• La flûte enchantée avec "Les Dimanches Musicaux de Paris"

    Ce dimanche, je suis allée écouter la flûte enchantée au Grand Auditorium de l'Ecole des Arts et Métiers. C'était un spectacle proposé par "Les Dimanches musicaux de Paris" qui, depuis la fin des années 80, proposent des concents gratuits de musique classique dans des églises de la capitale. Aujourd'hui, à l'Auditorium des Arts et Métiers, la place n'était qu'à 12 euros : ça ne se refuse pas...

     Mozart a composé la flûte enchantée en 1791 : il n'avait que 35 ans et mourut la même année... Voici un bloc de timbres allemand émis en 1991 pour commémorer le bicentenaire de l'oeuvre du musicien. Il représente le fameux oiseleur Papageno.

     BLoc-Mozart-la-flute-enchantee.jpg

     L'argument de cette pièce en deux actes est complexe.

     Le prince Tamino, égaré en voyage dans un pays inconnu, est attaqué par un serpent. Il est sauvé par les trois dames d'honneur de la Reine de la nuit. Papageno, l'oiseleur, se vante auprès de lui d'avoir tué l'animal mais les trois dames le punissent de son mensonge en le réduisant au silence à l'aide d'un cadenas d'or. Les trois dames expliquent à Tamino que ce sont elles qui lui ont sauvé la vie et lui parlent de Pamina, la fille de la Reine de la nuit en lui montrant son portrait. Tamino tombe immédiatement amoureux de la jeune fille. Mais Pamina a été enlevée par Monostatos, le serviteur maure de Sarastro. Tamino et Papageno vont partir pour tenter de la délivrer. Ils sont aidés dans cette entreprise périlleuse par une flûte enchantée que Tamino reçoit des mains des trois dames tandis que Papageno se voit offrir, lui, un carillon magique.

     Tamino, Papageno et Pamina enfin réunis, se voient soumis à une série d'épreuves par Sarastro qui, avec la complicité des Dieux, a décidé de les marier. La première épreuve consiste en une quête de la vérité. Tandis que Tamino oppose un silence résolu aux trois dames d'honneur de la Reine de la nuit venues les questionner, Papageno, lui, ne peut s'empêcher de leur parler... Les prêtres de Sarastro félicitent Tamino et blament Papageno... Pendant ce temps, la Reine de la nuit ordonne à sa fille de tuer Sarastro à l'aide du poignard qu'elle lui fournit tandis que Tamino et Papageno sont toujours soumis à la loi du silence par les prêtres de Sarastro. Comme toujours, Papageno ne peut se maîtriser et engage la conversation avec une vieille femme qui disparait avant de lui avoir dit son nom... Pamina, ignorante de l'épreuve à laquelle sont soumis les deux amis, pense que son bien-aimé la délaisse et songe au suicide. Papageno, lui, chante son désespoir de ne pas trouver l'âme soeur : il s'accompagne de son carillon et... la vieille femme réapparaît le menaçant des pires tourments s'il ne consent pas à l'épouser. Il lui jure alors fidélité et elle se découvre être une belle jeune et femme, Papagena.

    A la fin de l'acte II, Pamina et Tamino seront réunis ainsi que Papageno et Papagena.

    L'Orchestre Symphonique et Lyrique de Paris et les choeurs de l'Opéra du Lys étaient dirigé par Carlos Dourthé, violoncelliste d'origine chilienne ayant complété sa formation musicale au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Assistant de Kurt Mazur, il a travaillé avec de nombreux artistes tels que Jean-Pierre Rampal ou encore le Quatuor Amadeus.

     Distribution

     Samy CAMPS : Tamino

     Shigeko HATA, Pamina

    Odile HEIMBURGER : la Reine de la nuit

    Guillaume OLRY : Sarastro

     Juliette PERRET : Papagena

    Marc SCOFFONI : Papageno

    Johan VIAU : Monostatos

     J'ai adoré Marc Scoffoni dans le rôle de Papageno : ce jeune et beau baryton vivait pleinement son rôle même s'il s'agissait d'une version de concert : un côté espiègle qui n'a pas échappé au public qui l'a beaucoup applaudi.

     Le voici en compagnie de sa Papagena

     Papageno et Papagena

     L'air de Papageno


    Beaucoup de finesse aussi dans l'expression du chant chez Shigeko Hata.

    Une Pamina bien jolie, de surcroît.

    Pamina

     L'ensemble de la distribution était de grande qualité.

     On pouvait lire le résumé des scènes sur l'écran situé derrière les chanteurs : pratique pour s'y retrouver dans cette histoire à rebondissements ! Ici, les trois dames d'honneur de la Reine de la nuit remettent la flûte enchantée à Tamino et le carillon magique à Papageno.

    Papageno Tamino et les 3 dames

    C'est déjà fini...

    Final

     A droite, Carlot Dourthé, le Chef d'Orchestre, applaudit les chanteurs et les musiciens.

     Applaudissements

     Moi je dis : bravo les Dimanches Musicaux !


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