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Par Tolbiac204 le 4 Octobre 2018 à 23:00
L'épisode précédent de ce circuit en étoile à Madère, c'est ICI.
Je vous emmène aujourd'hui pour une balade de la journée : direction l'est de l'île. Comme d'habitude, j'ai souligné en rouge notre parcours.
Nous irons jusqu'au Pico de Arieiro (le pic sablonneux) à 1810 mètres et traverserons donc tous les étages de la végétation dont j'ai déjà parlé dans mes autres posts, depuis la végétation tropicale jusqu'à l'étage des bruyères.
A mi-chemin, le col de Poiso (le col de la pause) : il doit son nom à l'époque où les gens prenaient les chemins à défaut de routes (celles-ci n'ont que 70 ans...). Ils s'arrêtaient au col pour "faire une pause".
Ce matin, comme tous les matins cette semaine, notre guide, Teresa, nous souhaite la bienvenue par un "Bom dia allegria !". Elle s'est levée de bon matin pour téléphoner à Saint-Pierre et commander le beau temps et... ça a marché !
Lever de soleil sur la mer depuis notre chambre
C'est la première fois que nous voyons un bateau de croisière dans le port de Funchal.
Partis du bord de mer, nous prenons petit à petit de l'altitude par une route en lacets...
Dans la forêt, il y a des champignons tropicaux nous dit Teresa mais ils ne sont pas tous comestibles : ils étaient inconnus des portugais à la découverte de l'île.
A ce propos, notre guide nous raconte une petite histoire drôle, celle d'une femme qui fut veuve trois fois de suite. Il faut dire que tous ses maris étaient riches : le premier mangea ses champignons, le deuxième aussi... et le troisième refusa de les manger, alors il tomba dans l'escalier !
Nous traversons d'impressionnants paysages de gorges abruptes et de laves solidifiées.
Au sommet du Pic d'Arieiro, une station radar en forme de ballon de football.
Il y a foule pour aller voir le point de vue.
Le Pic d'Arieiro est le point de départ de randonnées réputées, parfois acrobatiques... Le Pico Ruivo, ici à quelques 6 kms de marche à pied, est le plus haut sommet de l'île : il culmine à 1868 mètres.
L'habituel petit café avant de reprendre la route...
L'étage des bruyères...
Voyez-vous le gros bateau de croisière à l'horizon ?
Je ne me souviens plus de ce que Teresa nous a dit qu'était cette construction ronde...
Retour à l'étage de la forêt dans le parc naturel de Ribeiro Frio (photo prise du car...)
Nous voici arrivés, en redescendant, à Sao roque do Faial pour la visite d'un élevage de truites (l'endroit fait partie de la Freguesia - la "paroisse" - de Machico).
Très décevant : peu de truites dans les bassins...
Une levada qui alimente les bassins
Les mâles et les femelles sont dans des bassins séparés et ne sont réunis que pour le frai.
L'endroit est assez sauvage.
Teresa nous y montre des pissenlits géants...
et des amaryllis sauvages.
Une minuscule chapelle porte des azulejos sur sa façade.
Nous avons repris la route et comme vous voyez la région est très boisée.
Nous perdons de l'altitude pour arriver à l'étage des vignobles.
Le car ralentit pour que Teresa nous montre un caféier,
et un arbre de Noël : vous savez, notre fameux Poinsettia. Ici, ce sont de vrais arbustes !
C'est vrai que la végétation a changé en redescendant.
La baie de Faial
Ce qui est sublime à Madère c'est que dans la même journée on passe du bord de mer aux sommets les plus élevés de l'île et à nouveau à la mer, sur l'autre côte en moins de deux...
Si nous sommes actuellement sur la côte, tournant le dos à notre destination finale, Funchal, c'est pour voir ces fameuses maisons triangulaires de Santana aux toits de chaume, un incontournable de Madère.
À l'origine, ces maisons se composaient d'un rez-de-chaussée, celui-ci étant généralement une zone habitable divisée en deux pièces. Le grenier servait généralement pour conserver les produits agricoles. Ce type d’habitat était souvent sujet aux incendies car la cuisine était souvent faite au feu de bois.
Le chaume des toits doit être retiré et remplacé tous les quatre à cinq ans et cela coûte environ 2500 euros..., c'est la raison pour laquelle il n'en existe presque plus.
Cette dame est sûrement payée pour que les touristes dans le car - qui ralentit ici - puissent tous les matins photographier sa maison : elle est l'une des seules madériennes à habiter dans cette maison traditionnelle.
Un peu plus loin, des maisons ont été préservées : ce sont l'Office de Tourisme et la Maison de l'Artisanat et, comme vous le voyez, elles ont du succès.
Devant, une petite "boîte à livres" dans le même style...
Des papyrus...
Notre prochain arrêt est pour le restaurant "Casa de Cha" à Faial, un établissement datant de 1895.
La salle de restaurant possède un mobilier typique en osier tressé (une fabrication des habitants de Camacha au sud-est de l'île). Au menu, un petit "Poncha" en guise d'apéritif..., puis du thon accompagné de carrés de polenta frits, une spécialité.
Un petit tour dans les jardins après le déjeuner... dont le cadre est magnifique.
Tiens, un zézé comme dirait André !
Des "azulejos" en couleur sur les murs de l'établissement
Celui-ci représente la fameuse "luge d'osier" que nous avons testée hier à Monte. On peut y voir les costumes traditionnels des femmes de Madère et des "carreiros", les voituriers des temps passés...
On n'a pas pu résister !
La baie d'Halong... ?
Non, celle de Porto da Cruz !
Les montagnes entourent la localité en formant un amphithéâtre sur la mer, avec des cultures en terrasses, il existe deux petites plages de sable noir.
Un petit paradis dirait-on... où nous nous sommes arrêtés le temps d'une petite balade.
Des aloès en fleur
Notre dernière étape, la fabrique de rhum des "Engenhos do Norte" : la visite est libre mais non guidée... Décevant !
970 Reserva Especial, un rhum vieux de 30 ans à 40%
Je vous propose cette petite vidéo qui montre comment on fait "l'aguardente" mais avant... il faudra apprendre le portugais !
Nous reprenons la route en direction de la pointe est de l'île (la Ponta de São Lourenço).
On l'aperçoit au loin...
Un paysage très rocailleux qui tranche avec tout ce que nous avons vu jusque là.
Un petit village un peu hors des sentiers battus
De plus près, au zoom...
Je me posais la question de savoir ce qu'étaient sur le sol ces curieuses protubérances rondes : il s'agit de bombes volcaniques m'a précisé notre guide.
Nous sommes tout près de l'aéroport de Santa Cruz...
Le car passera d'ailleurs sous ses pilotis quelques minutes plus tard.
Le soir, à l'hôtel Estrelicia, il y avait une soirée folklorique organisée au bord de la piscine.
Vous remarquerez, parmi les musiciens, l'homme qui joue du "Brinquinho", cet instrument à percussion que l'on agite pour jouer des castagnettes : il est spécifique de l'île de Madère. J'en ai déjà parlé dans un ancien billet.
Un chouïa répétitif tout de même...
C'est tout pour aujourd'hui !
La suite et la fin hélas, c'est pour bientôt... ICI.
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Par Tolbiac204 le 3 Octobre 2018 à 23:00
Le précédent épisode : c'est ICI.
Aujourd'hui nous partons visiter le centre de l'île: j'ai souligné en rouge notre parcours.
Notre premier arrêt est pour le mirador du Pico dos Barcelos.
Barcelos est le village du nord du Portugal qui a donné son nom à l'emblème du Portugal, le "gallo de Barcelos".
La légende est la suivante :
Plusieurs crimes eurent lieu à Barcelos et aucun coupable ne fut arrêté jusqu'au jour où un monsieur qui se rendait à Saint-Jacques de Compostelle fut jugé coupable par la cour alors qu'il n'y avait aucune preuve contre lui. Il clama son innocence et pour ce faire se rendit chez le juge. Voyant un coq dans un panier près de lui, l'accusé dit : « C'est tout aussi vrai que je suis innocent que votre poulet cuit se lèvera et chantera au moment où je serai pendu !». Le coq chanta et le juge se rendit compte de l'innocence de l'accusé et courut vers l'endroit où l'homme avait été pendu et constata que suite au mauvais serrage du nœud l'homme échappa a son exécution et ainsi fut considéré comme innocent et libre.
De là, on a une vue plongeante sur Santo Antonio (un quartier de Funchal) et son église où a été baptisé le héros de l'île, Cristiano Ronaldo. Nous sommes très étonnés de voir la densité du peuplement de la vallée, même en hauteur sur les flancs de la montagne.
De ce côté là, on a une vue sur l'église de São Martinho, un autre quartier de Funchal situé en bord de mer.
Nous reprenons la route à travers les eucalyptus vers Eira do Serrado dont le sommet culmine à 1094 mètres. L'eucalyptus a été importé du Brésil : il sert à "tenir le sol". On en fait des bonbons, de l'huile essentielle et aussi de la pâte à papier car le bois est de mauvaise qualité.
Les agapanthes sont en fin de floraison : l'automne arrive...
Nous partons pour une petite promenade le long d'un chemin qui domine la "Vallée des nonnes".
La vue est vertigineuse !
Cette vallée doit son nom à un épisode datant de 1566 : les sœurs du Couvent de Santa Clara à Funchal vinrent y chercher refuge dans des étables pour se mettre à l'abri des attaques des 1300 hommes du corsaire français Pierre-Bertrand de Monluc.
Le village qui s'y love porte le même nom : Curral das Freiras.
Il est depuis peu (une trentaine d'années) à seulement 30 minutes de route de Funchal grâce aux tunnels qui ont été percés avec l'argent des fonds européens mais autrefois il n'existait qu'un sentier qui serpentait sur les pentes abruptes pour le relier à la ville...
Regardez la route à flanc de montagne...
Le village de Curral das Freiras est connu pour la grande variété de ses produits à base de châtaigne (gâteaux, soupe, liqueur...).
Zoom sur la crête...
Après avoir pris un petit café (dans ce voyage, on a souvent l'occasion de se poser un peu devant un très beau point de vue, c'est sympa !),
nous reprenons la route pour nous rendre à Monte, où se trouve l'ancienne gare du chemin de fer reliant autrefois Funchal à Monte, permettant aux habitants de la ville de s'aérer un peu. Ouverte en 1893, celle-ci a fermé en 1943.
Juste à côté, le départ d'une rampe en escalier conduisant à l'église "Nossa Senhora do Monte", protectrice de l'île. La légende raconte qu'une petite bergère avait vu la Vierge. Elle le dit à son père qui ne la croit pas et se rend sur place : il n'y voit qu'une petite statue qui se trouve maintenant dans l'église...
Le sol de la rampe est entièrement pavé de petits galets.
L'église à deux clochers se trouve construite en haut d'un immense escalier de 68 marches que les milliers de fidèles montent, pour certains à genoux, lors des célébrations du 15 août. La statue de la Vierge est alors portée en procession dans les rues de la ville décorées de fleurs de papier. Il parait même que les pèlerins marchent sur des tapis de fleurs exécutés avec un esprit de compétition...
A cette occasion, on vend des petits pains à base de patate douce et d'ail (Bolo do Caco), une spécialité de l'île, ainsi que des brochettes de bœuf enfilées sur un bâton de laurier sauce, une autre spécialité. Nous avons goûté aux deux quand nous avons déjeuné dans la rue Sainte-Anne hier midi.
A cette occasion aussi des groupes folkloriques venant de toute l'île se produisent pour le plus grand plaisir des madériens et des touristes.
Notre rampe de galets nous a évité la montée de cet escalier... Merci Teresa !
En haut des marches, sur le parvis de l'église se trouve une statue de Charles Ier de Habsbourg, dernier Empereur d'Autriche, qui est enterré à l'intérieur de l'église.
Sur la façade de l'église, à gauche du portail, se trouve un azulejo illustrant la légende.
La nef est extrêmement riche (Photo Wikimédia).
Les bas-côtés sont décorés d'azulejos : j'adore !
Le chemin de croix a l'air joli aussi : de toutes façons dans cette église tout est superbe...
même le plafond.
La statue de Nossa Senhora do Monte se trouve dans le Saint des Saints.
La voici, bien à l'abri dans une petite niche de verre
De part et d'autre du choeur deux jolis retables. L'un représente la crucifixion,
et l'autre le Christ en majesté.
A droite de la nef, une Chapelle dédiée à la Vierge
et à gauche, derrière des grilles, une chapelle où se trouve inhumé Charles Ier d'Autriche.
Nous quittons l'église de Nossa Senhora...
pour aller nous livrer à une attraction que tout touriste à Madère se doit d'expérimenter : la descente de Monte à Livramento (deux quartiers de Funchal) en luge d'osier (carrinhos).
Voici l'embarcadère en quelque sorte...
Les "carreiros" sont vêtus de blanc de la tête aux pieds et portent un panama. Teresa nous a dit qu'ils portaient des bottes qu'ils changent tous les mois du fait de leur frottement sur l'asphalte !
Une petite vidéo vaut mieux qu'un long discours...
Au final, c'est moins impressionnant que je croyais : il parait qu'autrefois cela se faisait sur les pavés qui glissaient plus...
A l'arrivée, les luges sont chargées dans un camion qui les remonte 2 kms plus haut,
tandis que les "carreiros" prennent un car pour aller reprendre du service.
Autrefois, ils devaient remonter les luges à dos d'homme comme on peut le voir sur cette photo.
Attention, les suivants arrivent !
Une agréable matinée guidée
La suite très prochainement, ICI.
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Par Tolbiac204 le 2 Octobre 2018 à 23:55
Pour suivre le précédent épisode de cette passionnante aventure, cliquez ICI.
Notre matinée guidée à Funchal s'est terminée par la dégustation de Madère dans une cave, la maison d'Oliveiras, fondée en 1820 et logée dans des chais datant de 1619. Cette maison possède la plus belle collection de vieux millésimes de l'île encore stockés en fûts, dont de nombreux datant du XIXème siècle.
Il y a cinq sortes de vins de Madère : extra-sec, sec, demi-sec, demi-doux et doux.
Nous en avons goûté trois.
Etant à Funchal , nous avons décidé de ne pas rentrer déjeuner à l'hôtel pour profiter de notre après-midi libre en centre ville.
La rue Sainte-Anne se trouve près du port. Elle est connue pour être le repaire des restaurants pour touristes (c'est une sorte de rue Mouffetard) ainsi que pour ses portes peintes.
Nous y avons déjeuné, pas mal ma foi, dans un petit restaurant situé sous le téléphérique.
Sur la table, l'huile et le vinaigre sont décorés de petits coqs nous rappelant que nous sommes ici au Portugal (le coq de Barcelos est l'emblème du Portugal).
Philippe a pris une brochette de laurier au bœuf et à la baie, une spécialité de l'île.
et moi du poisson sabre accompagné d'une sauce aux fruits de la passion et à la banane.
Une autre spécialité : c'était délicieux.
Nous avons continué notre promenade en direction du centre pour aller visiter la Cathédrale.
Il y a de nombreux monuments en bronze à Funchal : voici le mémorial à l'indépendance
Nous traversons la rivière, la Ribeira de Santa Luzia, qui est à sec à cette époque.
La Cathédrale est en vue.
Un badigeon de chaux blanche, un clocher et un portail en pierre volcanique : la Sé (Nossa Senhora da Assunção) est sobre à l'extérieur. Sa construction remonte au XVème siècle, peu de temps après la découverte de l'île.
Quand nous arrivons, elle est fermée... et ne rouvrira ses portes qu'à 15 heures.
L'intérieur est très sombre... mais recèle de grandes richesses.
On est tout de suite attiré vers le choeur où se trouve un grand retable composé d'une dizaine de panneaux encadrés par de fins pilastres dorés et couronné d'un baldaquin arborant, au centre, les armes du donateur.
Les panneaux du choeur évoquent la vie de la Vierge et la Passion du Christ.
Les stalles (qui sont parmi les plus anciennes du Portugal) fourmillent de détails habilement sculptés.
Il y a aussi la Chapelle du Très-Saint-Sacrement : c'est la plus éblouissante de toutes les chapelles de la cathédrale : son décor en bois sculpté et doré à la feuille est caractéristique du baroque portugais.
Evidemment, il faut aimer les dorures...
Il y a aussi d'autres chapelles très joliment décorées par des retables.
La charpente en cèdre blanc constitue un cas unique sur le territoire portugais : elle coiffe toute la surface de la cathédrale et est entièrement peinte de grotesques, en jaune ou rouge sur fond vert.
Difficile de voir tout ça... mais effectivement le plafond est très travaillé.
Au fond de la cathédrale, deux petits escaliers dont les flancs sont décorés d'azulejos conduisent à une tribune renfermant une statue de la Vierge.
Cette nativité est très jolie, je trouve.
Nous continuons notre balade en empruntant l'Avenida Zarco et arrivons à un carrefour où se trouve la Banque du Portugal et la statue de João Gonçalves Zarco, le découvreur de l'île.
A ses pieds, un groupe de madériens habillés de costumes folkloriques nous intrigue...
Un peu plus haut se trouve l'arrière du Palacio de São Lourenço, une forteresse qui, au XVIème siècle surveillait le port de Funchal. Elle a tout de même été attaquée par des corsaires français en 1570...
Jointif au Palais se trouve l'Hôtel Ritz dont les façades sont décorées de magnifiques azulejos.
Celui de droite représente la fameuse attraction de la "luge d'osier" si prisée des touristes (mais qui existe depuis le XVIIIème siècle) et qui permettait à l'époque de se rendre rapidement de Monte à Funchal.
Sur celui de gauche, un groupe de personnages dont deux hommes qui transportent une élégante en hamac ! A l'arrière, une maison typique madérienne couverte de chaume et la montagne tellement omniprésente partout sur l'île.
A l'Hôtel Ritz, on se sent un peu comme aux USA (je pense au Walk of Fame de Hollywood) avec ce pavage où sont gravés les noms des célébrités (des pilotes de rallye) qui sont descendus dans l'hôtel, le plus luxueux de la ville.
Quant à Philippe, il aime Madère !
Un repos récupérateur... pendant que je pousse un peu plus loin pour aller voir une jolie fontaine portant en son centre une sphère armillaire,
et la statue de Sissi.
Après un aller-retour, je retrouve Philippe qui aime toujours Funchal !
et nous revenons tous les deux vers le Palacio São Lourenço pour nous rendre compte que le groupe folklorique croisé un peu plus tôt est passé à l'action.
Il y a le groupe des paysans avec leurs paniers en osier faits main qui arborent leur bannière,
les musiciens : violoniste, accordéonistes, guitariste, joueur de tambour,
et l'indispensable joueur de "brinquinho", cet instrument typique de Madère (à percussion grâce à des castagnettes) dont j'ai déjà parlé dans un billet précédent.
et les danseurs
Il est toujours plaisant de voir des danses folkloriques, surtout quand c'est à l'improviste.
Par contre, à Madère, elles sont sacrément répétitives...
Ainsi s'achève notre journée à Funchal.
La suite ICI d'ici quelques jours...
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Par Tolbiac204 le 2 Octobre 2018 à 23:15
Pour voir le Marché des Travailleurs de Funchal, cliquez ICI.
Nous nous rendons maintenant, en car - et non en téléphérique comme il est aussi possible de le faire - jusqu'au Jardin Botanique qui se trouve sur les hauteurs de Funchal d'où l'on a une superbe vue sur la ville et la mer.
Impossible de vous donner avec certitude le nom de toutes les fleurs que nous avons vues, mais peut-être que celles-ci sont-elles des bégonias... ?
Une fleur de Jacaranda
Une orchidée "araignée"
Brillantaisia owariensis...
Des bougainvillées, sans conteste
Nous quittons le "premier étage" pour descendre au niveau de ce joli parterre.
Des orchidées, je pense...
Jolie tonnelle
Quelles sont ces jolies fleurs arbustives... ?
Panorama sur la ville : on y voit un bel ouvrage d'art caractéristique de la topographie de l'île.
Petit café en terrasse...
Voici des papyrus : les premiers (hormis ceux gravés sur les temples égyptiens...) que nous avions vus se trouvaient dans la fontaine d'Aréthuse en Sicile.
Nous arrivons dans le secteur des cactées : ils sont vraiment imposants !
Qui s'y frotte, s'y pique !
Bientôt la sortie...
Un superbe Jacaranda
Le "Plumeria" ou frangipanier est originaire d'Amérique centrale (Mexique, Vénézuéla). Son nom vient de celui d'un marquis italien du XVIème siècle, Frangipani, qui avait créé un parfum à base de plumeria.
L'espace dédié aux palmiers
Inconnue au bataillon...
C'est sur cette belle orchidée que se termine notre promenade dans le jardin.
La suite très bientôt... ICI
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Par Tolbiac204 le 2 Octobre 2018 à 23:00
Pour voir le billet précédent (le tour de l'Ouest), cliquez ICI.
Aujourd'hui nous ne ferons pas beaucoup de kilomètres puisque nous allons tout simplement aller faire un tour (guidé en partie) à Funchal, la ville principale de l'île de Madère.
"Bom dia allegria !" nous dit Teresa, notre guide madérienne pour cette semaine de découverte de l'île portugaise, en montant dans le car : ce qui signifie "Bonjour et joie !"
Le "Mercado dos Lavradores" (Marché des travailleurs) se trouve près du port.
C'est devant son entrée que Teresa nous accueille : un lieu où tout visiteur de l'île se doit d'aller traîner ses savates.
Un bel azulejo en marque l'entrée.
Cliquez sur l'image pour la voir en grand, elle le mérite : il s'agit d'une scène de marché bien sûr.
On trouve deux autres azulejos - datés de 1940 et joliment encadrés - de part et d'autre du couloir donnant accès au marché.
Teresa nous emmène d'abord voir le stand d'une fleuriste qui porte le costume régional. Elle nous donne le nom des diverses fleurs exotiques que celle-ci a dans son étalage.
Voici les fameux "Oiseaux de Paradis" que nous avons vus si souvent lors de nos virées dans l'île. Ils sont accompagnés par des Héliconias et des Protéas.
On appelle aussi les Héliconias "pinces de homard" et c'est vrai que ça y ressemble !
Hortensias bleus et Protéas (originaires d'Afrique du Sud)
Oiseaux de Paradis, Agapanthes bleues et Amaryllis
Voici le marché : au rez-de-chaussée et au premier étage, on trouve les fleurs et les fruits.
Le commerçant qui possède ce bel étal de fruits multicolores arbore le fameux béret national.
Des piments, en veux-tu en voilà !
Teresa nous montre une banane-ananas : c'est le fruit du faux philodendron. Ils coûtent ici 3 euros chaque mais on peut sûrement les avoir à meilleur prix sur les petits marchés des villages : le Mercado dos Lavradores est réputé pour être cher.
Quand le fruit est mûr, ses écailles se "soulèvent" et la chair prend une couleur jaune.
Quid des fruits de la passion si célèbres à Madère ? C'est le fruit de la grenadille, un arbre grimpant boisé, vivace, à la croissance rapide, vigoureuse, continue et exubérante, de la famille des Passiflores.
La fleur est superbe.
J'ai goûté les différentes sortes en léchant le dos de ma main : c'est la technique que pratiquent les vendeurs ici ! Impossible - c'est bien dommage - de vous rendre compte de leur goût subtil...
Voici des "Maracuja" bananes : autrement dit des fruits de la passion en forme de banane. Comme vous le voyez, l'une d'elles est prête à être dégustée par le prochain chaland...
En voici des violets...
et des jaunes...
Ceux-ci s'appellent maracuja-tomates en raison de leur couleur.
A l'étage, autant de marchands de fruits
Et en sous-sol me direz-vous, qu'est-ce qu'on trouve ? Et bien c'est le domaine des poissonniers et, bien sûr, plusieurs azulejos (datés de 1940) décorent l'espace qui leur est réservé.
Tout comme les marchands de fruits ils ne sont pas tous là aujourd'hui car on n'est pas dimanche.
Mais il y en a suffisamment pour pouvoir découvrir le fameux "espada" ou poisson-sabre dont je vous ai déjà parlé (ce poisson, spécifique des fonds volcaniques, mesure environ 1,20 mètre et vit entre 600 et 1600 mètres de profondeur).
Savez-vous qu'on ne peut jamais le pêcher vivant car il éclate à la remontée... ?
On le prépare à la Délicia (avec des bananes et des fruits de la passion), poché au champagne, ou frit tout simplement.
Impressionnantes ces dents en forme d'aiguilles !
Pourquoi les poissonniers leur enlèvent-ils les yeux... ? Eu não sei - ce qui veut dire "je ne sais pas" en portugais !
Mais les portugais aiment aussi, c'est bien connu, manger du poisson séché comme ceux-ci qui sont proposés à la vente au prix de 9,90 euros le kilo.
On peut aussi acheter ici du thon.
Nous disons au revoir au marché...
avec ces belles demoiselles au bonnet pointu,
un costume surtout de mise pour la période de Noël il me semble...La suite du voyage ICI.
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