• Lundi 2 octobre 2017 : nous sommes 13 à partir en randonnée pour la semaine.
    Hélas, Francine et Marie-France ont dû déclarer forfait...

    Direction Troyes dans un premier temps pour une visite de la ville avant notre installation au Camping "Les Sources du Lac" à Eclaron.

    Le but de cette petite escapade ?

    Arpenter les chemins de la Champagne humide du côté du Lac du Der en bonne compagnie : une idée de Paul, retenue et organisée par notre sympathique guide, Jacqueline Letourneur.

    Deux photographes, deux photos : le compte y est.

    Troyes

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    Le rendez-vous a lieu au coin de la rue de la Soeur Rosalie et de la Place d'Italie où une "pelle Starck" rappelle le passé de la religieuse.

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    Jeanne Marie Rendu, dite sœur Rosalie, est l'une des grandes figures charitables et courageuses du Paris populaire. Fille de la Charité, elle se met à 21 ans au service des pauvres du quartier de la rue Mouffetard où elle restera 54 ans (elle ouvre un dispensaire, une pharmacie, une école, un orphelinat, une crèche, un patronage pour les jeunes ouvrières, une maison pour les vieillards sans ressources…). En 1852, Napoléon III la nomme Chevalier de la Légion d'Honneur. Décédée en 1856 , elle est inhumée au cimetière Montparnasse.

    Elle a été béatifiée par le Pape Jean-Paul II en 2003.

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    Mais revenons à notre voyage...

    Trois voitures, trois conducteurs : Jacqueline avec à son bord Annette, Jacqueline L. et Anne, Paul avec Mary-Hélène, Michèle et Françoise. Pour ma part, je voyage avec Annie P. en compagnie d'Annie B., de Marie-Cécile et de Maryannick.

    Après deux heures de route environ, nous voici arrivés dans la capitale de la Champagne, Troyes, surnommée le "Bouchon de Champagne" à cause de la forme de son centre historique.

    Randonnée au Lac du Der, premier jour : visite de la ville de Troyes

    Garés sur le parking de la gare, nous prenons la direction du "corps" du bouchon (par opposition à la "tête"). C'est cette partie de la ville que nous allons visiter, laissant pour un autre séjour la visite de la Cathédrale...

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes

    La rue des chats, située entre la rue Charbonnet et la rue Champeaux, est pavée et comporte en son centre une rigole destinée à l'écoulement des eaux. Le ton est donné : nous voici dans une ville qui a gardé son passé moyenâgeux.

    Troyes

    La ruelle tire son nom du fait qu'elle est si étroite à certains endroits que les chats peuvent sauter d'une toiture à l'autre ! Les maisons à pans de bois - datant du Moyen-Age - qui la bordent ont été superbement restaurées.

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    Derrière cette façade, un joli petit jardin

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    Certaines maisons possèdent des poutres décorées en "about".

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    Naturellement, il y en a une avec un chat !

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    On peut aussi voir sur certaines maisons des tuiles de bois très décoratives : il s'agit d'essentes, de bardeaux ou de tavaillons (tavillons parfois) selon la forme que prennent ces planchettes de bois destinées à protéger les façades de la pluie en Champagne humide. 

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    On voit très bien ici les encorbellements qui permettaient aux propriétaires de gagner sur la surface au sol (un avantage pour la fiscalité). Par contre, en passant sous la voûte, il fait bien sombre : en son temps, l'endroit ne devait pas être très sûr...

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    Au sortir de la rue des chats, au 26 de la rue Champeaux, l'Hôtel Juvenal des Ursins possède une belle façade Renaissance. Il a appartenu depuis le début du XVème siècle à une grande famille de drapiers et de magistrats.

    L’hôtel, originellement construit en pans de bois, est reconstruit en pierres blanches après le grand incendie de 1524. La façade aux grandes fenêtres à meneaux moulurés s’orne d’un bel oriel de style gothique à trois faces, surmonté d’une tourelle finement sculptée à jour (restaurée au XVIIe s.). Le toit comporte une grande lucarne gothique du XVe s. provenant d’un édifice antérieur.

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    Ce vitrail intérieur du XVIème siècle - que nous n'avons pas vu - représente les donateurs.

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    Dans la cour de l'Hôtel, une très jolie fresque : on la croirait antique...

    Que nenni !

    Son histoire commence en 1999 : au cours d'une rencontre scolaire au Centre de Culture Européenne de Saint-Jean d’Angély, une classe de 2nde du Lycée "Chrestien de Troyes" et des lycéens allemands et italiens font la connaissance de l'artiste fresquiste Jean-Jacques Jolinon. Il va les initier à l'art de la fresque et leur donner le désir d'en réaliser. Un premier projet aboutira en 2000 à la réalisation en public de cette fresque par cette classe sous la conduite de Jean-Jacques Jolinon.

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    La fresque illustre la dynastie de la famille Jouvenel : Jean Jouvenel, né à Troyes en 1360, avocat général au Parlement de Paris, devint Prévost des Marchands à Paris... On lui doit la libre navigation de la Marne et de la Seine, alors entravée par de nombreux moulins appartenant à des seigneurs. On lui doit également le pavement de la montagne Sainte-Geneviève alors recouverte d'immondices deux fois séculaires laissant échapper dans les automnes pluvieux des exhalations pestilentielles.

    La prochaine fois que vous foulerez le sol de la dite montagne, vous penserez à lui ! 

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    Au 16 de la rue Champeaux, une maison à pans de bois dont la tourelle est très élégamment "essentée".

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    Des maisons à pans de bois, en veux-tu en voilà !

    Ici au 12 de la place Alexandre Israël 

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    Juste à côté, l'Hôtel de Ville qui date du XVIIème siècle

    Pour le construire, Louis XIII autorise pour ce faire l’affectation d’une part minime des recettes des taxes sur le vin et le sel.

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    La statue de Minerve casquée a remplacé celle de Louis XIV foulant au pied l'hydre de l'hérésie d'un sculpteur local, François Mignot, détruite à la Révolution.

    La statue surmonte la devise révolutionnaire : Unité Indivisibilité de la République - Liberté, Egalité, Fraternité, ou la Mort. C'est l'une des rares mairies à l'avoir conservé dans cette forme initiale.

    Randonnée au Lac du Der, premier jour : visite de la ville de Troyes

    Nous continuons par la rue Urbain IV où des immeubles modernes ont été habilement intégrés à l'architecture de la ville.

    Au fond, on aperçoit l'église Saint-Jean-au-marché. 

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    Une élégante sculpture : elle est de Joseph-Marius Ramus et s'intitule

    L'Idylle ou la Pêche (1872) 

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    La rue Emile Zola est une artère très commerçante du centre-ville. Entre le XIIIème et le XVème siècles, les villes jouent un rôle économique important. Un type de maison particulier s'y développe : les maisons de marchands. Hautes et étroites, serrées les unes contre les autres, ces maisons ont une boutique au rez-de-chaussée, des logements en étages et des caves sur un ou plusieurs niveaux.

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes

    Les antiques boutiques des marchands ont été remplacées par des magasins de mode...

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    Coincée au rez-de-chaussée de ces deux maisons, une jolie porte en bois sculpté

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    Toujours rue Emile Zola, c'est Bouygues qui a élu domicile dans cette maison. J'ai coupé le bas de la maison avec l'enseigne qui n'était vraiment pas discrète...

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    Nous arrivons maintenant sur la place du marché au pain.

    A l'origine, elle s'appelait place des Changes. Les grandes foires de Champagne amenaient de nombreux étrangers, d'où, la nécessité d'ouvrir des bureaux de change, généralement tenus par les juifs et les lombards. Il y a également dans la ville une rue nommée rue de la Montée aux Changes.

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    Au centre, un puits et sa margelle surmontée d’une ferronnerie du XVIII° siècle

    C'est un lieu agréable bordé de petits restaurants.

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    Retour dans la rue Emile Zola avec cette façade de pierre, de métal et de verre du magasin H&M. Il s'agit d'un ancien grand magasin bâti en 1896 par Henri Schmit, architecte parisien, reconverti ensuite en cinéma. H&M l'a remis à jour en 2003.

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    Nonl loin de là, au coin de la rue de la Monnaie, une sculpture d'Adam et Eve

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    Dans le quartier de Vauluisant, au pied du "Bouchon de Champagne"...

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    Alliance de la brique et du bois...

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    Saint-Jacques peut-être... ?

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    Une jolie décoration pour cette porte cochère

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    Rue de la Trinité, la maison de l'Outil et de la Pensée Ouvrière dédiée à l'apprentissage.

    La Maison de l’Outil et de la Pensée Ouvrière (fondée par Paul Feller, prêtre-ouvrier) est abritée dans un des plus beaux bâtiments de la ville, l’hôtel Mauroy. Ravagé par l'incendie de 1524, le bâtiment fut reconstruit en 1556 par Jean Mauroy, riche marchand troyen. Il entreprend des travaux de transformation avant d’y fonder l’Hôpital et le Collège de la Trinité pour les orphelins (sur le modèle des enfants de la Trinité à Paris) afin de leur apprendre un métier. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui encore, la rue porte le nom de « rue de la Trinité ».

    La façade est composée de pierres crayeuses et de briques disposées en damier champenois qui sont du plus bel effet.

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    Un musée, rassemblant une collection de plus de 10 000  outils des XVIIème au XIXème siècles ayant tous servi et un centre de ressources de 32 000 volumes, sont abrités entre ces murs.

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    La cour est très joliment décorée d'un jardin.

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes

    Des conférences et des expositions s'y tiennent régulièrement : autant de façons de faire connaître au public les métiers dits "manuels". 

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes

    La galerie Renaissance

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    Rue du Général Saussier : un illustre inconnu pour moi mais qui s'est quand même présenté à la Présidence de la République en son temps (en 1887)...

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes 

    Vous voyez la petit niche ? Il faut lever le nez ! 

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes

    De plus près... une jolie Vierge à l'enfant

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes

    Encore une maison à pans de bois avec des abouts de poutres sculptés

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes

    Est-ce son propriétaire qui s'est fait représenter ici... ?

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes

    Voici peut-être son animal de compagnie...

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes

    En tout cas, celui-là ressemble fort au Diable...

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes

    Une jolie encoignure de rues

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes

    Une curieuse maison aux façades couvertes d'essentes rue de la Montée des Changes

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes

    Retour sur la rue Emile Zola : on dirait bien que la maison de gauche est récente. Elle a été - avec plus ou moins de succès - intégrée à l'architecture de la maison à pans de bois voisine.

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes

    Au deuxième étage, une jolie petite fenêtre... 

    Randonnée au Lac du Der 1 : visite de la ville de Troyes

    Là se termine notre visite du "Bouchon de Champagne".

    Troyes, une très jolie ville que je ne connaissais pas. Il faudra que j'y retourne avec le soleil pour finir de la visiter. Sa Cathédrale est célèbre et elle possède de beaux musées...


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  • J'ai vu ce soir un film à la télévision qui m'a énormément touchée.

    le lien

    Il s'agit de l'histoire d'une adolescente en seconde dans un lycée de province que sa professeur de français (jouée par Marthe Keller) croit reconnaître comme étant sa petite fille, Sarah, enlevée à sa propre fille lors d'une rafle en 1944 et élevée par un milicien (joué par Jacques Spiesser) et sa femme, celle-ci ne pouvant avoir d'enfant.

    L'histoire est tragique car la grand-mère ne peut supporter de reconnaître en le père de Sylvie (c'est son nouveau prénom) le milicien qui a tué sa propre fille pour lui enlever son enfant. Après de longues hésitations, elle finit - poussée par les événements - (les parents de Sylvie se rendant compte du danger qu'elle représentait ayant préféré changer leur fille de collège pour la mettre dans un établissement catholique) par révéler la vérité à la jeune fille qui, dans un premier temps, la rejette.

    C'est un film d'une très grande sensibilité qui m'a vraiment beaucoup remuée. Marthe Keller et Jacques Spiesser sont tous les deux de grands acteurs : ils ont été récompensés, à juste titre, par des prix d'interprétation.

    Il s'appelle : le lien

    Eva (Marthe Keller) a-t-elle le droit de récupérer Sarah en bouleversant la vie de Sylvie ? Par ailleurs, peut-elle laisser sa petite-fille être élevée par les tortionnaires qui ont tué ses parents ?

    Bref, faut-il dire la vérité à tout prix ?

    Difficile de trancher...

    Dans le film, c'est la jeune fille qui le fera.


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  •  Pour cette première promenade de rentrée, Anne-Marie nous avait donné rendez-vous au métro Volontaires situé non loin de Montparnasse dans le quinzième arrondissement.

    Le nord du quinzième arrondissement

    Quand je suis arrivée sur les lieux, il y avait déjà un bon petit attroupement autour d'Anne-Marie : ses visites sont prisées des adhérents de G13 et le temps, quoiqu'un peu maussade, promettait de ne pas nous apporter la pluie.

    Le nord du quinzième arrondissement

    Anne-Marie nous fait passer un plan montrant les transformations subies par la Capitale en 1860. Vaugirard et Grenelle, au sud, font partie des banlieues annexées que nous allons visiter cet après-midi.

    En rose au centre, le Paris d'avant le Baron Haussman

    Le nord du quinzième arrondissement

    Après avoir longé cet immeuble assez original de la rue des Volontaires, notre premier arrêt est pour le Bal Blomet, au 33 de ladite rue.

    Le nord du quinzième arrondissement

    Anciennement Bal nègre - ce vocabulaire est maintenant bien sûr banni de la langue française -, le Bal Blomet est une ancienne ferme du XIXème siècle transformée en cabaret dansant antillais et club de jazz du Paris des années folles. Jean Rézard des Wouves, candidat antillais à la députation, installe d'abord son QG de campagne au N°33 de la rue Blomet puis, pour attirer et retenir le maigre auditoire à ses meetings politiques, il se met au piano et joue avec grand succès la musique de ses origines.

    C'est Robert Desnos qui le baptisa ainsi...

    « Dans l’un des plus romantiques quartiers de Paris, où chaque porte cochère dissimule un jardin et des tonnelles, un bal oriental s’est installé. Un véritable bal nègre (…) où l’on peut passer, le samedi et le dimanche une soirée très loin de l’atmosphère parisienne. C’est au 33 de la rue Blomet, dans une grande salle attenante au bureau de tabac Jouve, salle où, depuis bientôt un demi-siècle, les noces succèdent aux réunions électorales. »

    Le bâtiment actuel vient d'être rénové en vue de sa réouverture en tant que salle de concert (jazz, comédie musicale, musique classique) de près de trois cent places, ambitionnant de renouer avec l'esprit du Bal Nègre de la grande époque.

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    Entre les lettres du bandeau, le visage de Joséphine Baker qui fréquentait assidûment le bal.

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     Sur le rideau de fer, un "tag" de la grande époque représentant les artistes qui fréquentèrent ce lieu, tant comme spectateurs que comme artistes. On y reconnait Foujita, Jean-Paul Sartre, Kiki de Montparnasse et Sidney Bechet, entre autres. 

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    Voici la salle de spectacle actuelle : cliquez ICI pour accéder au site internet.

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     Prenant la rue Lecourbe, nous arrivons au N°91 où se trouve une église orthodoxe russe, Saint-Séraphin de Sarov. Il faut vraiment savoir qu'il y a une église derrière cette austère porte cochère...

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    Mais dès que l'on entre, on découvre un havre de paix : la campagne à Paris.

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    L'église se trouve au fond de la cour.

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    Elle a été construite grâce aux dons, souvent très modestes, des émigrés "russes blancs" vivant nombreux dans ce quartier autrefois populaire.

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    Grâce à mon ami internet, on peut ici avoir un aperçu de son intérieur que nous n'avons malheureusement pas pu voir, la grille étant cadenassée...

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    Un peu plus loin, une jolie devanture de fleuriste...

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    Un peu partout dans le quartier de beaux étals de fruits et légumes avec des coloquintes en particulier : l'automne n'est pas loin d'arriver !

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    Le N°18 de la rue du Général Beuret a attiré mon attention : il s'agit d'un très bel immeuble Art Nouveau.

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    C'est surtout la porte, circulaire, qui est d'une grande originalité. Son architecte est Eugène Petit (celui du cimetières des chiens à Asnières).

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    Nous voici devant le Square de Vergennes qui prend dans la rue de Vaugirard au niveau du N°279 et qui se termine en impasse.

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    Un très joli bananier a l'air de bien y prospérer.

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    Au bout de l'impasse, un immeuble - maison et atelier du maître-verrier Louis Barillet - construit en 1932 par l'architecte Robert Mallet-Stevens, contemporain et concurrent de Le Corbusier.

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    Anne-Marie nous a expliqué qu'il avait eu moins de succès que ce dernier du fait qu'il s'était plutôt adressé à une clientèle riche alors que Le Corbusier a fait des immeubles d'habitation pour les classes populaires.

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    Il me semblait bien avoir reconnu dans cet immeuble le "Musée Mendjisky-Ecoles de Paris" que j'avais visité lors de son ouverture en 2014. J'apprends par le net qu'il est définitivement fermé.

    What a shame...

    J'avais fait à l'époque un petit post sur ce très intéressant musée : si ça vous intéresse, c'est ICI.

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    Le musée Mendjisky devrait réouvrir dans des locaux moins onéreux à la location... mais quel devenir pour l'immeuble de Mallet-Stevens... ? That is the question.

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    Une petite halte réparatrice dans le Square de la rue Adolphe-Chérioux coincé entre la rue de Vaugirard et la rue Blomet, tout à côté de la Mairie du XVème.

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    Une belle maternité d'Adolphe-Amédée Cordonnier

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    Plus académique L'Histoire inscrivant le centenaire, sculpture commémorant la Révolution d'Emile-François Chatrousse 

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    Empruntant la rue Bausset, nous nous dirigeons vers l'église de Vaugirard.

    Mais d'où vient le nom de Vaugirard... ?

    Au XIIIème siècle, 300 habitants s'étaient rapprochés des terres cultivées par les moines. En mémoire de l'abbé Gérard de Moret, prieur de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés sous Saint-Louis, cet endroit jusqu'alors dénommé vallées des étables, devient le val Gérard puis Vaugirard.

     

    Le nord du quinzième arrondissement

    Au passage, un immeuble intéressant : pour son architecture Art moderne

    Le nord du quinzième arrondissement

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    En voyant l'église Saint-Lambert de Vaugirard (qui date de 1853), on s'aperçoit que l'automne a pointé le bout de son nez...

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    Du temps, lointain maintenant, où j'exerçais encore..., cela signifiait la rentrée des classes et les enfants qui arrivaient à l'école les mains pleines de châtaignes !

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    Sur le parvis de l'église, Anne-Marie nous fait remarquer des empreintes de coquillages... Ici a été tournée une célèbre scène du film "La mariée était en noir" de François Truffaut.

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    Au-dessus du porche, une sculpture en ronde-bosse représente le Christ entouré de la Vierge et d'un ange.

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    Autour du clocher - d'une hauteur de 50 mètres - les trois évangélistes

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    Vue la position élevée de ces évangélistes, j'ai dû chercher sur le net pour trouver cette photo de Saint Marc (Photo TripAdvisor)

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    et de Saint Matthieu si je ne me trompe (Photo TripAdvisor)

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    Elévations néo-romanes du choeur

    La croix de Saint-Lambert, en premier plan, est une oeuvre de Mireille Bouchard créée pour le Jubilé de l'an 2000 : elle est en bois doré recouvert de feuilles d'or.

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    Au sortir de l'église, une belle vue sur notre tour nationale

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    Le monument aux morts du XVème et au fond la Mairie

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    Le panonceau du square Saint-Lambert où nous sommes maintenant nous en apprend un peu plus sur le Saint du même nom.

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    Il rappelle la triste fin de Lambert, qui lutta toute sa vie contre les pratiques païennes, ce qui lui valut d'être transpercé par un javelot, alors qu’il était en prière dans sa chambre, en 705. Il est le protecteur des personnes atteintes de la maladie de la pierre et de hernies.

    Autrefois s’élevaient ici les anciennes usines à gaz de Vaugirard, qui s’étendaient sur près de six hectares. Elles ont fonctionné de 1835 jusqu’au début du 20e siècle. Les usines ont cédé la place à ce vaste jardin en 1933, à l’instar de nombreux immeubles que vous apercevez du jardin, d’un style typique des années 30. Ici, nous faisons face au Lycée Camille Sée.  Il est nommé ainsi en l'honneur de l'homme politique Camille Sée qui entreprit des réformes en faveur de l'éducation des jeunes filles sous la Troisième République.

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    Ce chien-loup est l'oeuvre de René Paris (1928)

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    et ces oursons, celle de Victor Peter (1928)

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    Trop craquants, non ?

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    Au bout du square, le bas-relief d'Auguste Guénot : La Jeunesse (1934) 

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    Joli magasin de Bonsaï rue de la Croix-Nivert

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     Cette voie prit le nom de rue des Entrepreneurs du fait qu'elle fut lotie et bâtie sous l'impulsion d'entrepreneurs de l’ancien village de Grenelle du XIXème siècle qui possédaient les terrains bordant la rue et qui permirent leur développement, en particulier Jean-Léonard Violet et Alphonse Letellier.

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    Harmonieuses rondeurs dans ces bow-windows...

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    Au carrefour de la rue des Entrepreneurs et de la rue Mademoiselle, l'église Saint-Jean-Baptiste de Grenelle, au coeur du nouveau village de Grenelle créé par Jean-Baptiste Violet. C'est "Mademoiselle", la petite fille de Charles X qui - à 8 ans - en posa la première pierre en 1827.

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    Un peu plus loin, au métro Félix Faure, un immeuble qui ne peut pas laisser indifférent...

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    Il se situe au 24 place Etienne Pernet et date de 1905.

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    Pour trouver plus Art nouveau, il faut se lever de bonne heure ! 

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    Nous voici maintenant arrivés dans le square qui rend hommage à Jean-Léonard Violet, le bâtisseur du village de Grenelle. Ci-dessous, la maison qu'il s'est fait construire : on n'est jamais si bien servi que par soi-même, non ?

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    De superbes arbres y déploient leur ramure automnale.

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    Un kiosque à musique, détruit lors de la tempête du 26 décembre 1999 a été reconstruit à l'identique.

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    L'immeuble donnant sur la Place Jean-Léonard Violet : une très belle architecture, je trouve. 

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    Sur la Place du Commerce, l'ancienne Mairie du village de Grenelle

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    Son petit jardin sert de laboratoire aux enfants des écoles.

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    Une étonnante échoppe dans la rue du Commerce : "Lulu dans ma rue", c'est le nom de cette enseigne.

    Lulu dans ma rue, c'est l'histoire d'un quartier... Un quartier optimiste qui croit en l'avenir, un quartier qui a très envie de remettre de l'humain dans son quotidien et du lien entre ses habitants. Un quartier qui pense que lutter contre le chômage peut commencer ici et maintenant en créant de l'activité à l’échelle locale. Un quartier où les compétences et les talents de chacun sont valorisés.

    Le nord du quinzième arrondissement

    Le nord du quinzième arrondissement 

    Une petite vidéo pour mieux découvrir cette amusante invention. 

    Rue du Théâtre : j'ai pris la photo pour le chien dans le caddie de sa maîtresse !

    Le nord du quinzième arrondissement

    Dommage : j'ai loupé le moment où il me regardait...

    Le nord du quinzième arrondissement

    Située dans le nouveau lotissement de Grenelle, la salle de spectacle du théâtre de Grenelle est inaugurée en 1828. Du fait de la médiocrité des spectacles proposés, le théâtre périclite rapidement et ferme définitivement en 1929, année au cours de laquelle il est entièrement démoli.

    Le nord du quinzième arrondissement

    Il est alors remplacé par un immeuble de logement avec bow-windows et parements de briques rouges avec, en rez-de-chaussée, une salle de cinéma, le "Palace Croix-Nivert", inauguré en décembre 1931.

    Un temps utilisé comme salle municipale pour diverses activités culturelles - musicales notamment -, le bâtiment à la façade miraculeusement conservée intacte abrite maintenant un lieu de prière pour les ismaéliens de Paris (une secte chiite apparemment). 

    Le nord du quinzième arrondissement

    Plan du parcours

    47 minutes (sans s'arrêter...) et presque 4 kilomètres

    Le nord du quinzième arrondissement : les villages de Vaugirard et de Grenelle

    Merci Anne-Marie de nous avoir guidés une fois de plus


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  • Changeons de siècle pour cette nouvelle visite des Journées du Patrimoine : nous voici transportés au début du XVIème avec ce Château de la Reine Blanche - situé entre les rues des Gobelins, Berbier-du-Mets et Gustave Geoffroy dans le XIIIème arrondissement - dont l'histoire est étroitement associée à celle de la Bièvre recouverte ici même au début du siècle dernier. 

    Le Château de la Reine Blanche en 1898

    Journées du Patrimoine : Visite du Château de la Reine Blanche

    Le château de la Reine Blanche actuellement

    Journées du Patrimoine : Visite du Château de la Reine Blanche

    Notre jeune guide - bénévole - nous met tout de suite au parfum :

    de château nenni, de reine itou !

    Journées du Patrimoine : Visite du Château de la Reine Blanche

    L'origine du bâtiment remonterait au XIIIème siècle : Blanche de Bourgogne, épouse de Charles IV, l'aurait-elle occupé ? Marguerite de Provence, veuve de Saint-Louis, aurait-elle établi ici sa résidence ? Blanche de Castille aurait-elle fait construire pour son propre usage ce magnifique hôtel qui, au cours du Bal des Ardents (★) - que l'on ne peut localiser avec certitude -, aurait été détruit en 1392 par un incendie qui fit perdre la raison au roi Charles VI ?

    (★) Voir l'histoire - pour le moins "croustillante" - ... en fin de post.

    Aujourd'hui, le mystère de son nom demeure encore entier. Ce qui est sûr, c'est que le blanc a été jusqu'à Catherine de Médicis la couleur de grand deuil des reines au cours de leur veuvage.

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    L'actuel bâtiment à tourelles a été construit au début du XVIème siècle, sur l'emplacement supposé de l'ancien château, par la famille Gobelin qui voulait en faire un usage d'habitation. Vers le milieu du XVIIIème siècle, il fut transformé en teinturerie. Il passa ensuite entre les mains de divers propriétaires, à la suite de multiples adjudications.

    En 1827, la teinturerie fut transformée en tannerie. La couverture définitive de la Bièvre, en 1912, entraîna la disparition des activités du quartier, lequel déclinera irrémédiablement.

    En 1980, son classement "Monument Historique" le sauva d'une destruction annoncée et inéluctable. En témoignent les photos présentées sur différents chevalets.

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     Le corps de logis, en pierre de taille, possède de belles fenêtres à meneaux typiques de la Renaissance et une tourelle à pans coupés coiffée d’une poivrière.

    Journées du Patrimoine : Visite du Château de la Reine Blanche

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    Notre guide nous montre les escaliers hélicoïdaux des deux tourelles, portés par d’élégantes vis spiralées en chêne (datant du XVIème siècle) d'un seul tenant sur une hauteur de 14 mètres (les deux étages).

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    Nous ne passerons pas ces belles portes : la demeure est privée.

    Journées du Patrimoine : Visite du Château de la Reine Blanche

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    La charpente de la tourelle est d'origine : elle peut supporter le poids des ardoises qui recouvrent la toiture de la tour poivrière. Une seule des poutres a été consolidée par des vis, toutes les autres sont chevillées d'origine.

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    A l’arrière, une galerie couverte à pans de bois surplombe une deuxième cour. Celle-ci mène aux anciens ateliers qui longent la rue Berbier-du-Metz : installés au bord de la Bièvre (aujourd’hui enfouie), ils ont abrité la manufacture de Jean Glucq, célèbre teinturier qui inventa le "bleu de Roi" et le "rouge à l'écarlate" à la demande de Colbert.

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    La photo ci-dessous montre l'état de délabrement des bâtiments avant leur restauration.

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    A la bonne heure, ça a changé de poil !

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    Sous les arcades, une exposition de photos montre le passé des lieux.

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    En 1787, la dénomination de la Bièvre était « ruisseau des Gobelins » en référence à Gilles Gobelin, teinturier à l'écarlate qui s'établit au Bord de la rivière sous François Ier, vers 1500, dans ce qui deviendra l'actuel ilôt de la Reine Blanche. Elle alimente de nombreuses tanneries, blanchisseries, teintureries et, entre autres, la fameuse manufacture des Gobelins.

    La Bièvre au début du XXème siècle

    Les façades en clayonnage de bois situées à gauche de la photo ont inspiré les architectes qui ont créé en 2000 les immeubles à usage d'habitation de la rue Berbier-du-Mets. Il s'agissait de greniers dans lesquels les tanneurs faisaient sécher leurs peaux.

    Journées du Patrimoine : Visite du Château de la Reine Blanche

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    La teinture des tissus et le tannage des peaux près de la Bièvre

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    Dans la cour, un puits

    On peut y voir des claies utilisées comme séchoirs lorsque les fils venaient d’être teints.

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    (★) L'histoire du bal des ardents

    Le 28 janvier 1393 à l'occasion du remariage de l'une de ses dames d'honneur, Catherine de Hainserville, allemande comme elle, Isabeau de Bavière, femme de Charles VI, donna un bal costumé dans "l'hostel de la Reyne Blanche" qui, suivant la tradition, devait être suivi d'un charivari (une sorte de carnaval).

    Le roi Charles VI et cinq de ses gentilshommes se déguisèrent en animaux sauvages, masqués et revêtus d'une tunique enduite de poix et recouverte de plumes et d'étoupe. Des ordre stricts interdisent d'allumer les torches de la salle.

    Malheureusement le frère du Roi, le duc Louis d'Orléans, - arrivé par la suite passablement éméché et surtout ignorant de la consigne - eut le funeste idée d'approcher son flambeau pour voir lequel des ces sauvages était le Roi et il mit malencontreusement le feu à l'un d'eux.

    L'incendie se communiqua aux autres...

    Par chance le souverain fut sauvé par sa jeune tante, la duchesse de Berry, qui l'enveloppa de son manteau. Quatre de ses gentilshommes déguisés en sauvages enchaînés (seul le Roi n'était pas enchaîné) périrent carbonisés.

    Miniature tirée des Chroniques de Jean Froissart

    Journées du Patrimoine : Visite du Château de la Reine Blanche

    On voit ici le Roi Charles VI s'abritant sous les jupons de sa tante, la duchesse de Berry, qui le sauva ainsi d'une mort certaine.

    Miniature tirée des Chroniques de Jean Froissart

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    Il paraîtrait qu'en fait cette tragédie se passa plutôt à l'Hôtel Saint-Pol, résidence royale de Charles V et de Charles VI, située près du Quai des Célestins.

    Croustillant, non ?


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  •  Pour ce week-end des Journées du Patrimoine, nous avons choisi de visiter la Fondation Jérome Seydoux qui se trouve sur l'avenue des Gobelins, non loin de chez nous.

    Bâti en 1869, anciennement théâtre à l'italienne (créé en 1906) puis cinéma (ouvert en 1934), le bâtiment - fermé depuis 2003 - a été complètement désossé en 2010, pour ne garder que la façade due à un jeune sculpteur encore inconnu, un certain Auguste Rodin.

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Les deux figures sculptées représentent le Drame (l'homme) et la Comédie (la femme).

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    Derrière la façade de Rodin, Renzo Piano a édifié une coque de cinq étages recouverte de 5 000 volets protecteurs. Elevé au milieu d'un jardin, le bâtiment contemporain fait resplendir le luxe des matériaux. Outre sa verrière aux deux niveaux supérieurs, l'intérieur mêle un subtil mélange de bois et d'acier, qui offre à la Fondation Jérôme Seydoux - Pathé un caractère unique en son genre.

    La façade vue de l'intérieur

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    Reconnue d'utilité publique le 9 mai 2006, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé oeuvre à la conservation et à la mise à disposition du public du patrimoine historique de Pathé.

    Regroupant l’ensemble des collections non-film de Pathé depuis sa création en 1896, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé est un centre de recherche destiné aux historiens, aux enseignants et aux étudiants, ainsi qu’à tous ceux qu’intéresse le cinéma. Par son activité, elle œuvre à la promotion de l’histoire du cinéma à travers l’histoire de Pathé.

    L’exceptionnel fonds d’archives de la Fondation, régulièrement enrichi par de nouvelles acquisitions, regroupe plusieurs collections. Elles comprennent un riche ensemble de matériel iconographique et publicitaire, des documents imprimés, des appareils et des accessoires cinématographiques, des objets, une bibliothèque d’ouvrages et de périodiques, ainsi que les archives administratives et juridique de Pathé depuis sa création. A ce jour, le catalogue Pathé se compose de plus de 10 000 films dont 9 000 films muets.

    Plan-coupe de la Fondation

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    Pour accéder à l'étage réservé aux chercheurs, il faut monter cinq étages - à pied - puis emprunter ce petit escalier en colimaçon.

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    Le centre de recherche et de documentation est dédié à l’histoire du cinéma. Il offre la possibilité aux chercheurs, aux étudiants et à tous de consulter sur rendez-vous l’intégralité des fonds Pathé.

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    Ils sont vernis les deux chercheurs qui occupent ces bureaux...

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    Top la salle de réunion !

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    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    La suite de la visite se passe au premier étage : il s'agit de la galerie des appareils.

    Dans les escaliers qui y mènent, des affiches de films.

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux 

    La galerie expose 150 appareils cinématographiques, collection de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. Cette exposition permanente retrace l'histoire et l’évolution des caméras et projecteurs Pathé depuis 1896 jusqu’aux années 80.

    Lorsque Charles Pathé assiste à une projection cinématographique, il est immédiatement convaincu de l'avenir de l'invention. En parallèle à son activité première, la photographie, il se consacre au cinématographe à partir de 1896. Il en développe tous les métiers, dont celui de la fabrication des appareils.

    Les appareils présentés sont tant destinés aux professionnels qu'à des activités de loisir. 

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    Gros projecteurs et affiches jalonnent les murs de la salle. 

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    Le son n'est pas oublié... 

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    Caméras datant de  1903 à 1977

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    Redescendant au rez-de-chaussée, on accède à un petit jardin qui permet de voir la coque du bâtiment créé par Renzo Piano.

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    A cet étage, le début de l'exposition actuelle "Sport et cinéma, une enfance partagée" qui donne à voir la richesse et la complexité de la relation née dès la fin du XIXème siècle entre le sport et le cinéma.

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    Suite à quoi, nous sommes descendus au sous-sol où se trouve la salle de projection de la Fondation. Deux petits films muets doivent nous y être projetés : l'un s'intitule "Rigadin aime le sport" et l'autre, j'ai oublié...

    En attendant le début de la séance, nous avons droit à de la publicité pour l'exposition actuelle...

    Journées du Patrimoine : Visite de la Fondation Jérome Seydoux

    La prochaine exposition s'intitulera "Octobre 1917, une Révolution en images"... C'est en effet très bientôt le centenaire de la Révolution russe.

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    Nous avons découvert l'acteur de cinéma muet Charles-Ernest René Petitdemange (dit Prince Rigadin) qui joue le rôle de Rigadin dans le film intitulé "Rigadin est un fameux escrimeur". Le film date de 1912.

    Daniel Mermet (de France-Inter) présente l'acteur dans cette petite vidéo.

    Je pense que j'irai prochainement voir un film à la Fondation Jérome Seydoux...


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