•  Pour ce week-end des Journées du Patrimoine, nous avons choisi de visiter la Fondation Jérome Seydoux qui se trouve sur l'avenue des Gobelins, non loin de chez nous.

    Bâti en 1869, anciennement théâtre à l'italienne (créé en 1906) puis cinéma (ouvert en 1934), le bâtiment - fermé depuis 2003 - a été complètement désossé en 2010, pour ne garder que la façade due à un jeune sculpteur encore inconnu, un certain Auguste Rodin.

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Les deux figures sculptées représentent le Drame (l'homme) et la Comédie (la femme).

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Derrière la façade de Rodin, Renzo Piano a édifié une coque de cinq étages recouverte de 5 000 volets protecteurs. Elevé au milieu d'un jardin, le bâtiment contemporain fait resplendir le luxe des matériaux. Outre sa verrière aux deux niveaux supérieurs, l'intérieur mêle un subtil mélange de bois et d'acier, qui offre à la Fondation Jérôme Seydoux - Pathé un caractère unique en son genre.

    La façade vue de l'intérieur

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Reconnue d'utilité publique le 9 mai 2006, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé oeuvre à la conservation et à la mise à disposition du public du patrimoine historique de Pathé.

    Regroupant l’ensemble des collections non-film de Pathé depuis sa création en 1896, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé est un centre de recherche destiné aux historiens, aux enseignants et aux étudiants, ainsi qu’à tous ceux qu’intéresse le cinéma. Par son activité, elle œuvre à la promotion de l’histoire du cinéma à travers l’histoire de Pathé.

    L’exceptionnel fonds d’archives de la Fondation, régulièrement enrichi par de nouvelles acquisitions, regroupe plusieurs collections. Elles comprennent un riche ensemble de matériel iconographique et publicitaire, des documents imprimés, des appareils et des accessoires cinématographiques, des objets, une bibliothèque d’ouvrages et de périodiques, ainsi que les archives administratives et juridique de Pathé depuis sa création. A ce jour, le catalogue Pathé se compose de plus de 10 000 films dont 9 000 films muets.

    Plan-coupe de la Fondation

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Pour accéder à l'étage réservé aux chercheurs, il faut monter cinq étages - à pied - puis emprunter ce petit escalier en colimaçon.

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Le centre de recherche et de documentation est dédié à l’histoire du cinéma. Il offre la possibilité aux chercheurs, aux étudiants et à tous de consulter sur rendez-vous l’intégralité des fonds Pathé.

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Ils sont vernis les deux chercheurs qui occupent ces bureaux...

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Top la salle de réunion !

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    La suite de la visite se passe au premier étage : il s'agit de la galerie des appareils.

    Dans les escaliers qui y mènent, des affiches de films.

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux 

    La galerie expose 150 appareils cinématographiques, collection de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. Cette exposition permanente retrace l'histoire et l’évolution des caméras et projecteurs Pathé depuis 1896 jusqu’aux années 80.

    Lorsque Charles Pathé assiste à une projection cinématographique, il est immédiatement convaincu de l'avenir de l'invention. En parallèle à son activité première, la photographie, il se consacre au cinématographe à partir de 1896. Il en développe tous les métiers, dont celui de la fabrication des appareils.

    Les appareils présentés sont tant destinés aux professionnels qu'à des activités de loisir. 

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux 

    Gros projecteurs et affiches jalonnent les murs de la salle. 

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux 

    Le son n'est pas oublié... 

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux 

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux 

    Caméras datant de  1903 à 1977

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Redescendant au rez-de-chaussée, on accède à un petit jardin qui permet de voir la coque du bâtiment créé par Renzo Piano.

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    A cet étage, le début de l'exposition actuelle "Sport et cinéma, une enfance partagée" qui donne à voir la richesse et la complexité de la relation née dès la fin du XIXème siècle entre le sport et le cinéma.

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Suite à quoi, nous sommes descendus au sous-sol où se trouve la salle de projection de la Fondation. Deux petits films muets doivent nous y être projetés : l'un s'intitule "Rigadin aime le sport" et l'autre, j'ai oublié...

    En attendant le début de la séance, nous avons droit à de la publicité pour l'exposition actuelle...

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    La prochaine exposition s'intitulera "Octobre 1917, une Révolution en images"... C'est en effet très bientôt le centenaire de la Révolution russe.

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Nous avons découvert l'acteur de cinéma muet Charles-Ernest René Petitdemange (dit Prince Rigadin) qui joue le rôle de Rigadin dans le film intitulé "Rigadin est un fameux escrimeur". Le film date de 1912.

    Daniel Mermet (de France-Inter) présente l'acteur dans cette petite vidéo.

    Je pense que j'irai prochainement voir un film à la Fondation Jérome Seydoux...


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  • Aujourd'hui s'annonce comme une belle journée à Port-Barcarès.

    Nous avons décidé d'aller visiter les caves de Byrrh à Thuir.

    Est-ce une statue d'Aristide Maillol... ? Ça lui ressemble bien et il est né dans la région.

    On a accès aux caves en passant par l'Office du Tourisme.

    La firme a prêté à l'Office de Tourisme des affiches ventant l'apéritif local : un avant-goût de la visite des caves...

    Sur le site de la marque, un très amusant petit film en fait l'historique.

    Implantées à Thuir depuis plus de cent ans, les caves Byrrh sont le berceau du Byrrh, inventé par les frères Violet en 1866.

    C'est après traversé ce grand foudre qu'on accède aux caves.

    C'est - en plus du guide - le Chevalier Printemps, personnage emblématique créé par Georges Léonnec en 1935 pour représenter la marque Byrrh dans le journal L'illustration qui nous explique le déroulé de la visite.

    Il s'agit d'un hologramme qui semble sortir du tonneau comme par magie.

    M'est avis que le Président de la France Insoumise a traîné ses savates dans ce coin là avant de s'en inspirer pour sa campagne électorale !

    Nous sommes ainsi invités à nous diriger vers la salle où va être projeté un film qui laisse à penser qu'il s'agit d'un film d'époque même s'il est, bien sûr, joué par des acteurs actuels.

    Il met en scène deux frères, Simon et Pallade Violet, issus d'une famille de cinq enfants dont le père était muletier, qui décident de quitter leur village de Corsavy pour aller dans le Roussillon. Les deux frères vont exercer le métier de marchand ambulant et vendre des articles de mercerie, des étoffes et du vin.

    Après une longue expérience itinérante, ils décident de se fixer à Thuir où ils ouvrent une boutique.

    Le 14 Septembre 1866, Simon et Pallade Violet se constituent en société devant maître Augé, notaire à Thuir : c'est le début d'une belle aventure.

    Dans la boutique tenue par Pallade « Commerce de rouennerie, draperie, toilerie, nouveautés, vins, liqueurs, placement de liquide », ils développent le négoce de vins importés d’Espagne et mettent au point une boisson à base de vin enrichie au quinquina, cette écorce tropicale qui a la réputation, en cette époque d’hygiénisme triomphant, d’être un reconstituant. Ce produit tonique est vendu par Simon, d’abord chez les pharmaciens de la région, puis chez les épiciers et dans les cafés.

    Mais l'Ordre des pharmaciens va leur intenter un procès - qu'ils perdent -. Qu'à cela ne tienne, le Byrrh ne sera plus vendu comme un "médicament" mais comme un apéritif !

    C'est la naissance du Byrrh.

    La visite commence par celle de l'exposition des affiches issues du concours organisé en 1903. le cahier des charges imposait les mots : tonique, hygiénique, à base de vins généreux et de Quinquina.

    A partir du XIXème siècle, l'industrie des affiches publicitaires et touristiques va se développer fortement. Ce support devient le premier grand média populaire, correspondant à la communication de masse.

    L'affiche gagnante est celle du milieu.

    En voici quelques autres

    Nous continuons ensuite notre visite par celle des caves proprement dites.

     Notre petit guide nous emmène ensuite dans le "grenier à outils"

     On y trouve une calibreuse à bouchons, des pompes à main, des boucheuses, un pressoir, des machines à écrire Remington... et bien d'autres curiosités !

    Nous accédons ensuite à une allée, l'allée des peupliers, où sont présentées des photos d'archives retraçant le développement de l'usine jusque dans les années 30, apogée de la marque Byrrh.

    Celle-ci montre Port-Vendres, le port d'embarquement du Byrrh qui connaîtra à l'époque un succès mondial.

     Le Byrrh est fabriqué avec de nombreuses épices mais, chut... La recette est secrète !

    Au bout de cette allée de cuves... 

    la plus grande cuve du monde : elle pouvait, quand elle était en service, contenir jusqu'à 1 000 200 litres du fameux breuvage. Les visiteurs en donnent l'échelle : 10 mètres de haut pour un diamètre de base de 2,42 mètres !

    Avant la dernière étape de la visite et non la moins intéressante - la dégustation -, nous passons dans une petite pièce où se trouve exposée la frise que Georges Léonnec fit pour la marque.

    On reconnait ici le Chevalier Printemps - personnage qu'il a créé - en compagnie du Maire de Thuir.

    J'ai malheureusement oublié ce que le guide nous en dit...

    même si on voit bien que les personnages sont groupés par genre comme ici ces footballeurs.

    On ne peut plus entrer maintenant, pour des raisons de sécurité, dans le grand hall des expéditions - appelé aussi la gare Eiffel -.

    C'est le Chevalier Printemps qui nous en raconte l'histoire.

    De là, partaient annuellement, aux plus belles années, 45 millions de litres de Byrrh, dans toutes les directions du globe pour servir 350 000 clientsgrossistes et détaillants.

    C'est à ce kiosque - il date de 1891 - que l'on peut déguster, en fin de visite, trois sortes de Byrrh.

    Pour notre part, nous sommes attendus par Délia et Jean-Yves pour partager un repas dans un restaurant de Castelnou, un petit village plein de charme non loin de Thuir : la dégustation, ce sera pour une autre fois.

    Pas grave : le Byrrh, on en boit régulièrement à la maison !


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  • L'histoire d'un paquebot

    Depuis que nous allons dans le Roussillon, nous voyons toujours sur la plage du Barcarès ce grand paquebot échoué : il s'agit du Lydia. Cette année, une exposition permet d'en retracer l'histoire.

    la Coudalère : histoire du Lydia

    L'histoire du Lydia commence en 1927 lorsqu'une compagnie de navigation sud-australienne, l'Adélaïde Steamship Company, décide de renforcer la flotte d'un paquebot mixte (mi-passagers - mi-marchandises), destiné à être exploité pour une circumnavigation autour du golfe de Spencer, sur la côte Sud de l'Australie : ce sera le MV Moonta. Le paquebot - construit au Danemark - inaugurera l'époque des croisières : il naviguera de 1927 à 1955.

    Son parcours de 6 jours et son prix attractif (seulement 6 livres australiennes) attirent de nombreux touristes en quête d'évasion (il sera le "chouchou" des jeunes mariés voyant là l'occasion d'un voyage de noces original et peu onéreux).

    "La Croisière s'amuse" avant l'heure !

    la Coudalère : histoire du Lydia

    Le trajet du Moonta

    la Coudalère : histoire du Lydia

    En 1955 , le développement des transports routiers entraîne sa mise en vente. Il a parcouru 390 000 kms et transporté 95 000 passagers !

    Bien qu'il n'ait pas été mobilisé pendant la seconde guerre mondiale, il sera équipé d'un canon sur le pont arrière et de lumières de pont bleues. A bord, pas de changement notoire sinon des menus dits "d’austérité"... Le canon fut déposé en 1945 juste après la reddition du Japon sans jamais avoir tiré un coup de feu sinon pour l'exercice.

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     En 1950, les compagnies maritimes grecques sont en pleine expansion - elles feront la fortune d'un certain Aristote Onassis... -. Le Moonta intéresse donc rapidement l'une de ces compagnies, la Hellenic Mediterranéan Line, qui décide d'acquérir le paquebot pour l'affecter en Méditerranée.

    Elle lui donnera le nom de Lydia en souvenir de l'antique province grecque d'Orient, la Lydie.

    Arrivé en Grèce, il passe par les chantiers navals du Pyrée et subit quelques transformations : sa capacité est doublée passant de 157 à 280 passagers et l'on installe quatre canots de sauvetage supplémentaires.

    Le navire est divisé en 3 classes : 51 passagers pour la première classe, 106 pour la seconde et 123 en troisième classe dans un grand dortoir situé à l'avant du navire. Le navire peut aussi embarquer 180 "embarquants" supplémentaires en "plein air" sur la plage avant pour les courtes traversées.

    Dans les années 1960, le monde change et se transforme : finies les premières classes et classes touristes : désormais il n'y aura plus qu'une seule classe de passagers.

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    En 1966, le navire qui a alors 35 ans, est désarmé et mis en vente, probablement pour être démoli. L'avenir en décidera autrement grâce à la volonté du Sénateur-Maire d'Argelès, Gaston Pams, qui va lui donner une nouvelle vie.

    La France du Général de Gaulle a en effet décidé de créer de toutes pièces, sur le littoral du Languedoc-Roussillon, de nouvelles stations balnéaires pour accueillir les touristes que les trente glorieuses ont vu émerger. Le Lydia va devenir la pièce-maîtresse de l'une d'elle, Port-Barcarès.

    L'arrivée du Lydia au Barcarès le 11 juin 1967

    L'idée d'échouer un navire est géniale, la réalisation est plus complexe : ce n'est pas une mince affaire que de poser sur la plage, 3 mètres au-dessus du niveau de la mer, un bâtiment de 90 mètres de long et pesant 2600 tonnes !

    Le schéma ci-dessous montre comment on a d'abord creusé un chenal sur la plage pour y faire flotter le bateau (étapes 1, 2, 3 et 4) avant de combler l'espace par du sable (étapes 5, 6 7, 8 et 9).

    Cliquez sur l'image

    la Coudalère : histoire du Lydia

    L'opération d'échouage est un succès : près de 5000 personnes pas jour viennent assister à la mise à terre du paquebot. Pierre Dumayet, pour l'émission "cinq colonnes à la Une", mais aussi les télévisions étrangères couvrent l'événement.

    Dès l'ouverture, c'est un succès immédiat : 12 000 personnes par jour se pressent pour visiter le navire. En 1967 on en comptera 300 000. 

    la Coudalère : histoire du Lydia

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    En 1973, le Lydia est vendu à des japonais (Kuniko Tsutsumi) qui décident d'en faire un casino de luxe de renommée internationale.

    Le Lydia devient le lieu incontournable de la Jet-Set. On peut ainsi croiser au Lydia Johnny Halliday et Françoise Hardy, Claude François, Daniel Guichard, Michel Polnareff, Sylvie Vartan, Michel Fugain et bien d'autres encore. La présentatrice vedette de la télévision, Danielle Gilbert, y présentera tous les étés ses magazines de la mi-journée. Madame Soleil y réalise ses prédictions astrologiques depuis les ponts du bateau.

    la Coudalère : histoire du Lydia

    Pendant cette période de luxe vont se presser tous les amis de Kuniko Tsutsumi : le couturier Ted Lapidus, le présentateur Georges de Caunes, Madame Soekarno, ou encore des artistes comme Mort Schuman, Claude Nougaro, Guy Marchand, Michel Leeb, Roland Magdanne et bien d'autres...

    La réouverture des casinos en Espagne après la mort de Franco et une gestion catastrophique vont bientôt avoir raison de l'aventure. En 1981, le groupe japonais décide de se séparer du Lydia qui passera ensuite entre les mains de trois groupes différents.

    Un certain nombre de films y ont été tournés aussi tel "L'alpagueur" de Michel Labro avec Jean-Paul Belmondo.

    la Coudalère : histoire du Lydia

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    Racheté en 2010 par la commune du Barcarès, il entame aujourd'hui une nouvelle vie grâce aux importants travaux de rénovation dont il fait l'objet. L'exposition a été conçue par l'Office de Tourisme qui est hébergé dans le paquebot.

    A l'entrée une salle présente toutes sortes de coquillages, madrépores et coraux trouvés en mer.

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

    On accède ensuite aux autres parties du bateau qui ont été scénarisées.

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

    Le grand escalier

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

    Après avoir visité les intérieurs, un petit tour sur les différents ponts...

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

    Vers la proue du navire

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

    La cabine de commandement

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

    Ça fait rêver, non ?

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

    On embarque ?

    la Coudalère : L'histoire d'un paguebot, le Lydia

     Pour notre part, nous allons plutôt débarquer car la visite est terminée !

    la Coudalère : L'histoire d'un paquebot, le Lydia

     

    On se sent tout petit tout de même...

    la Coudalère : L'histoire d'un paquebot, le Lydia

    la Coudalère : L'histoire d'un paquebot, le Lydia

    Bon, un peu chère la visite du bateau (7 euros) mais on avait une après-midi à occuper !


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  • Quelle belle balade nous avons fait en prenant le "Train Rouge" - encore appelé train du Pays Cathare et du Fenouillèdes !

    Nous connaissions déjà le "Train Jaune" d'un précédent séjour et ma foi un tel petit voyage nous avait enchantés. Alors pourquoi ne pas remettre ça ?

    Le trajet le plus long - celui qui nous allons prendre - va de Rivesaltes à Axat : deux heures trente de balade...

    La Coudalère : le train rouge

    La Coudalère : le train rouge

    L'autorail en gare de Rivesaltes

    La Coudalère : le train rouge

    L'Agly près d'Estagel

    La Coudalère : le train rouge

    La Coudalère : le train rouge

    Il nous a été possible d'aller dans la cabine du conducteur. Celui-ci, très aimable, nous a expliqué qu'il était bénévole deux fois par semaine et qu'il n'était pas du tout employé de la SNCF.

    La Coudalère : le train rouge

    La fermeture des passages à niveau est effectuée manuellement par ses soins.

    La Coudalère : le train rouge

    Au loin, on aperçoit le château cathare de Quéribus.

    La Coudalère : le train rouge

     

    La Coudalère : le train rouge

    Le voici de plus près : nous l'avions visité lors d'un précédent séjour dans la région.

    La Coudalère : le train rouge

    Nous approchons de Maury, réputé pour son vin cuit que l'on déguste en apéritif. Le vignoble de Maury est protégé au nord par la chaîne des Corbières et au sud par les premiers contreforts des Pyrénées.

    La Coudalère : le train rouge

    Le Mas Amiel, producteur de Maury

    La Coudalère : le train rouge

    Cliquez sur l'image pour savoir comment les terres sont échues à leur propriétaire...

    La Coudalère : le train rouge

    La chapelle à l'entrée de la ville est dédiée à St Roch. Elle contient un Christ du XVIIIe siècle ainsi que six statues de Saints de la même époque. Aux pieds de la chapelle, le long de la route, il y a un oratoire.

    La Coudalère : le train rouge

    Le village de Maury

    La Coudalère : le train rouge

    Les trompe-l'œil, qui ont été peints un peu partout sur les murs du village sont d'un réalisme exceptionnel comme ici sur les murs de sa gare.

    La Coudalère : le train rouge

    Maury, c'est le pays du vin !

    La Coudalère : le train rouge

    Cinq minutes d'arrêt pour se dégourdir les jambes

    La Coudalère : le train rouge

    La Coudalère : le train rouge

    Dans chacune des gares où nous nous arrêtons, des panneaux font la promotion du Train Rouge en donnant des indications sur le village traversé et sur ce qu'il y a à visiter...

    La Coudalère : le train rouge

    La Coudalère : le train rouge

    En gare de Saint-Paul de Fenouillèdes, nous voyons arriver la locomotive de notre nouveau train.

    La Coudalère : le train rouge

    Elle vient s'accrocher aux wagons.

    La Coudalère : le train rouge

    Un TGV comme le dit en plaisantant la jeune femme qui fait le commentaire - autrement dit un "Train Grandement Venté" !

    La Coudalère : le train rouge

    La Coudalère : le train rouge

    Saint-Paul de Fenouillet est une gare-garage pour l'entretien des rames.

    La Coudalère : le train rouge

    Dans la région, les vendanges commencent en août pour se terminer en octobre.

    La Coudalère : le train rouge

    Pas étonnant qu'on ait rapporté de belles couleurs de nos vacances méditerranéennes !

    La Coudalère : le train rouge 

    La Coudalère : le train rouge 

    Voici le village de Puylaurens et son château cathare

    La Coudalère : le train rouge

    La Coudalère : le train rouge

    Cette cité fortifiée du Moyen Âge devait devenir au XVIe siècle un des fleurons du « Pays de Cocagne» à cause de ses fameuses cacanhas du pastel qui, en donnant du bleu à toute l'Europe, allaient faire la richesse et le renom de la région.

    La cocagne était la boule de feuilles écrasées et compactées à la main par les cultivateurs de pastel. Elle était ensuite mise à sécher et était vendue aux fabricants de teinture à un cours tellement élevé que toute la filière du pastel devint extrêmement riche. Cette zone de culture se trouvait dans le triangle Albi-Carcassonne-Toulouse, qui devint le pays de Cocagne.

    Le pastel ou Isatis tinctoria est une plante tinctoriale à fleur jaune qui permet d'obtenir des nuances de bleu exceptionnelles.

    Là : j'ai appris quelque chose !

    La Coudalère : le train rouge

    Passage sous le "Pont des Soupirs" ainsi dénommé à cause de la forte pente donnant un bruit caractéristique à l'échappement de la machine à vapeur peinant à petite vitesse...

    La Coudalère : le train rouge

    Passage sur le viaduc de Lapradelle

    La Coudalère : le train rouge

    La Coudalère : le train rouge

    On entame la série des tunnels avec celui de Montadure datant de 1900 et mesurant 509 mètres.

    La Coudalère : le train rouge

    Inutile de vous dire que dans le tunnel ça a crié très fort - de vrais gamins les retraités... - et que tout le monde a pris son téléphone portable pour immortaliser le moment.

    Passage du viaduc d'Axat : nous approchons du but...

    La Coudalère : le train rouge

    Sur un escarpement rocheux, à proximité des ruines du château, l’église a été construite en 1630, à l’initiative de Raymond de Dax, Seigneur et Baron d’Axat. Elle offre un point de vue remarquable sur les vieux toits du village.

    La Coudalère : le train rouge

    L'Aude à Axat

    La Coudalère : le train rouge

    Il peut peut-être s'agir du viaduc de l'Aude... ?

    La Coudalère : le train rouge

    Nous voici au bout du voyage : le temps pour nous de rejoindre le restaurant que j'ai réservé prudemment... Il s'agit du Rébenty.

    La Coudalère : le train rouge

    La Coudalère : le train rouge

    Sympa le cadre et fort bon le repas : on s'est régalés...

    La Coudalère : le train rouge

    Ca se voit !

    La Coudalère : le train rouge

    La Coudalère : le train rouge

    L'entrée était très originale : du jambon cru à la mangue et à la mozzarella... Cerise sur le gâteau, elle était décorée d'une grappe de groseilles.

    Appétissant, non ?

    La Coudalère : le train rouge

    Chef Simon en donne la recette ICI.

    C'est vrai que ça peut faire une entrée originale et qui ne demande pas trop de préparation.

     Le reste du repas était à l'avenant.

    Il ne nous reste plus maintenant qu'à reprendre les deux trains en sens inverse pour retrouver notre Picasso au parking de la gare de Rivesaltes.

    Une très belle balade


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  • Aujourd'hui au programme de l'après-midi, la visite d'un château cathare (*), celui d'Aguilar - l'un des cinq fils de Carcassonne - situé près de Tuchan. Pour y arriver, nous allons prendre une route en lacets - et qui montait sec, du genre à passer en première - dont je me souviendrai longtemps... (c'était moi qui conduisait.)

    La Coudalère :

    (*) Le Catharisme est une religion qui s'inscrit dans le Christianisme et qui a connu un essor entre les Xème et XIVème siècles en Europe. Les Cathares ne sont jamais désignés de cette façon car ce terme n'a été popularisé en France que dans les années 1960 : ils s'appelaient les "bons hommes", "bons chrétiens" ou "parfaits" et leurs opposants les appelaient "hérétiques" ou "albigeois".

    En 1208, l'Eglise catholique proclame la croisade contre l'hérésie albigeoise. Cette croisade évolue rapidement en guerre de conquête, d'abord pour le compte de Simon de Montfort puis pour le Roi. Parallèlement, la lutte contre le catharisme continue, sous la direction des évêques locaux puis celle de l'inquisition à partir de 1233.

    Très tôt, le relief d'Aguilar a attiré les populations. Des traces d'occupation datant de la préhistoire (vers -2000 av.JC) et de l'ère romaine ont été retrouvées. Durant la deuxième moitié du XIIème siècle, il passe aux mains de la famille de Termes. Dépossédé de son château par les assauts de Simon de Montfort, Olivier de Termes fait du château d'Aguilar sa demeure cathare.

    Après le traité des Pyrénées de 1659 qui rend le Roussillon au Royaume de France, Aguilar perd tout intérêt défensif et est abandonné.

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    Durant les XVIIIème et XIXème siècles, le château sert de carrière pour la construction de bergeries, ce sont donc des ruines que l'on visite...

    En vue du château

    La Coudalère :

    La Coudalère :

    Les vendanges n'ont pas encore été faites et le raisin est prometteur.

    La Coudalère :

     

    La Coudalère :

    La Coudalère :

    Depuis la chapelle Sainte-Anne, on jouit d'une très belle vue sur la plaine. La chapelle est située à l'extérieur de l'enceinte du château et faisait partie du village qui s'était développé sur le versant sud.

    La Coudalère :

    La nef, longue de 5,30 mètres et large de 4,13 mètres, est couverte d'une voûte en berceau de plein cintre haute de 4 mètres. L'abside est voûtée en cul-de-four et mesure près de 3 mètres de profondeur.

    La Coudalère : visite du château cathare d'Aguilar

    Voici l'entrée du château - ou ce qu'il en reste...

    La Coudalère :

     

    On voit bien ici les trous dans lesquels coulissaient les éparts (barres de bois servant à fermer une porte. Ici, elles coulissaient à l'intérieur du mur).

    La Coudalère :

    La Coudalère :

    La poterne : au nord-est, l'enceinte extérieur est percée d'une poterne, porte secondaire aux dimensions plus modestes que la porte principale, qui servait à fuir ou à faire entrer des renforts à l'insu des assaillants.

    La Coudalère :

     Une meurtrière

    La Coudalère :

     

    Cour semi-circulaire

    La Coudalère :

     

    Entre les deux enceintes : tour semi-circulaire ouverte à la gorge (sans mur intérieur, elle pouvait être surveillée depuis l'intérieur du château).

    La Coudalère :

     

    Rampe d'accès à la deuxième enceinte (intérieure)

    La Coudalère :

     C'est à l'intérieur de la deuxième enceinte que se trouvait le logis du châtelain qui se composait de deux salles superposées. La salle basse était défendue par cinq archères (ouvertures longues et étroites dans un mur pour tirer à l'arc ou à l'arbalète).

    La Coudalère :

    La Coudalère :

     

    Cette salle voûtée devait s'apparenter à une cave.

     

    La Coudalère :

     

    Ce qui est extra dans les châteaux cathares, c'est la vue que l'on a de la campagne environnante.

     

    La Coudalère :

     

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    C'est tout pour aujourd'hui...


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