrrr....)
De la pierre de Caen polychrome également pour cette Vierge à l'Enfant du XVIème siècle
J'ai dû patienter un bon moment avant de pouvoir prendre cette photo...
La "Merveille" du Mont
Le réfectoire des moines avec la chaire du lecteur
Bas relief du rêve de l’évêque Aubert à qui Saint-Michel ordonne (par trois fois) de construire une église sur le Mont Tombe (l'ancien nom du Mont-Saint-Michel) : la nature étant à cet endroit très inhospitalière,Aubert crût d'abord à un tour du Malin et ce n'est qu'à la troisième injonction qu'il obéit (quand l'archange, afin de mettre fin à ses hésitations, lui appuya fortement le doigt sur le front en y laissant son empreinte).
Parfois... il faut employer la manière forte !
Il paraît qu'on peut voir le crâne percé d'Aubert à la Basilique Saint-Gervais d'Avranches mais qu'il pourrait également s'agir tout simplement d'une trépanation..
Tous mes rêves qui s'écroulent ! Dur dur...
La salle des hôtes aurait été glaciale...
sans ses deux grandes cheminées.
La crypte des gros piliers : suite à l'effondrement du chœur roman en 1421, la construction de la crypte des gros piliers fût nécessaire à l'élévation du nouveau chœur gothique.
La cage à écureuil servait de treuil (installée lors de la conversion du site en prison) pour pouvoir ravitailler les condamnés : des repris de justice, debout à l'intérieur de la roue, en assuraient la rotation. Notre guide, ici sur la photo (un breton nous a-t-il dit) était plus fan d'histoire que d'architecture mais l'histoire..., même si j'adore ça, a le don de me rentrer par une oreille et de me ressortir par l'autre : lors de ma prochaine visite, je serai donc à nouveau vierge !
De là, on a une belle vue sur la baie.
C'est dans le Scriptorium que les moines pratiquaient l'enluminure : c'est pour cette raison que la pièce possédait une cheminée.
A la fin de la visite, on passe devant un plâtre ayant servi à réaliser la sculpture en bronze de l'Archange située tout en haut de la flèche.
La re-descente : impressionnantes, les murailles...
Marée basse : c'est le moment de traverser la baie à pied (avec un guide naturellement) !
Ici, un guide part en éclaireur pour tester la solidité du sol.
Une fois cette visite terminée, nous rejoignons la voiture pour nous rendre à Courtils, une commune au départ de laquelle nous avons réservé une petite balade pour assister à l'arrivée du mascaret, cette vague qui se produit quand le courant de l'eau d'un estuaire est contrarié par l'eau de la marée montante, en particulier lors des grandes marées.
La veille, nous avons galéré pour trouver des chaussures adéquates et Philippe, pour
l'occasion, a sorti le bermuda tandis que François relevait ses jambes de pantalon.
C'est la grande aventure !
C'est une balade guidée et le guide, justement, nous montre ce panneau qui prévient le touriste des risques de s'aventurer sur ces terrains susceptibles d'être recouverts par la mer. Comme vous le voyez, nous sommes maintenant à bonne distance du Mont, exactement à l'embouchure de la Sélune.
C'est parti pour la balade : les barrières nous rappellent qu'ici paissent des troupeaux (vous savez, les moutons de pré salé).
La marée n'est pas encore parvenue jusqu'ici.
Notre guide était bien sympathique mais on a tous trouvé un peu exagérés les 6 euros que nous lui avons payés pour, au final, attendre pendant plus de 2 heures l'arrivée de la vague.
Pour meubler le temps, il part à la recherche de salicorne, vous savez ce condiment typiquement breton.
ainsi qu'à un essai d'enlisement... raté !
Tandis que le groupe, totalement frigorifié, est en train de prendre racine...
ce kayak, qui remonte le courant, nous annonce l'arrivée prochaine de la vague.
Joli ce "Stonehenge" improvisé...
Autre démonstration de sables mouvants par un guide plus dynamique que le nôtre... C'était très impressionnant de le voir taper du pied et finir par s'enfoncer : tant qu'on ne gesticule pas, il n'y a pas vraiment de problème mais si on a le malheur de se faire surprendre il faut vite réagir en faisant faire à ses jambes des moulinets dans le but de faire rentrer de l'eau autour du sable et ensuite dégager une jambe après l'autre en se mettant à genoux afin d'avoir le maximum de surface de contact du corps...
Même si j'ai bien compris le principe, je ne me suis pas aventurée à mettre ces préceptes en pratique !
Entre le Mont et le rocher de Tombelaine, la vague arrive avec ses kayaks.
Un scoop : Stonehenge recouvert par les eaux !
La suite au prochain numéro... C'est ICI.
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Aujourd'hui nous quittons le littoral pour aller visiter l'arrière pays : direction Dol de Bretagne. La ville est située entre Saint-Malo et le Mont Saint-Michel.
Rendez-vous est donné aux membres du Club devant l'église : il y a toujours une église dans chaque patelin comme un marin dans chaque port !
Et justement, l'église de Dol, c'est même une Cathédrale : elle s'appelle Saint-Samson du nom de l'évêque écossais qui y a implanté son monastère en 548.
Sur le parvis, une sculpture de Jean-Yves Menez : le Maen-Vag. Il s'agit d'un vaisseau de granit qui flotte (il a déjà été mis à l'eau 13 fois) malgré ses 3,5 tonnes... . Une manière de rappeler aux visiteurs que c'est ici que Saint-Samson, moine du pays de Galles, est arrivé sur son bateau de granit pour évangéliser l'Armorique (il fondera l'évêché de Dol).
Dans la Cathédrale, le tombeau d'un autre évêque (Dol a été évêché pendant plus de 300 ans), Thomas James, surmonté de la verrière nord.
La datation de ce Christ aux outrages est incertaine (XIIIème, XIVème ou même XVIème siècle ?)
Une singularité de cette église : elle possède deux puits, l'un intérieur et l'autre extérieur, ce qui est rarissime et même unique en France.
Le puits extérieur avait été comblé au XIXème siècle.Il a été déblayé en 1996 en se référant à une tradition orale qui invoquait la présence de deux puits. On découvre l'existence d'une galerie le reliant à un autre puits, lui, intérieur à l'édifice.
Le puits intérieur (puits de la Chapelle) : son conduit a été ouvert en 2009.
L'explication est incertaine : il est possible qu'un puits très ancien ait existé à proximité de l'édifice primitif de la Cathédrale. Cette dernière prenant des proportions aurait inclus ce puits donnant l'accès à l'eau aux habitants du quartier. Il aurait donc été nécessaire de creuser un autre puits relié au précédent pour que les habitants continuent toujours à pouvoir s’abreuver... Néanmoins, tout ceci reste des suppositions car la datation au carbone 14 est impossible.
Un petit "crobard" vaut mieux qu'un long discours !
En sortant de la Cathédrale, nous sommes à deux pas de la rue Ceinte, l'une des plus anciennes de la ville : on y trouve de vieilles maisons datant parfois du Moyen-Age.
Le manoir du Grand Chantre date du XVème siècle.
Une curieuse poulie sur sa façade : à quoi servait-elle donc puisqu'il n'y a rien en dessous... ?
En levant les yeux, on aperçoit près du toit des statuettes de bois anthropomorphes.
Dans la même rue, la maison du Porche au pain date du XVIème siècle.
Débouchant sur la Grande rue des Stuart, nous voici maintenant devant la plus ancienne maison de Bretagne : elle date des XIIème et XIIIème siècles et est actuellement occupée par une boutique de fleuriste, ce qui la met bien en valeur.
En face, une belle enfilade de maisons à colombages très colorées
On se croirait à Rouen !
Après un déjeuner en terrasse, le beau temps aidant, nous reprenons la route et nous dirigeons maintenant sur Fougères. A mi-chemin se trouve le château de la Ballue.
Le château est une propriété privée qui ne se visite que lors des Journées du Patrimoine mais les jardins sont ouverts au public pour le prix, un peu élevé il est vrai, de 9,50 euros mais vous verrez que nous ne pouvions y passer qu'un très agréable moment.
Voici le plan des jardins
Munis de ce plan et de sa légende, nous parcourons le jardin à la découverte de ses trésors cachés.
Le jardin mouvementé en N°4 est particulièrement joli. Il s'agit d'art topiaire (buis, ifs et houx sont taillés avec beaucoup de dextérité pour former des boules, des cubes, des cônes et des spirales.
Tout à côté, le bosquet des senteurs dont je ne peux malheureusement pas vous envoyer les fragrances, surtout que je ne suis pas réputée pour avoir beaucoup d'odorat... Des nénuphars odorants flottent dans un bassin serti de buis et à côté duquel voisinent chèvrefeuilles et jasmins.
Le N°7 s'intitule le bosquet mystérieux.
Vient en N° 9 le Temple de Diane
Si l'on se place exactement là où j'ai pris la photo, c'est-à-dire devant la statue de Diane à l'intérieur du temple, on peut voir d'un seul coup d’œil la double enfilade que forment l'allée des tilleuls menant au château et l'allée des thuyas du bosquet mystérieux...
Suit l'allée des tilleuls avec vue sur la vallée
Ah, les maïs : on le saura qu'on les cultive en Bretagne, n'est-ce pas François !
Pas facile de sortir de ce labyrinthe quand on n'a vraiment pas le sens de l'orientation... Je me demande bien de qui je parle !
A la saison des glycines, cet endroit doit être un enchantement.
Nous voici presque parvenus au terme de notre visite... Mais, me direz-vous : nous n'avons pas encore vu le château ! Qu'à cela ne tienne : le voici serti d'arbustes harmonieusement taillés.
Pas facile de tailler la haie en arrondi ! mais ici les jardiniers doivent être triés sur le volet...
Si l'on descend dans le jardin des douves par cet escalier, on découvre une pièce d'eau avec cygnes et canards : une partie du jardin laissée "naturelle" par contraste avec le reste des espaces verts.
La visite se termine par une vue des arrières du château non dépourvue de végétation...
FIN DE LA VISITE et de la journée...
Le guide rend son tablier jusqu'à demain.
La suite ICI.
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Aujourd'hui, nous partons pour Saint-Malo : la ville n'est qu'à une dizaine de kilomètres de notre gîte. Par chance, le brouillard qui enveloppait Saint-Père ce matin s'est dissipé laissant place à un beau soleil.
Les paysagistes savent bien mettre en valeur les monuments : ici, le Château-Musée
Un petit tour de petit train touristique nous apprend que le nom de la cité corsaire vient de celui d'un moine gallois, Saint Mac Low, ayant vécu au VIème siècle après Jésus Christ sur un rocher (actuellement rattaché au continent : l'actuelle Saint-Malo) et précédemment occupé par un ermite du nom d'Aaron dont il deviendra le disciple, rassemblant autour de lui toute une communauté de moines.
La porte Saint-Vincent date de 1708 : c'est la porte principale de la ville.
A gauche un blason porte les armoiries de la ville : la herse surmontée de l'hermine des Ducs de Bretagne avec la devise de Saint-Malo "Semper fidelis" qui signifie "toujours fidèle".
Après ce petit tour très kitch..., nous partons à pied cette fois-ci en profitant de la marée basse à la découverte du Fort National , laissant la ville "intra-muros" derrière nous.
Les (presque) mêmes, de dos...
Catherine a pris du retard...
Ça tombe bien, moi aussi, émerveillée que je suis par ce paysage à couper le souffle !
Un autre traînard...
Le Club des Cinq...
Un petit coup d’œil en arrière me permet d'admirer une fois de plus les remparts de la ville fortifiée.
On entre dans le fort par une porte dont notre guide nous montre la clé : une copie de l'original qui a été volé (on se demande, vue sa taille, où le voleur a pu la cacher !)
Le fort est propriété privée et le prix de sa visite sert à entretenir les bâtiments.
Ça c'est du boulet !
Pour le déjeuner, nous sommes allés manger des crêpes chez Grand-Mère Augustine, l'une des nombreuses crêperies situées dans les remparts de la vieille ville.
Nous y avons appris que cette grand-mère n'était pas du tout l'ancêtre des actuels propriétaires (c'est vrai que ça fait plus authentique un nom pareil !)
Les crêpes y étaient honnêtes mais n'arrivaient pas à la cheville de celles que nous avions mangées précédemment à Kernascléden dans le Finistère lors de notre précédent séjour breton en 2011. C'est vrai que c'est un petit village et que c'est parfois dans les trous perdus qu'on mange le mieux...
Nous partons ensuite à l'assaut du Grand Bé avant que la marée montante ne nous bloque... Notre but : la tombe de Chateaubriand.
Depuis là on a une belle vue sur le Fort National.
Au sommet de l'îlot, la tombe du poète né à Saint-Malo : selon ses propres souhaits elle ne possède "Point d'inscription, ni nom ni date. Seule la croix dira que l'homme qui repose à ses pieds était un chrétien. Cela suffira à ma mémoire" (François René de Chateaubriand)
Sur une plaque faisant face au monument, on peut lire : un grand écrivain français a voulu reposer ici pour n'entendre que la mer et le vent. Passant, respecte sa dernière volonté. Il ne se doutait pas qu'un défilé ininterrompu de visiteurs foulerait chaque jour cet endroit...
La journée est déjà bien entamée mais il nous reste encore un peu de temps pour aller visiter la Cathédrale Saint-Vincent et faire le tour des remparts.
On descend dans la nef par quelques marches (ainsi que pour accéder au déambulatoire) car la Cathédrale a la particularité d'épouser la forme du rocher.
A l'entrée, un pavage honore l'inventeur du Canada, Jacques Cartier.
La grande rosace du chœur est une œuvre contemporaine : d'une beauté admirable, elle remplace celle détruite en 1695 par une attaque des anglais.
Dans le chœur, un superbe mobilier en bronze, œuvre du sculpteur Arcabas et de son fils Etienne
Le chemin de croix m'a tapé dans l’œil, superbement éclairé qu'il était par des rayons de soleil...
La statue de Notre Dame de la Grand' Porte veille sur Saint-Malo et ses habitants : plusieurs miracles lui sont attribués.
Pour clore cette belle journée, un tour des remparts s'impose : on peut y admirer, d'un côté les belles maisons de granit de la ville intra-muros, et de l'autre le superbe paysage que forment les îlots en mer. C'est aussi sur les remparts que l'on peut voir les statues des trois hommes qui ont marqué l'histoire de la ville : Surcouf, Jacques Cartier et Duguay-Trouin.
Le Grand Bé et le Petit Bé
Un goéland adulte
De jeunes goélands : leur plumage est différent...
Surcouf, le corsaire devenu riche armateur, pointe ici l'ennemi public N°1 : l’Angleterre...
La ville, détruite à 80% pendant la guerre, a été reconstruite à l'identique.
Statue de Jacques Cartier, l'inventeur du Canada
Pour la petite histoire, lors de son deuxième voyage au nouveau monde en 1535, les autochtones lui indiquèrent le chemin de leur village (celui de Stadacona) en disant "Kanata, Kanata !" (le mot Kanata signifiant village en iroquois). Ainsi nomma-t-il ce pays le Canada.
La statue de René Trouin, sieur du Gué, dit Duguay-Trouin se trouve également sur les remparts de la ville : il s'agit comme Surcouf d'un corsaire qui eut une brillante carrière en combattant les anglais et les hollandais. Sa statue tourne le dos au port industriel de la ville.
C'est tout pour aujourd'hui !
La suite ICI.
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