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Ce mardi, deux visites comme d'habitude au programme des Mardis Découvertes : "l'eau, trésor à préserver" et "la visite du domaine Guilleman"
La première nous fait découvrir la Laigne, une rivière souterraine qui naît d'une résurgence située dans la petite ville de Laignes pour se jeter dans la Seine à Polisy quelques 30 kilomètres en aval.
Le centre ville de Laignes
Sur la place de la Mairie, un bâtiment original : le Café des chiens. Il est dû à Augustin Husson, limonadier né à Laignes (et sculpteur à ses heures), qui transforma un vieil immeuble en café au milieu du XIXème siècle. La municipalité en a fait sa médiathèque.
Sur le mur de la Mairie, une plaque commémore la prise d'otages par les allemands de 10 personnes pendant la dernière guerre, tous rentrés dans leurs famille heureusement, sains et saufs.
La naïade qui évoque la rivière est également due à Augustin Husson.
Tiens : des touristes !
A quelques centaines de mètres de là, la Laigne coule au milieu des champs.
Sans entrave, elle est donc très saine : pas d'algues vertes comme au centre ville mais de la "bonne végétation".
C'est un technicien du Syndicat Intercommunal des Cours d'Eau Châtillonnais (à droite sur la photo), qui nous parle du cours d'eau, de la végétation qui le longe (les frênes, les aulnes et les saules), ainsi que de la faune qui l'habite.
Aujourd'hui le public est nombreux car la température est retombée...
Les enfants sont sages : ils s'occupent pendant le temps de l'exposé qui, à vrai dire, est un peu longuet et manque cruellement de documentation...
et moi, je m'occupe en faisant des photos !
La visite suivante est très intéressante... : il s'agit de la cave du Domaine Guilleman à Marcenay. C'est Fabien Guilleman lui-même, propriétaire-récoltant, qui nous accueille pour nous présenter son métier. Les vignes sont cultivées sur 4 hectares depuis que ses parents les ont plantées dans les années 90 et c'est en 2002 qu'elles commencent à donner suffisamment pour envisager la vinification.
L'exploitation est installée dans une ancienne ferme datant du 19ème siècle.
Les lapins font la joie des enfants...
Voici le pressoir utilisé pour extraire le jus de raisin
Après avoir été débourbé , le jus est transféré dans ces cuves pour y subir la fermentation malolactique (transformation de l'acide malique en acide lactique par l'intermédiaire de bactéries anaérobies appelée bactéries lactiques).
Une fois embouteillé, un dépôt se forme qu'il faut retirer.
C'est à l'aide d'une machine louée par le viticulteur que s'effectue cette opération mais Fabien Guilleman nous montre ici comment on peut le retirer manuellement à l'aide d'un outil qui permet de trancher le goulot.
Le dépôt est piégé par la capsule plastique préalablement logée dans la bouteille au moment de l'embouteillage.
Après ces explications, une dégustation nous est offerte très gentiment.
Nous goûtons le Tradition Brut (composé de 2/3 de Pinot noir et de 1/3 de Chardonnay : 7 euros la bouteille), l'Elégance (mi Chardonnay mi Pinot noir : 7,50 euros la bouteille), et le Prestige (1/3 de Chardonnay 1/3 de Pinot noir et 1/3 de Pinot gris : 9 euros la bouteille).
Personnellement, c'est le moins cher que j'ai préféré !
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Nous voici à nouveau en Bourgogne depuis le début du mois et en en ce mardi 21 juillet un ciel bleu intense indique encore une fois une journée chaude, pour ne pas dire caniculaire, à l'image de celles que nous avons eues maintenant depuis près de trois semaines.
Aujourd'hui, l'Office de Tourisme de Châtillon entame la série de ses "Mardis Découvertes". Il occupe, depuis que le Musée qui y était installé a déménagé Cours l'Abbé, la maison Philandrier. Cette maison de notable construite au 16e siècle est appelée ainsi en raison de son attribution, vraisemblablement erronée, à l'architecte Guillaume Philandrier, né à Châtillon-sur-Seine en 1505.
Située tout à côté de l'église Saint-Nicolas, elle a de la gueule, non ?
Pour ce premier mardi, deux visites autour de Baigneux-les-Juifs : "Extraction de la pierre" et "Transformation du bois".
Pour l'extraction de la pierre, nous retrouvons Bernard Babouillard, le propriétaire et l'exploitant de la carrière de pierre de Bourgogne située à Semond (à une trentaine de kilomètres au sud de Châtillon).
Nous ne sommes qu'une dizaine à faire cette sortie : la chaleur en a découragé plus d'un...
36 degrés à l'ombre et peut-être même plus au cœur de la pierre !
Mais que regarde donc Philippe ?
Une scie absolument gigantesque !
Ici, les empreintes d'une autre scie dans le sol : jusqu'où pourra-t-on creuser... ?
Toutes ces pierres sont inutilisables : on les dit "moisées".
Regardez...
Un joli quartz s'est insinué dans la pierre de Bourgogne.
L'atelier de découpe des pierres est situé à Chaume-lès-Baigneux (c'est à une quinzaine de kilomètres de la carrière). Bernard Babouillard nous y offre un rafraîchissement qui est le bienvenu, vue la chaleur.
Une sculptrice y a exposé ses œuvres.
Une scie circulaire est en action.
L'ouvrier manipule une ventouse pour déplacer la pierre qui vient d'être découpée.
Un jeu d'enfant pourrait-on croire sauf qu'il ne faut pas faire d'erreur car la pierre pèse 150 kilos...
L'eau qui refroidit la pierre lors de la découpe est recyclée dans ces bassins de décantation.
La boue formée par la poussière de pierre se dépose au fond du bassin et l'eau "propre" retourne dans l'usine, prête à refroidir à nouveau la pierre.
A l'extérieur, encore une grosse scie et du stock de dalles en tout genre.
Mais quel traitement ont subi ces planches de sapin pour être dans cet état... ?
Elles ont tout simplement servi à stocker des dalles qui, forcément, pèsent leur poids ! Celles-ci devront être retaillées avant de pouvoir être vendues.
Pour en savoir plus, voir le reportage de Tiphaine Paquette pour "le Châtillonnais et l'Auxois" en cliquant
Exemples de coloris de dallages d'extérieur en pierre de Bourgogne
L'entreprise de Bernard Babouillard propose de nombreux produits finis : encadrements de fenêtres, escaliers, dallages d'extérieur ou d'intérieur (les dalles sont alors polies à la main), margelles de piscine, fontaines, bancs de jardin, etc...
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Mais continuons notre promenade en nous rendant à Baigneux-lès-Juifs : le Directeur de la Coopérative de Déshydratation Agricole de la Haute-Seine nous y attend pour un exposé très intéressant. Malheureusement, ma mémoire étant très volatile (eh oui, je suis comme les PC : après une bonne nuit, tout s'envole...), je n'ai pas retenu grand chose !
L'usine tend à se diversifier : à l'origine la déshydratation concernait essentiellement la luzerne pour l'alimentation du bétail (ruminants, chevaux, volailles, lapins). Maintenant, l'usine fabrique également des granulés de bois pour le chauffage des poêles, elle déshydrate également les résidus de moutarde et de pépins de raisin. Cette diversification est nécessaire depuis la crise... Elle implique un esprit de recherche permanent qui confère au personnel de l'usine et aux agriculteurs impliqués dans la Coopérative une forte motivation.
Voici le tableau des commandes
Le Directeur nous montre les installations.
Puis nous faisons le tour des bâtiments.
Une fois la luzerne livrée par le camion, un tracteur la charge sur le tapis roulant qui l'achemine à l'intérieur de l'usine en vue de sa déshydratation.
Les tas de résidus de moutarde attendent d'être traités.
Les sacs de luzerne prêts à être distribués
Les sacs de granulés de bois
A mardi prochain pour de nouvelles découvertes des entreprises du Châtillonnais...
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