• Pendant notre séjour en Bourgogne, nous sommes allés visiter Langres. La cité fortifiée de Champagne-Ardenne n'est qu'à un tout petit peu plus d'une heure de route de Courcelles (74 kms) et le temps ensoleillé incite à la balade.

    Direction l'Est donc !

    Notre premier arrêt, à l'Office de Tourisme, est fructueux. Nous en repartons avec un plan de la ville et une adresse de coutelier.

    Vous me direz : "Mais pourquoi une adresse de coutelier ?" et je vous comprends car Nogent est en effet plus connue dans le domaine de la coutellerie... mais à l'origine c'est à Langres que cette activité est née au Moyen-Age, favorisée par l'abondance du minerai de fer, des forêts pour le combustible, la présence des cours d'eau pour la force hydraulique et du grès pour donner le tranchant de l'outil. Ce n'est qu'au XVIIème siècle que de nouvelles contraintes économiques et sociales ont fait migrer l'activité à Nogent (qui n'est qu'à une vingtaine de kilomètres de Langres).

    Nous entrons dans la ville par la Porte des Moulins : c'est l'entrée principale de la ville fortifiée entre 1642 et 1647. Elle doit son nom aux moulins qui autrefois profitaient du vent hors des fortifications. A l'origine, elle possédait une seule porte charretière et deux accès piétons mais au milieu du XIXème siècle le Génie militaire supprima les ponts-levis et transforma les accès en deux portes charretières.

    Devant elle, un buste d'Auguste Laurent, précurseur de la Chimie organique et de la théorie atomique. Bien que largement méconnu, j'ai pris la stèle en photo en souvenir de mes études : c'était ma matière préférée en faculté !

    Langres

    Cette porte est un monument à la gloire de la royauté. Le décor guerrier du fronton rappelle la victoire de la France sur l'Espagne pendant la Guerre de Trente ans mais les armoiries du souverain (c'est Louis XIII et le Cardinal de Richelieu qui dirigent le pays à cette époque) furent martelées pendant la Révolution.

    Langres

    Munis de notre plan, nous commençons notre promenade par la visite de la Tour de Navarre, l'une des plus grandes tours fortifiées d'Europe : haute de 20 mètres avec une circonférence de 30 mètres et des murs atteignant une épaisseur de 7 mètres, cet ensemble défensif Renaissance impressionne par sa massivité. Elle comporte deux salles voûtées dans lesquelles ont été percées des embrasures de tir (permettant aux archers de défendre le plateau).

    La petite tour qui la jouxte (la tour d'Orval du nom du Gouverneur qui la fit construire ultérieurement) servait à acheminer les canons au sommet de la tour de Navarre grâce à sa rampe d'artillerie en spirale.

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    La visite audio-guidée commence par la descente dans les salles voûtées et casematées de la tour de Navarre (en orange et en jaune sur la coupe ci-dessous).

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    Porte d'entrée de la salle basse : on voit une gargouille chargée d'évacuer l'eau de pluie.

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     De plus près, elle ferait presque peur !

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     Une installation lumineuse éclaire harmonieusement les voûtes de la salle en passant par toutes les couleurs de l'arc en ciel... Mon appareil est tombé sur le bleu.

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     La salle intermédiare : Waouuuu... !

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    Elle a dû être rehaussée de 2,50 mètres en 1515 afin d’accroître la portée des canons installés sur sa terrasse (on le voit bien sur la photo ci-dessus). Tout en ayant la même fonction, elle est plus élancée que la tour basse.

     La remontée : chacune des salles est desservie par son propre escalier.

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    Il nous reste à visiter la tour d'Orval qui jouxte la tour de Navarre : sa terrasse est desservie par une rampe d'accès en forme de spirale.

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     En bas de la rampe, on peut voir un ancien puits.

    Langres

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     De jolis culs de lampe ornent les arcatures de la voûte.

     Langres

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     En arrivant en haut de la rampe, c'est l'émerveillement ! La salle haute qui initialement n'était pas couverte a reçu une charpente en chêne absolument superbe.

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     Depuis cette salle, de petites ouvertures donnent sur le camping voisin.

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    ou sur la campagne environnante

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     Ici, nous sommes sur la terrasse de la tour d'Orval avec vue sur la toiture de la tour de Navarre.

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     Tiens, quelqu'un que je connais !

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     Vue sur les remparts et la Cathédrale Saint-Mammès

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     Au sortir de la tour de Navarre, nous suivons l'itinéraire balisé qui longe les remparts et passe par tous les points remarquables de la ville. Il est aussi possible de faire la balade en petit train : le voici justement au niveau de la Porte des Terreaux.

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     La construction de cette porte est due au Génie militaire qui souhaitait éviter aux convois la traversée du centre-ville. A cet effet un boulevard de contournement fût aménagé jusqu'à la Porte des Moulins.

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     La Tour Saint-Didier est ainsi nommée à cause d'une petite statue du saint homme, évêque de Langres au IVème, située dans une niche à l'extérieur du rempart. Cette tour défendait en son temps la Porte Boulière avec laquelle elle faisait corps. Elle est remarquablement bien conservée (sa toiture a été restaurée à l'identique) et témoigne de ce que pouvaient être les tours médiévales. Sous l'ancien régime, le dernier étage servait de tribunal aux quatre capitaines chargés de maintenir l'ordre sur le chemin de ronde.

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     St Didier de Langres aurait été martyrisé par décapitation par les Vandales...

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     Peinture du Speculum Historiale (XIVème Siècle) de Vincent de Beauvais : décapitation de St Didier

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     Revenons à plus de douceur avec ces jolies fleurettes

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     Nous quittons les remparts pour nous engager dans la ville.

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     Du Couvent des Ursulines créé en 1631 (il était destiné à éduquer les jeunes filles), il ne subsiste que cette ruine de l'ancienne chapelle. Transformé en caserne en 1818, les bâtiments ont été détruits en 1974 pour faire place à une résidence...

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     Ancien hôtel du Gouverneur militaire : un Hôtel Particulier du début du XVIII ème siècle

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    Ancienne maison renaissance

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     Vue sur la Cathédrale Saint-Mammès

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    Le choeur

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    Plafond à caissons de la Chapelle de la Sainte-Croix

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    Vierge à l'enfant en albâtre (XIVème siècle) et son donateur, Guy Beaudet, évêque de Langres sous Philippe VI

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    Un ancien jubé orné de scènes de la Passion (XVIème siècle)

    Langres 

    Détail : le portement de la croix

    Langres

     Tiens tiens, un toit en tuiles vernissées : l'art vernaculaire bourguignon n'est pas si loin d'ici...

    Langres 

    Nous arrivons sur la Place principale de la ville : la Place Diderot du nom du philosophe, auteur de l'Encyclopédie, qui y est né le 5 octobre 1713. La statue du grand homme trône au milieu de la place.

    Langres 

    Il s'agit d'une oeuvre d'Auguste Bartholdi (1884) destinée à commémorer le centenaire de la mort de l'écrivain. Son bronze a été nettoyé en 2008.

    Plus vrai que nature : j'adore !

     Langres 

    C'est dans l'ancien collège des Jésuites (rebaptisé Collège Diderot) que ce dernier a fait ses études.

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    A droite du portail du collège, la Chapelle à la façade baroque.

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    Allégorie de l'Instruction

     Langres 

    Le fronton de la chapelle est orné de nuées et de rayons où apparaissent des têtes d'angelots. Le tout est couronné de pots à feu.

    Langres 

    Nous voici arrivés à la coutellerie : en fait, il s'agit d'une très belle droguerie, une vraie caverne d'Ali Baba. J'y ai acheté un couteau à fromages !

     Langres Saviez-vous que le père de Denis Diderot, Didier, était maître coutelier (il était réputé pour ses instruments chirurgicaux) ainsi que son grand-père ? Ce dernier, également prénommé Denis, était coutelier et fils de coutelier et avait épousé Nicole Béligné de la célèbre maison Béligné (couteliers de père en fils à Langres de puis 1610). C'est d'ailleurs toujours la même famille qui dirige cette entreprise nogentaise.

    Une tradition dans la région comme je vous l'ai déjà dit.

     Avant de rejoindre la Porte des Moulins et notre voiture, un coup d'oeil à l'ancienne chapelle des oratoriens transformée en théâtre en 1838 (le fronton est orné de masques, de partitions et d'instruments de musique). L'actuel théâtre peut contenir 250 spectateurs.

    Langres

    Saviez-vous que Langres a été élue en 2014 au troisième rang dans l'émission "Le monument préféré des français" ? La preuve en images.

    Une ville où il beaucoup de choses à découvrir... Sympa !


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  • Journée cartonnage aujourd'hui dimanche (cela faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé...) pour réaliser l'urne de mariage de l'aîné des fils de ma copine préférée, Olivier, qui va convoler avec Sabina dont il partage la vie depuis quelques années déjà (ils ont même une petite Eléa...).

    Leur mariage est annoncé pour le 27 juin prochain (une chance car le samedi précédent nous serons également de la noce !)

    Décidément le mariage fait recette cette année dans notre entourage.

    Marie-Claire se l'est jouée Saint-Exupéry, me disant il y a quelques mois...

    "Dessine moi un avion !"

    Il faut dire que Jacques, son mari, travaille depuis 40 ans (plus pour très longtemps... hi hi hi) chez Dassault Aviation et que les jeunes ont tout simplement décidé de "s'envoyer en l'air" à l'occasion de leur voyage de noces !

    L'idée de devoir construire un avion m'angoissait un peu...

    Copie rendue !

    Aussi hier, sentant mon désarroi au téléphone, ma copine a-t'elle décidé, pour soulager sa conscience et m'éviter une dépression... de me faciliter la tâche en abandonnant l'idée du volume au profit de la 2D sous la forme d'une simple boîte à chaussures décorée d'un avion "à plat" !

    Ca, c'est une copine !

    En plein boulot...

    Copie rendue !

    Copie rendue !

    Comme vous pouvez le constater, les couleurs du mariage sont le gris et le bordeaux (je me suis basée sur le faire-part qui nous invitait si gentiment à faire la fête).

    Les initiales des futurs mariés ont été faites à l'aide d'un ruban rouge et or trouvé dans mon grenier (oh, la menteuse !) que j'ai plié. Je laisse le soin à Jacques de me dire quel modèle d'avion-coloriage m'a servi de modèle...

    J'ai évidé le simili-cuir gris pour laisser apparaître le blanc de la boîte.

    Bonjour le découpage des lettres et surtout des hublots !

    Copie rendue !

    Copie rendue !

    Il ne me restait plus qu'à indiquer la date du mariage : c'est chose faite avec du simili-cuir rouge retrouvé au fin fond d'un carton (le ruban s'effilochait...).

    Copie rendue !

    Tiens tiens : il me reste un avion gris... Que vais-je bien pouvoir en faire ?

    Bon sang mais c'est bien sûr !

    Copie rendue !

    Contente, la fille !

    Copie rendue !

    Satisfaite ma copine ?

    Tu diras à Jacques que je n'ai pas pu mettre les initiales des mariés sur la dérive.

    Cela aurait fait trop riquiqui, je pense...


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  • La semaine dernière nous sommes allés écouter chanter mon amie Claire dont la chorale se produisait à Vanves dans le cadre d'une Rencontre de Chorales et nous n'avons pas été déçus. Huit chorales se produisaient durant l'après-midi, toutes issues du département des Hauts de Seine ou de Paris.

    C'est le Maire de Vanves, Bernard Gauducheau (que je connais bien pour lui avoir serré la paluche lors des fêtes de fin d'année de mon école...), et son adjointe à la Culture qui ont donné le coup d'envoi de cette après-midi musicale.

     

    Au programme de "Hauts de Scènes Chansons", la chorale de mon amie Claire, il y avait entre autres "La fête" et "Tout pour ma chérie", des chansons pas évidentes à interpréter je trouve.

    Écoutons la chanson de Michel Fugain

     

    Bravo à Stéphane Lévy, le Chef de chœur de "Hauts de Scènes Chansons"

     et bravo à Claire (la petite jeunette au centre) !

    Rencontres de chorales à Vanves

    Bien nous en a pris de rester pour écouter la chorale qui suivait celle-ci : il s'agit de "Voix Music Z'ac" de Paris 10ème. Une prestation vraiment exceptionnelle d'une chorale sans chef de chœur pour la diriger, sans partitions et..., cerise sur le gâteau, avec des chorégraphies. Malheureusement, je ne savais pas d'avance à quoi je devais m'attendre, ce qui fait que je ne l'ai pas enregistrée.

    Voici, pour vous donner une idée de ce qu'ils sont capables de faire, une vidéo de leur prestation de l'an dernier à Vanves, trouvée sur leur site.

     

     Sympa, non ? happy


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  • J'ai fait fort cette semaine avec deux séances de cinéma presque consécutives : "Le dernier loup" de Jean-Jacques Annaud avec Philippe et "Timbuktu" d'Abderrahmane Sissako toute seule, Philippe boudant le sujet...

    Rien de comparable entre les deux films évidemment si ce n’est que les paysages y sont grandioses et filmés de façon à les sublimer, que ce soient ceux de la Mongolie-intérieure dans le film du réalisateur français ou ceux de son pays d'origine dans celui du réalisateur mauritanien.

    L'un est une fiction qui a pour fond une histoire appartenant au passé (celle de la Révolution culturelle chinoise des années 60-70) et l'autre, proche du documentaire (même s'il raconte une histoire) traite d'une actualité beaucoup plus récente, au point que le film a dû être tourné sous la protection de l'armée mauritanienne et loin de Tombouctou à l'époque où la ville était aux mains des djihadistes...

    Mais revenons au film de Jean-Jacques Annaud : 

    Tout comme dans "L'ours" et "Deux frères", c'est encore un animal qui tient la vedette dans le film de Jean-Jacques Annaud : entre la préparation et le tournage, il a fallu sept ans au metteur en scène pour mener à bien son projet. Par ailleurs, Andrew Simpson (un canadien) a vécu, lui, à Pékin pendant trois ans avec femme et enfants de façon à élever au biberon la trentaine de loups du film pour les habituer à l'homme. L'un d'eux (bien qu'adulte et chef de meute) a quasiment adopté le metteur en scène, dès la première rencontre...

    Une scène du film a été particulièrement difficile à tourner : c'est celle où les dirigeants chinois poursuivent les loups alors que ceux-ci attaquent un troupeau de chevaux. Ces deux animaux sont évidemment des ennemis farouches et il était impensable de les mettre en présence l'un de l'autre sans qu'une barrière les sépare : Jean-Jacques Annaud a travaillé cette scène de 6 minutes pendant 6 mois...

    Ecoutez-le en parler.

     

    La bande-annonce du film tout de même...

     

    Un beau film certes mais qui ne m'a pas vraiment touchée (je n'arrive pas à discerner exactement pourquoi mais une chose est sûre, la musique accompagnant les scènes de violence entre les animaux était trop "violente" à mon goût...

    Dans "Timbuktu", la musique se fait plus discrète (elle est d'une grande douceur en tout cas, comme si elle était là pour contrer l'inhumanité que le cinéaste veut dénoncer) ; il y a même des passages sans musique aucune et c'est bien. Ne croyez pas pour autant que j'adhère à la doctrine djihadiste qui interdit aux gens d'écouter ou de faire de la musique, tout comme il leur est interdit de jouer au foot ou de fumer... Non : c'est seulement que le silence est parfois plus fort que tout pour traduire la terreur que ces gens font régner sur les populations.

    Jugez plutôt...

     

    J'ai beaucoup aimé le film : le sujet , son traitement par le cinéaste, le message qu'il véhicule...


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  • Ce jeudi après-midi, je me suis rendue au Jardin du Luxembourg : mon amie Marie-France étant absente de Paris cette semaine m'avait prêté sa carte de l'AACL, autrement dit l'Association des Auditeurs des Cours du Luxembourg. Et c'est à une démonstration d'art floral que j'ai pu assister pendant deux heures. Son thème : Pâques naturellement.

    Superbe !

    Autrefois appelé le buffet de la pépinière (1867), le Pavillon Davioud (au sein duquel se passait cette manifestation) à l'origine café-restaurant, a été construit par Gabriel Davioud (l'architecte du Théâtre du Châtelet et du Théâtre Sarah Bernhardt entre autres). Les auditeurs sont face à une estrade sur laquelle Solange, l'organisatrice des cours, et des personnes ayant suivi ses cours mais déjà aguerries à cet pratique artistique officient (il y a plusieurs niveaux de cours).

    Je n'avais malheureusement pas pris mon appareil photo et ce n'est qu'avec un téléphone de mauvaise qualité que j'ai pu fixer quelques unes des compositions que je vous livre.

    Solange aide ici une élève à terminer son bouquet composé de branches d'arbres sur lesquelles elle a décidé de disposer harmonieusement ça et là des petits nids de mousse végétale remplis de fleurs.

    Les autres compositions de cette photo

    Ici, le gros œuf a été fabriqué à l'aide d'un ballon de baudruche sur lequel a été collé du papier japonnais. Il sert de nid à ce gros bouquet de campanules violettes. Des fleurs d'orchidées décorent subtilement les herbes nouées.

    Une petite touche de tulipes jaunes et le tour est joué !

    De la classe dans cette composition verte et blanche...

     Ici les herbes ont été pliées pour simuler le nid de la poule, produisant un effet très aérien.

     

     Là, le support en mousse Oasis qui permet aux fleurs de durer a été caché dans des feuilles...

    Ce bouquet ressemble à celui d'une mariée !

    Les feuilles d'eucalyptus ont été teintées préalablement. Les petites plumes sont du plus bel effet, non ?

     Solange, qui dirige la démonstration, met la dernière touche à son petit lapin de Pâques en bois !

    Très japonisante cette composition à base de branches de prunus...

     La grande estrade permet à deux artistes d’œuvrer en même temps ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais même si la démonstration dure deux heures.

    Harmonie de rose

     

    Et si on passait au jaune ? 

    Ce sont de véritables œufs d'autruche qui servent de réceptacle à ces jolies fleurs printanières.

     Cette composition : on a l'impression qu'on saurait la réaliser ! Sans doute un leurre... En fait, il ne suffit pas de composer le bouquet, il faut encore faire le choix de ce qu'on va mettre dedans.

     

    Là, les feuilles ont été tressées entre elles !

     

    Quelle patience pour recouvrir ces œufs en polystyrène de vraies coquilles d’œuf !

    Une composition plus rigolote que belle, je trouve.

     On termine avec ce centre de table de fête.

    Un régal pour les yeux...


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