• Invités à l'Institut du Monde Arabe par la Mairie de Paris

    La Mairie du 13ème arrondissement, comme toutes les mairies d'arrondissements de Paris je crois, a fait une opération publicitaire auprès de ses habitants (les élections approchent...), les conviant gratuitement à se rendre à l'Institut du monde arabe pour y visiter l'exposition Al-Ula, merveille d'Arabie. Evidemment, j'ai pris des billets !

    L'exposition, initialement prévue pour durer jusqu'au 19 janvier, a été prolongée du fait des grèves qui nous ravissent (qui nous empoisonnent la vie) jusqu'au 8 mars prochain.

    La façade Sud de l'IMA est composée de 240 moucharabiehs.

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    Les moucharabiehs de l'IMA sont ici détachés de leur fonction habituelle de ventilation.

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    Une cellule photo-électrique permet un dosage de la lumière en fonction de l’ensoleillement. Les diaphragmes s’ouvrent et se ferment suivant la luminosité extérieure. Le rythme du mécanisme est calculé pour accomplir 18 mouvements par jour au maximum.

    Un souvenir ému au travers de ces diaphragmes, aujourd'hui ouverts à cause du manque d'ensoleillement : c'est à la Faculté de Jussieu voisine que j'ai fait mes études de sciences... 

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    Il faut dire que c'est la première exposition provenant d'Arabie saoudite à Paris, un pays qui n'a pas vraiment une bonne image au regard des droits de l'homme et en particulier de sa façon de traiter les femmes. Mais il est vrai que, depuis peu, les femmes ont maintenant le droit de conduire : est-ce le début d'un assouplissement de la loi islamique... ? Il faut le souhaiter.

    C’est à un voyage au pays des palmeraies, des écritures, des sanctuaires, des tombeaux rupestres et des pistes caravanières que nous invite l’Institut du monde arabe en partenariat avec la Commission royale pour Al-Ula, dans une région extraordinaire, habitée depuis des millénaires. Un jardin aux senteurs de datte, d'orange, de citron et de menthe, la sépulture d'une femme nabatéenne, les stations des pélerins en route vers les lieux saints de l'Islam et les gares ottomanes du chemin de fer du Hijaâz immortalisées par Lawrence d'Arabie y sont autant de haltes pour le visiteur, avant qu'il ne se perde dan sles ruelles de la vieille ville d'Al-Ula. Habitée jusqu'au milieu du XXème siècle, celle-ci porte la mémoire de douze siècles d'histoire racontée par ses habitants. L'Institut du monde arabe fait résonner l'esprit de ces lieux marqués par une richesse naturelle, archéologique et humaine, en faisant découvrir les vestiges inédits de ces civilisations, étudiés par des équipes de chercheurs français et saoudiens, tout en donnant la parole à celles et à ceux qui font vivre AlUla aujourd'hui et pour demain.

    Al-Ula enArabie saoudite : sur la route de La Mecque

    Invités à l'Institut du Monde Arabe par la Mairie de Paris

    Al-Ula est le nom d'une région du nord-ouest de l'Arabie où se trouve une vallée spectaculaire qui s'étire sur une trentaine de kilomètres entre d'impressionnants massifs de grès et de basalte. Depuis plus de 7000 ans, la vallée d'Al-Ula ne cesse d'offrir des ressources naturelles abondantes à quiconque s'y arrête. Les trois oasis de la vallée correspondent à des sites archéologiques de première importance, véritables joyaux des grandes civilisations qui se sont succédé :

    ► Dadan (Ier millénaire avant J.-C.), capitale de la civilisation dadanite

    ► Hégra (Ier siècle avant - Vème siècle après J.-C.), ville du royaume nabatéen qui fut intégrée à l'Empire romain au IIème siècle.

    ► Qurh (VIIème-Xème siècle après J.-C.), ville importante pendant la période islamique.

    La vallée est parcourue par la principale route des caravanes de l'encens, devenue ensuite la route du pèlerinage musulman vers la Mecque et Médine. Au début du XXème siècle, la célèbre voie ferrée du Hijâz, qui reliait Damas à Médine, passait également par là.

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    L'exposition est constituée par de gigantesques photos ou des animations filmées tournés par Yann Arthus-Bertrand, en association avec des objets provenant de fouilles archéologiques.

    Elle s'ouvre sur une animation (à plat, sur une table) retraçant l'évolution du paysage de cette région sur plusieurs millions d'années avant J.-C. pour arriver à nos jours.

    Il y a 1.600.000 ans, il n'y avait aucune végétation...

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    En 2020, des jardins et des cultures, des palmiers, des tamaris et des acacias...

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    Quelques objets présentés face à une animation filmée de la palmeraie

    Tuyaux pour l'évacuation de l'eau
    Roue faisant partie du système de levage pour récupérer de l'eau des puits
    Dévidoir pour les cordes servant à récupérer l'eau des puits
    Bâts posés sur le dos d'un dromadaire ou d'un boeuf pour extraire l'eau des puits

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    Il s'agit d'un film...

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    Des milliers de figures et d'inscriptions sont gravées sur les roches d'Al-Ula à partir du IVème millénaire avant J.-C. Elles illustrent les activités quotidiennes des habitants (chasse, agriculture, élevage) et représentent les principaux animaux (dromadaire, ibex ou "bouquetin des Alpes", autruche) qui peuplaient la région à cette période.

    Il semble bien qu'ici ce soit des ibex qui aient été dessinés dans la pierre.

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    Brûle-encens décoré de trois frises animalières - Sanctuaire de Dadan
    (VIème - Ier siècle avant J.-C.)

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     Poignée d'un récipient - Sanctuaire de Dadan (Vème-Ier siècle avant J.-C.)

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    Tête de statue en grès rouge - Sanctuaire de Dadan (Vème-Ier siècle avant J.-C.)

    Très moderne, non ?

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     Des statues monumentales représentant des hommes ou des animaux attestent dans les royaumes de Dadan et de Lihyân d'une école artistique locale, sensible aux influences venues de l'Egypte antique. L'installation à Al-Ula d'une communauté de marchands venus du sud de l'Arabie, les Minéens, témoigne de l'attrait économique de la vallée depuis l'antiquité.

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    Statue d'homme en grès rouge brisée à hauteur des genoux - Sanctuaire de Dadan
    (Vème-Ier siècle avant J.-C.)

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    Cavalier avec inscription mentionnant le mot "prêtre" (Vème-Ier siècle avant J.-C.)

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    Ex-votos fabriqués dans le grès local

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    Pour moi, c'est le chef-d'oeuvre de l'exposition.

    Bas-relief décoré d'une lionne allaitant son petit - Sanctuaire de Dadan
    (Vème-Ier siècle avant J.-C.)

    En Arabie saoudite et dans tout le Proche-Orient antique, le lion était une figure symbolique défensive représentée aux portes des temples et des palais et dans certaines nécropoles.

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    Il y a deci delà des vidéos (sous titrées) explicatives des sites présentés.

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    Ici, une autre vidéo explique le creusement dans la roche d'un tombeau nabatéen.

    Début des travaux

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    Le travail terminé

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    In situ

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    Les explications nous informent ici sur le statut de la femme à l'époque : il s'agit ici du squelette d'une femme qui avait droit à un tombeau...

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    Le rituel funéraire nabatéen s'organise en six étapes :

    1- un collier de dattes encore fraîches est mis autour du cou du défunt ou de la défunte.

    2- Le corps, nu ou presque, est enveloppé dans un premier linceul en laine, teinte en rouge à la garence.

    3- Le corps est enveloppé dans un second linceul, en lin cette fois, non teint mais enduit d'un mélange d'acides gras provenant d'une huile végétale et de résines.

    4- Le corps est enveloppé dans un troisième linceul, en lin également non teint, plus grossier que le second et qui s'imprègne de résines par contact avec lui. Des lanières en textile fixent ce troisième linceul.

    5- L'ensemble est enveloppé dans un linceul de cuir fait d'un assemblage de plusieurs pièces rectangulaires cousues entre elles et fixées par des lanières en cuir. Un masque funéraire est posé sur le visage.

    6- Le défunt ainsi préparé est posé sur un linceul de transport muni de poignées et il est emmené, sans doute en procession, accompagné de sa famille, jusque dans le tombeau où il est inhumé. Une fois la cérémonie funéraire terminée, le tombeau est refermé, avec une porte en bois ou, à l'aide de blocs empilés.

    Intérieur d'un tombeau nabatéen à Hégra (Photo Hubert Raguet)

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    Quelques objets de l'époque nabatéenne...

    Clochette en bronze et fer

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    Clef et Aigle- Sanctuaire d'Hégra (bronze)

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    Les milliers d'inscriptions rupestres laissées par les habitants, les commerçants et les voyageurs témoignent du rôle de carrefour joué par Al-Ula. Ici comme ailleurs dans le nord-ouest de l'Arabie, chaque oasis a développé sa propre version d'une branche de l'alphabet dite "sud-sémitique". C'est le cas notamment de Dadan où s'est épanoui un alphabet aux caractères assez géométriques, le dadanite.

    L'oasis d'Al-Ula et le site de Dadan

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    Linteau en grès rouge avec inscription dadanite - Sanctuaire de Dadan
    (Vème-Ier siècle avant J.-C.)

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    En 106 après J.-C., la Nabatène est annexée à l'Empire romain par l'empereur Trajan et devient la province romaine d'Arabie. Le Hijâz faisant alors partie de la Nabatène, Hégra ne fait pas exception. De nombreux graffitis grecs et latins dont les auteurs sont des soldats de troupes auxiliaires romaines, sont gravées sur les rochers de la région d'Al-Ula.

     Chèvre (bronze) - Fort romain époque romaine

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    Inscription funéraire en caractères nabatéo-arabes (grès rouge)

    L'écriture arabe dérive du nabatéen. On appelle "nabatéo-arabe" l'écriture transitoire entre le nabatéen des Ier et IIème siècles de notre ère et l'arabe du VIème siècle. Cette inscription datée de 280 est l'une des plus anciennes connues.

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    La domestication du dromadaire à la fin du deuxième millénaire avant J.-C. a rendu possible le développement du commerce caravanier. Al-Ula devient dès lors une zone de passage stratégique pour les caravanes qui traversent la péninsule Arabique du Nord au Sud et inversement. Des milliers de dromadaires traversent chaque année des produits aromatiques, myrrhe et encens principalement, depuis les régions productrices, en Arabie du Sud, jusqu'en Egypte, au Levant et aux portes de la Méditerranée. Les villes de Dadan et de Hégra sont des relais pour ces marchands, même si leurs traces archéologiques sont encore à trouver. En effet, aucun caravansérail ou marché n'a encore été découvert.

    Autre pépite de cette exposition, cette stèle funéraire en albâtre représentant un chamelier
    (Ier-IIIème siècle)

    Le défunt a choisi d'être représenté avec sa monture sur sa stèle funéraire.

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     Caravane arabe en marche - Aquarelle (France XIXème siècle)

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    Litière (Hawdaj)- Arabie saoudite XIXème siècle (bois, textile, cuir non tanné, corde, métal)

    Le Hawdaj est une sorte de palanquin porté par un dromadaire, généralement utilisé pour transporter les mariées ou les femmes importantes. Le terme est dérivé du radical HDJ qui signifie "trembler en marchant, marcher comme une personne âgée, doucement, comme un poulet qui picore".

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    Avec l'avènement de l'Islam en 622, les routes des caravanes deviennent les routes du pèlerinage pour les musulmans originaires du Levant, d'Egypte et d'ailleurs, désirant se rendre dans les lieux saints, La Mecque et Médine. Les itinéraires et les stations du pèlerinage ont varié légèrement d'une époque à l'autre mais tous passent par Al-Ula qui constitue un passage obligé en raison de ses ressources en eau.

    Dès le VIIème siècle, l'augmentation des pèlerins et des revenus issus du pèlerinage aboutissent à la construction de deux nouvelles villes dans la vallée : Qurh et la vieille ville d'Al-Ula.

    Porte de la vieille ville d'Al-Ula - XVIIème-XIXème siècle (bois et fer)

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    Tapis de prière - Al-Ula (début du XXème siècle)

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    Ceinture de pèlerin (cuir et métal) - XXème siècle

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    Les ottomans sont présents à Al-Ula entre le XVIème et le début du XXème siècle. A la fin du XIXème siècle le sultan Abdülhamid II décide de construire une ligne de chemin de fer pour sécuriser et faciliter le trajet des pèlerins qui se rendent de Damas à La Mecque. Grâce au train, La Mecque ne se trouve plus qu'à trois jours de Damas, contre quarante à l'époque des caravanes. La voie ferrée est définitivement abandonnée dans les années 20.

    La gare d'Al-Ula 

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    Situation des sites archéologiques dans l'oasis d'Al-Ula

    Hégra, Jabal al-Feel, Jabal 'Ikmah, Dadan, Umm Daraj, vieille ville d'al-Ula et Qurh 

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    Quelques belles photos de ces lieux qui seront bientôt envahis par le tourisme...

    Hégra (Madâin Sâlih)

    Le nom donnée à ce massif, qui abrite la nécropole la plus prestigieuse du site de Hégra, signifie littéralement "le château de la fille", sous-entendu "de la fille de Pharaon". Selon une légende locale, une jeune fille appelée Beitheineh était enfermée dans la niche creusée entre les merlons du grand tombeau inachevé tandis que son père vivait dans un tombeau voisin, appelé donc "Qasr Abû al-Bint", "le château du père de la jeune fille".

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    Jabal Al-Feel

    Qu'on le regarde d'un côté ou de l'autre, le "rocher de l'éléphant" est un bel exemple de paréidolie, cette forme d'illusion d'optique qui consiste à associer ce que voit l'oeil à une forme particulière , ici un éléphant avec sa trompe qui rejoint le sol. Il est d'autant plus impressionnant qu'il se dresse tout seul au milieu d'une vaste zone sableuse assez plate.

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    Jabal 'Ikmah

    Un peu moins de 200 textes dadanites ont été incisés ou taillés en relief sur les rochers de l'impressionnant défilé du Jabal 'Ikmah., qui se rétrécit petit à petit jusqu'à former un cul-de-sac. La plupart d'entre eux mentionnent l'accomplissement d'un rite ou d'une cérémonie religieuse en l'honneur de la divinité Dhû Ghaybah , le zll, dont nature exacte échappe encore aux épigraphistes. Leurs auteurs demandent, entre autres, à la divinité de protéger leurs plantations de palmiers.

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    Dadan (Al-Khuraybah)

    Dans les inscriptions dadanites, le nom de l'ancienne Dadan apparaît sous une forme sans voyelles, DDN (dans un texte cunéiforme écrit en akkadien au milieu du premier millénaire avant J.-C.). 

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    Umm Daraj

    Sanctuaire installé au sommet d'une montagne au Nord d'Al-Ula, accessible par un escalier dont on ne sait pas encore combien il avait de marches...

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    Les jardins

    Les habitants d'Al-Ula racontent une belle histoire :

    Un jour, un agriculteur eut un différent avec l'un de ses palmiers. Il le défia et lui dit : "Je ne t'arroserai pas". Le palmier lui dit qu'il ne mourrait jamais, même s'il ne l'arrosait plus. Il lui dit : "Je ne te vaccinerai pas". Mais il répondit qu'il ne mourrait pas. L'agriculteur lui dit alors qu'il ne lui rendrait plus visite. Le palmier répondit alors qu'il mourrait. Cette histoire est peut-être imaginée, mais elle dit toute la profondeur du lien entre l'humain et le palmier, qui fournissait à l'homme l'essentiel de son alimentation.

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    La vieille ville d'Al-Ula

    Dans la vieille ville d'Al-Ula, aux ruelles étroites et aux toits plats, les habitants ne circulaient pas seulement par les rues, même s'ils y étaient protégés du soleil, mais aussi par les toits, qui communiquaient entre eux. Il était tellement plus facile d'enjamber les balustrades pour se faire des visites entre voisins que de descendre des maisons et de sortir. Bien des amitiés ou des querelles, sont sans doute nées ainsi entre les différentes familles.

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    Qurh

    La ville islamique de Qurh est la capitale du chapelet d'oasis de la "Vallée des villages".

    Invités à l'Institut du Monde Arabe par la Mairie de Paris

    A la fin de cette exposition, nous voulions aller prendre un café au restaurant panoramique de l'IMA mais, faute de clients - les grèves sont passées par là - il est fermé...

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    Pauvre Notre-Dame : cela fait mal à voir...

    Invités à l'Institut du Monde Arabe par la Mairie de Paris

     Une bonne initiative de la Mairie 


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