• J'ai vu "Les estivants" de Valeria Bruni-Tedeschi et j'ai adoré !

     Comme dans la pièce de Maxime Gorki dont la cinéaste s'inspire librement, le film de Valeria Bruni-Tedeschi est structuré en actes : trois plus exactement, suivis d'un épilogue.

    Le premier acte commence à Paris, dans un café où Anna est attablée en compagnie de son producteur et de son mari. Elle a rendez-vous avec l'équipe qui finance son prochain film (le CNC) et s'entretient parallèlement avec son mari (Riccardo Scamarcio) venu lui signifier qu'il la quittait. Autant dire que le rendez-vous professionnel s'avère compliqué...

    La suite du film se passe dans une grande et belle propriété de la Côte d'Azur (qui n'est pas sans rappeler celle de Marisa Borini, la mère de Valeria et de Carla, au Cap Nègre où la famille se réunit chaque été).

     Anna (c'est le personnage que joue la cinéaste) y arrive avec sa fille adoptive (la même que dans la vraie vie) pour quelques jours de vacances au soleil.

    L'action se situe souvent autour de la table familiale dressée sur la terrasse, près de la piscine.

    J'ai vu "Les estivants" de Valeria Bruni-Tedeschi et j'ai adoré !

    C'est là que se rencontrent deux mondes diamétralement opposés, celui du personnel de maison auquel Valeria Bruni s'intéresse tout autant qu'au reste des personnages (avec, entre autres, une Yolande Moreau plus vraie que nature), et celui des vacanciers, faisant partir le film un peu dans tous les sens, sur fond de lutte des classes.

    L'ombre du frère plane en permanence : Valeria Bruni-Tedeschi et Carla Bruni ont perdu leur frère, Valerio (décédé du sida en 2006). Il y a un côté onirique dans ce film où la cinéaste fait même parler les morts... Le film lui est d'ailleurs dédié.

    Il parle en effet beaucoup de la mort, de la solitude mais aussi de l'amour si salvateur quand il est partagé. Vous l'aurez compris : c'est en quelque sorte un film autobiographique, même s'il s'agit d'une fiction (Anna le dit à plusieurs reprises dans le film) qu'a réalisé Valeria Bruni-Tedeschi.

    Certains critiques disent que ce film serait une thérapie : je le crois aussi.

    Un film fort, qui met parfois mal à l'aise, entre rires et larmes

    Il divise... mais moi j'ai adoré !


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