• Ce lundi 26 juin Philippe est allé, accompagné de quelques amis, écouter ma chorale qui se produisait dans la salle de la Maison des Associations de Solidarité située au 10 rue des terres au curé dans le 13ème (autrefois faisant partie de la commune d'Ivry).

    La rue en 1900

    Concert chorale des Oranges Bleues

    La rue aujourd'hui : adieu voiture à bras et petites maisons...

    Au premier plan, la MAS

    Concert chorale des Oranges Bleues

    A l'intérieur, un espace, jointif à une petite cuisine, a permis aux spectateurs et aux choristes de partager le pot de l'amitié - préparé par nos soins - après le concert.

    Le concert de ma chorale

    La grande salle peut accueillir environ 200 personnes : la chorale a fait le plein.

    Le concert de ma chorale

    Le seul bémol (quand il s'agit de musique, avouez que le mot est plus qu'approprié !), c'est que la scène ne peut supporter le poids de plus de 40 personnes et... comme nous sommes 60 choristes (quand tout le monde participe), il a fallu positionner certains d'entre eux - dont  je faisais partie - en bas de l'estrade. Pas facile à cet endroit d'entendre les collègues chanter à l'étage du dessus...

    Le programme était comme d'habitude très varié avec pas mal de chansons en langue étrangère (et même une en latin de cuisine !) et d'autres tirées du répertoire français.

    ◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►

    La partie "classique" : Am See de Schubert

    Les "chants de lutte" : les mains d'or de Bernard Lavilliers, les loups sont entrée dans Paris de Serge Reggiani, Va pensiero (un extrait de Nabucco de Verdi), et La complainte de Mandrin

    "Soul, pop, rock" : Rock my soul (en canon), California Dreaming (les Mamas et les Papas) et le temps qui court d'Alain Chanfort

    "Du côté de la Méditerrannée, la Corse et l'Italie" : Ninina la mia diletta (berceuse corse), Signore delle Cime (chanson italienne) et Con te partiro (Andrea Bocelli)

    "Le quart d'heure romantique" : Les roses de Picardie (Yves Montand)

    et..., après l'an dernier Le chat de la voisine,

    "Un chien très énervant, Mirza (Nino Ferrer)"

    ◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►

    Voici quelques souvenirs de  ce concert qui nous a demandé pas mal de travail et... pas mal d'angoisses aussi ! Anne, notre chef de choeur, a mis la barre haute cette année je trouve.

    ◄►◄►◄►◄►◄►◄►◄►

    Décontractée avant le début du concert

    Concert de fin d'année des Oranges Bleues

    En place pour le premier chant...

    Concert chorale des Oranges Bleues

    Va pensiero

    Il s'agit de l'un des choeurs les plus connus de l'opéra de Verdi "Nabucco". Il est chanté par les hébreux prisonniers à Babylone.

    La traduction...

    Va, pensée, sur tes ailes dorées ;
    Va, pose-toi sur les pentes, sur les collines,
    Où embaument, tièdes et suaves,
    Les douces brises du sol natal !

    Salue les rives du Jourdain,
    Les tours abattues de Sion ...
    Oh ma patrie si belle et perdue !
    Ô souvenir si cher et funeste !

    Harpe d'or des devins fatidiques,
    Pourquoi, muette, pends-tu au saule ?
    Rallume les souvenirs dans le cœur,
    Parle-nous du temps passé !

    Semblable au destin de Solime
    Joue le son d'une cruelle lamentation
    Ou bien que le Seigneur t'inspire une harmonie
    Qui nous donne le courage de supporter nos souffrances !

    O mio babbino caro

    Cet air d'opéra était l'un des préférés de Maria Callas...

    Le texte raconte la douleur d'une jeune fille dont les parents refusent le fiancé.

    Oh mon papa chéri,
    (Ô mon cher petit papa)
    Il me plaît, il est beau, il est beau !
    Je veux aller à Porta Rossa
    pour acheter l’anneau. (l'alliance)
    Oui, oui, je veux y aller !
    Et si mon amour était vain
    J’irais sur le Ponte Vecchio
    pour me jeter dans l'Arno !
    Je me consume, je me tourmente !
    Ô Dieu ! je voudrais mourir !
    Papa*, pitié, pitié !
    Papa*, pitié, pitié !

    Moi aussi je l'aime beaucoup, surtout chanté par la Callas !

    Les mains d'or

    En 2011, Bernard Lavilliers soutient les "métallos" de l'usine ArcelorMittal à Florange. Il leur dédie la chanson "Les mains d'or" extraite de l'album Arrêt sur Image (2001).

    Nous avons tous adoré chanter cette chanson.

    Bernard Lavilliers chante "Les mains d'or" à ArcelorMittal

    Bon : il y a encore du travail... mais l'essentiel est de se faire plaisir !


    votre commentaire
  • Aujourd'hui nous allons avec Loredana visiter le château de Maintenon qu'elle ne connait pas encore.

    A l'entrée, un plan du château

    Promenade au château de Maintenon

    Au fil des siècles, le château de Maintenon a connu de nombreuses transformations. Le caractère défensif du château fort primitif s'est effacé définitivement au profit de la résidence aristocratique confortable et moderne où résidait Françoise d'Aubigné, Marquise de Maintenon, gouvernante des bâtards du Roi avec la Montespan.

    Promenade au château de Maintenon 

    Deux élégantes échauguettes encadrent le portail central.

    Promenade au château de Maintenon

    Au-dessus de la porte, le monogramme des Noailles

    Promenade au château de Maintenon

     Madame de Maintenon a en effet légué son château à sa nièce, Françoise Amable d'Aubigné, lors de son mariage avec le Duc de Noailles.

    Promenade au château de Maintenon

    La Marquise de Maintenon en 1694 par Pierre Mignard

    Promenade au château de Maintenon

     Entrons dans la cour du château.

     Promenade au château de Maintenon

    Elégant mariage entre la brique et la pierre

    Lucarnes décorées, fenêtres à meneaux, culs de lampes sculptés, frise à la base de la toiture : il s'agit de gothique flamboyant. 

    Promenade au château de Maintenon

    Faisant face aux jardins, une belle tour carrée en grès

    Promenade au château de Maintenon

    En face, une tourelle en briques

    Promenade au château de Maintenon

    Merci Loredana pour la photo !

    Promenade au château de Maintenon

    Un prêté pour un rendu...

    Promenade au château de Maintenon

    Promenade au château de Maintenon

    Promenade au château de Maintenon

    Promenade au château de Maintenon

    Promenade au château de Maintenon

    Les jardins à la Française sont l'oeuvre de Le Nôtre.

    Promenade au château de Maintenon

    L’aqueduc que l'on aperçoit au fond est celui construit par Vauban sur ordre de Louis XIV pour alimenter en eau les fontaines de Versailles. La guerre,en envoyant les soldats au front, a empêché sa finition.

     

    Promenade au château de Maintenon

    Promenade au château de Maintenon

    Les douves du château ont été presque asséchées pour être réparées.

    Promenade au château de Maintenon

    Promenade au château de Maintenon

    Vue sur l'aqueduc et le jardin depuis le premier étage du château

    Promenade au château de Maintenon

    Promenade au château de Maintenon

    Promenade au château de Maintenon

    Promenade au château de Maintenon

    Les douves sans eau

    Promenade au château de Maintenon

    Seule une partie du château se visite et les photos sont interdites... Celles-ci proviennent du net.

    L'antichambre de la Marquise de Maintenon

    Promenade au château de Maintenon

    La chambre de la Marquise

    Promenade au château de Maintenon 

    Le salon du Roi : ancienne chambre de Louis XIV 

    Promenade au château de Maintenon

    Promenade au château de Maintenon

    La chambre du Maréchal de Noailles

    Promenade au château de Maintenon

    La bibliothèque

    Promenade au château de Maintenon 

    Le grand salon 

    Promenade au château de Maintenon

    Le petit salon chinois

    Promenade au château de Maintenon

    La grande galerie est absolument magnifique.

    Promenade au château de Maintenon

    Au bout de la grande galerie, se trouve un cénotaphe élevé à la mémoire de la Marquise de Maintenon. Au fond, on peut lire un épitaphe sur la vie de la Marquise.

    Promenade au château de Maintenon

     Chouette visite avec le beau temps ! 


    votre commentaire
  • Un autre jour de grande canicule sur Paris : heureusement le Panthéon est là pour nous accueillir Loredana et moi, au frais. Un petit coup de 21 et nous y voilà.

    La place du Panthéon est très jolie : c'est, avec la place Vendôme la seule place de Paris à ne pas contenir de végétation. Elle abrite la Mairie du 5ème arrondissement, un bâtiment arrondi fort élégant.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Le nom du monument vient du grec "pántheion" qui signifie "de tous les dieux".

    En 1744, alors qu'il se trouve à Metz souffrant d'une grave maladie (une fièvre maligne et inexpliquée), Louis XV fait le vœu, s'il survit, de faire ériger une église dédiée à Sainte Geneviève. Rétabli et de retour à Paris, il charge le marquis de Marigny, directeur général des bâtiments, d'édifier le monument en lieu et place de l'ancienne abbaye Sainte-Genviève, alors en ruine. En 1755, le marquis de Marigny confie la responsabilité des plans à l'architecte Jacques-Germain Soufflot qui avait envoyé de Rome un projet adopté par acclamation.

    Ce monument a maintenant vocation à honorer les grands personnages ayant marqué l'Histoire de France, hormis dans le domaine militaire.

    L'architecture reprend la façade du Panthéon de Rome construit au Ier siècle av J.-C.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    La façade principale est décorée d'un portique aux colonnes corinthiennes surmonté d'un fronton réalisé par David D'angers.

    Visite du Panthéon avec Loredana

     On entre dans le monument par une porte en bronze surmontée d'un joli bas-relief.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    L'apothéose du héros mort pour la Patrie (1837) par Charles-François Leboeuf

    Visite du Panthéon avec Loredana 

    A l'entrée, une maquette permet de se repérer. 

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Au centre de l'église, le pendule de Foucault

    Visite du Panthéon avec Loredana

     Il s'agit d'un dispositif expérimental conçu pour mettre en évidence la rotation de la Terre par une expérience locale aisément reproductible mais... trop compliquée pour moi !

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Voici le choeur de l'église avec, en bonne place un monument à La Convention Nationale.

    La Convention nationale est l’assemblée qui, prenant le relais de l’Assemble constituante et de l’Assemblée législative, a proclamé la Ière République en 1792. Cette œuvre manifeste l’intention de la Troisième République de témoigner de sa filiation directe avec la Ière République en transmettant le culte de la patrie, de l’honneur et du combat. 

    La composition est assez symétrique et pyramidale : au centre l’axe vertical est matérialisé par la Marianne qui est vêtue à l’antique et représentée d’une façon très hiératique, dans un style très classique : pose frontale, sans mouvement, regard inexpressif. 

    Visite du Panthéon avec Loredana

    La commande publique de cette composition est passée à François-Léon Sicard en 1907 : elle devait être au départ un monument à la Révolution française destiné aux jardins des Tuileries.

    En 1911 elle est installée au Panthéon où elle prend la place de l’ancien autel dans l’abside.

     Les autres personnages traduisent un style plus réaliste par l’utilisation des vêtements contemporains et par les mouvements des corps. Toutes les figures sont debout et elles sont à une échelle plus grande que celle nature pour renforcer l’impact visuel dans un si grand espace. 

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Sur la gauche, les députés qui prêtent serment devant les valeurs représentées par la Marianne,

    Visite du Panthéon avec Loredana

    et sur la droite, les soldats républicains avec leurs différents grades, le général Hoche, les soldats volontaires et les soldats jouant un tambour qui sont associés aux enfant-soldats.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    L'arrière du monument est même sculpté... On y voit en particulier Mirabeau (sculpté par Jean-Antoine Injalbert -  marbre de 1889 refait en 1929)

    Visite du Panthéon avec Loredana

    La fresque en mosaïque qui surplombe le monument est de Antoine-Auguste-Ernest Hébert et s'intitule "Le Christ montrant à l'Ange de la France les destinées de son peuple". A gauche du Christ, la Vierge veille sur Jeanne d'Arc ; à droite de l'Ange, Sainte-Geneviève agenouillée.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Une sculpture attire aussi le regard : c'est celle d'Ernest Dubois qui a représenté un épisode célèbre de la Révolution : la fin héroïque du "Vengeur du Peuple" au cours de la bataille navale du 13 prairial an II. Le navire de  guerre, affrontant des vaisseaux ennemis, refusa de se rendre et... coula. Sur 723 hommes d'équipage, seuls 260 furent recueillis par les Anglais.

    Le Vengeur

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Plusieurs fresques murales honorent Sainte Geneviève la Patronne de Paris.

    Celle-ci est de Puvis de Chavannes et représente la Sainte ravitaillant Paris assiégé. Alors que les Francs assiègent Paris, Geneviève sauve la ville de la famine. Elle organise une expédition ingénieuse au moyen de bateaux qui, par la Seine, vont chercher le ravitaillement jusqu'en Champagne.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    D'autres fresques narrent la mort de la Sainte comme celles peintes par Jean-Paul Laurens pour une commande publique.

    Les derniers instants de Sainte Geneviève devenue vieille et vénérée du peuple.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Au passage, un petit coup d'oeil sur la coupole

    Visite du Panthéon avec Loredana

    La vie de Saint-Louis est aussi présente sous la forme de fresques (par Alexandre Cabanel) : Saint-Louis enseigné par sa mère ou prisonnier en Palestine.

    Le voici rendant la justice.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Enfin, plusieurs fresques sont consacrées à la vie de Jeanne d'Arc. Elles ont été exécutées par Jules-Eugène Lenepveu à la fin du XIXème siècle.

    Bergère à Domrémy,

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Guerroyant pour son Roi contre les Anglais,

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Présente au sacre de Charles VII à Reims,

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Et enfin, brûlée sur le bûcher à Rouen.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Visite du Panthéon avec Loredana

    J'adore lever les yeux au plafond...

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Nous voici maintenant descendues dans la crypte où nous trouvons une fraîcheur qui est la bienvenue.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Dès l'entrée, on trouve des hommes très célèbres : c'est ici que repose Voltaire.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    La statue est l'oeuvre de Jean-Antoine Houdon.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    En face, se trouve la tombe de Jacques Rousseau.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    La crypte est un vrai dédale de couloirs qui se croisent,

    Visite du Panthéon avec Loredana

    et qui tournent...

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Voici la dernière demeure de Victor Hugo.

    Visite du Panthéon avec Loredana 

    Celle d'Emile Zola

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Louis Braille, l'inventeur de l'écriture du même nom pour les malvoyants, est aussi au Panthéon. 

    Visite du Panthéon avec Loredana 

    Visite du Panthéon avec Loredana 

    Hommage à Aimé Césaire

    Visite du Panthéon avec Loredana 

    Jean Jaurès, homme politique assassiné pour avoir tenté d'empêcher la première guerre mondiale.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Victor Schoelcher, connu pour avoir agi en faveur de l'abolition définitive de l'esclavage en France.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Pour terminer cette visite de la crypte (qui n'est pas exhaustive), les tombes de Marie et Pierre Curie.

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Loredana devant une autre maquette du Panthéon

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Nous n'avions pas fait le tour de la maquette... et pourtant on y découvre les trois calottes de pierre superposées qui composent le dôme (photo JPD).

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Visite du Panthéon avec Loredana

    Une bonne idée de visite quand il y a la canicule.


    votre commentaire
  • Après avoir vu "Rodin" au cinéma, je me devais d'aller visiter le musée Rodin !

    Le musée Rodin avec Loredana

     Mon amie Loredana qui était avec nous ces jours-ci l'a visité avec moi un matin quand la chaleur n'était pas encore trop forte (ce n'était pas un luxe car nous l'avions vu ensemble il y a quelques 25 ans...).

    On entre d'abord dans le très joli parc (3 hectares tout de même) de l'Hôtel Biron qui héberge le musée. Cet Hôtel particulier date de 1727 : il a été construit par Jean Aubert pour Abraham Peyrac de Morens, un financier. Il passe à la mort de celui-ci par différentes mains jusqu'à ce que l'Etat le rachète en 1911 pour le sauver de la ruine.

    Rodin propose de remettre à l'État l'intégralité de ses collections, à condition que l'hôtel Biron devienne le musée Rodin.

    Le musée Rodin avec Loredana 

     On est tout de suite dans le vif du sujet avec ces bronzes qui décorent agréablement le parc.

    Le penseur (1903) créé pour décorer la Porte de l'Enfer. 

    Le musée Rodin avec Loredana

    A l'intérieur du Musée se trouve un tableau de Edvard Munch (1907) représentant le Penseur de Rodin.

    Le musée Rodin avec Loredana

    Balzac (1897)

    Le premier à lancer l'idée d'un monument à Balzac est Alexandre Dumas père immédiatement après la mort de l'écrivain. Le projet abandonné n'est relancé qu'en 1885 sur l'intervention d'Emile Zola.

    Le musée Rodin avec Loredana

    On aperçoit derrière la statue de l'écrivain la pointe de l'Hôtel des Invalides.

    Le musée Rodin avec Loredana

    Sur l'arrière de l'Hôtel, deux bronzes :

    La muse Whistler - grand modèle nu bras coupés (1908)

    Le musée Rodin avec Loredana

    Cybèle - grand modèle (1905)

    Le musée Rodin avec Loredana

    Au détour d'un bosquet, un bronze non moins célèbre : les ombres (1902-1904)

    Ce groupe de trois hommes nus était destiné à dominer La Porte de l'Enfer.

    Le musée Rodin avec Loredana

    L’influence des œuvres de Michel-Ange est ici évidente : l’exagération de l’inclinaison de la tête est telle que les cous et les épaules dessinent pratiquement une seule ligne. C’est par de telles déformations anatomiques que Rodin atteignait à une puissance expressive sans égale à son époque.

    Le musée Rodin avec Loredana

    Quand on parle du loup..., voici la Porte de l'Enfer

    Le musée Rodin avec Loredana

    La Porte de l'Enfer occupe une place tout à fait particulière dans la création de Rodin. Travaillant avec fièvre durant plusieurs années, il créa plus de deux cents figures et groupes qui forment un véritable vivier dans lequel il puisa durant le reste de sa carrière.

    Le musée Rodin avec Loredana

    Le musée Rodin avec Loredana

    Les Bourgeois de Calais (1889)

    Pendant la guerre de cent ans, la ville de Calais fut assiégée par les anglais pendant onze mois. Le 3 ou 4 août 1347, après une résistance héroïque des habitants, six bourgeois de la ville, en chemise, pieds nus et la corde au cou, conduits par Eustache de Saint Pierre se livrent en otages au roi Edouard III d'Angleterre. 

    Le musée Rodin avec Loredana

    Il s'agissait d'un rituel de soumission classique à cette époque, représentant une exécution symbolique. A leur arrivée auprès d'Edouard III, ces six bourgeois de Calais furent épargnés grâce à l'intervention de Philippa de Hainaut, épouse du roi anglais.

    Le musée Rodin avec Loredana

    Le musée Rodin avec Loredana

    Et si on visitait le Musée maintenant ?

    Le baiser (1889-1890) est la première oeuvre que l'on découvre en y entrant.

    Le musée Rodin avec Loredana

    Jeune femme au chapeau fleuri (1870-1875)

    Rodin a choisi ici pour modèle sa compagne de toujours, Rose Beuret, ouvrière couturière de 20 ans originaire de Champagne, dont il aura un fils Auguste et qui partagea sa vie (avec les hauts et les bas dus à l'appétit du sculpteur pour les femmes - en particulier sa liaison avec Camille Claudel). Ils se marièrent peu avant de décéder l'un et l'autre.

    Rodin est jeune quand il exécute ce buste influencé par le style un peu maniéré du 18ème siècle à la mode dans l'atelier de Carrier-Belleuse. 

    Le musée Rodin avec Loredana

    J'ai choisi de photographier cette oeuvre intitulée "Madame Cruchet" (1872) pour vous montrer la finesse du travail de l'argile au niveau de la dentelle du corsage.

    Le musée Rodin avec Loredana

     L'appel aux armes ou La Défense (1879)

    Le musée Rodin avec Loredana

    Jeune mère à la grotte - plâtre (1885)

    J'aime beaucoup cette façon d'évider le marbre mais pas complètement.

    Le musée Rodin avec Loredana

    Le désespoir (1903 - 1904)

    Un des éléments de la Porte de l'Enfer

    Le musée Rodin avec Loredana

     Torse d'Adèle (1890 - 1900) Partie supérieure gauche du tympan de la Porte de l'Enfer

    Adèle Abruzzesi était l'un des modèles préférés de Rodin.

    Le musée Rodin avec Loredana

    La Tempête - l’Épouvante ou le Coureur de Marathon (1903)

    L'oeuvre est à rapprocher du "Cri"

    Le musée Rodin avec Loredana

    Buste de Victor Hugo (1902)

    En 1883, le journaliste Edmond Bazire conseilla à Rodin de faire le portrait d’un homme célèbre pour se faire connaître. Il le présenta à Victor Hugo qui refusa de poser mais ouvrit au sculpteur les portes de sa demeure de l’avenue d'Eylau à Paris et lui permit de faire quelques croquis pris sur le vif, au cours de ses repas ou de ses siestes.

    Rodin dessina dans le creux de sa main, sur du papier à cigarettes une série d'esquisses de la tête du poète avant de se précipiter dans la véranda où il avait installé sa selle de sculpteur pour reproduire dans la terre ce qu'il avait saisi sur le papier.

    Le musée Rodin avec Loredana

    Cette salle est sensée représenter l'atelier de Rodin à l'Hôtel Biron.

    Le musée Rodin avec Loredana

    Cette autre salle est consacrée à "Rodin collectionneur".

    Rodin (1840-1917) n’est pas seulement sculpteur, il est aussi collectionneur. Il achète tous les objets antiques qu’il peut trouver. Il aime particulièrement les sculptures des civilisations grecques et romaines qu’il entrepose dans son bureau, sa chambre, sa salle à manger et son atelier.

    Le musée Rodin avec Loredana

    Le musée Rodin avec Loredana

    La salle suivante est entièrement consacrée à Camille Claudel.

    La Vague (1897 - 1903)

    Le matériau utilisé - du marbre-onix dans les tons vert - est magnifique.

    Les trois petites femmes de bronze, identiques, plient les genoux avant de voir s’écrouler sur elles l’énorme vague de marbre-onyx qui les surplombe. D'inspiration japonisante, cette oeuvre est proche par la couleur et par la forme de l'estampe du peintre japonais Hokusaï (1760 - 1849).

    Le musée Rodin avec Loredana

    Le musée Rodin avec Loredana

    La grande vague de Kanagawa - Hokusaï (1831)

    Le musée Rodin avec Loredana

    L'Age mûr (1893)

    Il s'agit d'une des oeuvres maîtresses de Camille Claudel.

    Souvent interprétée dans un sens autobiographique comme illustration des hésitations de Rodin entre sa vieille maîtresse, Rose Beuret, et sa jeune amante, Camille Claudel, l'Age mûr apparaît surtout comme une variation autour du thème de la destinée.

    Le musée Rodin avec Loredana

    Vertumne et Pomone (1893 - 1905)

    Marbre blanc sur socle en marbre rouge

    Tirée d’une pièce de théâtre indienne évoquant les retrouvailles de Sakountala avec son mari, après une longue séparation due à un enchantement, l’œuvre connaît une première réalisation en plâtre vers 1886.

    Le musée Rodin avec Loredana

    La petite châtelaine (1892)

    Camille Claudel séjourna à plusieurs reprises au château de l'Islette, près d'Azay-le-Rideau. La propriété aurait été louée par Rodin pour y abriter une gorssess que sa jeune maîtresse ne put mener à terme. Le modèle de La Petite Châtelaine est la petite-fille de la propriétaire de l'Islette, Madame Courcelles. Marguerite Boyer avait six ans en 1892 et posa soixante-deux heures pour ce buste.

    Le musée Rodin avec Loredana 

    Les Causeuses (1897)

    Il s'agit d'un petit groupe de trois personnages, en écoutant un autre, derrière un paravent. L'oeuvre est l'une des plus originales de Camille Claudel.

    Le musée Rodin avec Loredana

    Portrait de Rodin par Camille Claudel (1888)

    Le musée Rodin avec Loredana

    Femme accroupie (1906 - 1908)

    Bonjour la pose pour le modèle... 

    Le musée Rodin avec Loredana

    Vue sur les jardins de l'Hôtel Biron : nous sommes à Paris...

    Le musée Rodin avec Loredana 

    Mains d'amants (1904) 

    Le musée Rodin avec Loredana

    Le Sommeil (vers 1894)

    Le sujet du Sommeil a été abordé par Rodin en différents matériaux, terre cuite comme ici, plâtre et marbre.

    Le musée Rodin avec Loredana

    L'Homme et sa Pensée (1896)

    Le musée Rodin avec Loredana

    Le musée Rodin avec Loredana

    Mouvement de chute dans une coupe (vers 1900)

    Le musée Rodin avec Loredana

    Balzac en robe de moine (1891 - 1892)

     Rodin, pour faire son Balzac, exécute dans un premier temps un nu puis fait plusieurs essais et finalement plonge un manteau dans du plâtre, l'installant au milieu de son atelier. Il préfère le représenter au lever du lit, saisi dans le vif de l'énergie créatrice, plutôt que de le représenter en tenue de ville, une plume à la main...

    Le musée Rodin avec Loredana

    Le péché - Le Viol - L'emprise (1890)

    Scandale : ce n'est plus le "banal" viol d'une femme par un homme comme celui déjà sculpté (Jean-Antoine Injalbert) ou peint (Edgar Degas), c'est celui d'un homme par une faunesse !

    Je me demandais bien ce que venait faire ici ce petit morceau de marbre...

    Le musée Rodin avec Loredana 

    Plusieurs tableaux de peintres ou de sculpteurs contemporains de Rodin sont exposés dans les dernières salles. 

    Belle-Ile-en-mer par Monet (1886)

    Le musée Rodin avec Loredana

    Femme nue de Renoir (vers 1880)

    Le musée Rodin avec Loredana

    Le Père Tanguy de Van Gogh (1887)

    Le musée Rodin avec Loredana

    Les moissonneurs de Van Gogh (18899)

    Le musée Rodin avec Loredana 

    Rose Beuret par Antoine Bourdelle (1898) 

    Le musée Rodin avec Loredana

    Le Secret par Louis Mathet (1909)

    Le musée Rodin avec Loredana

    La femme-poisson par Victor Peter (avant 1915)

    Le musée Rodin avec Loredana

    Rodin sculptant par Eugène Carrière (1900)

    Le musée Rodin avec Loredana 

    Redescendons ce bel escalier... 

     

    Le musée Rodin avec Loredana

    Le musée Rodin avec Loredana

     La main de Dieu (ou La Création) par Séraphin Soudbinine (1916-1918) 

    Le musée Rodin avec Loredana

    Le musée Rodin avec Loredana

    Tous ces sculpteurs étaient des élèves de Rodin.

    C'est tout pour cette fois-ci.


    1 commentaire
  • Cette rando est la nôtre : nous l'avons préparée, ElianeMarie-France et moi en automne, au mois de novembre. Inutile de vous dire que sept mois plus tard nous l'avions largement oubliée ! Pourtant, nous ne nous en sommes pas si mal tirées, surtout compte-tenu du fait que Jacqueline nous a demandé de la faire en sens inverse, ce qui ne nous a pas facilité la tâche.

    A l'automne, cela donnait ces couleurs dans la forêt de Saint-Germain.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    Au mois de juin la forêt a reverdi.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    Le Pavillon de la Muette est un ancien rendez-vous de chasse construit par l'architecte ange-Jacques Gabriel pour le roi Louis XV en 1775 sur les ruines d'un ancien château construit sous François Ier au XVIème siècle. Le pavillon était jusqu'en juillet 2014 géré par l'Office National des Forêts. Il a été vendu par l'État et sa restauration, en conformité avec la procédure s'appliquant aux monuments historiques classés, a commencé début 2015.

    On aperçoit sur la toiture la terrasse belvédère destinée à suivre les chasses.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    Nous rejoignons ensuite l'étang du Corra.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    et, passé le pont, arrivons en vue de Conflans.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    Dans le port Saint-Nicolas, des péniches appartenant à des mariniers en retraite. Le Bateau-Chapelle "Je sers" y est amarré.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    C'est Joseph Bellanger, invalide de guerre devenu prêtre en 1924, qui créa l'Ent'raide Sociale Batellière, une oeuvre destinée à venir en aide aux marins. Le bateau, acheté en 1935 par l'ESB, devient ainsi le siège de l'aumônerie nationale de la Batellerie.

    Il est amarré devant le château de Théméricourt qui abrite l'internat permettant la scolarisation des enfants des bateliers.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    Depuis le départ de Joseph Bellanger pour raisons de santé, des bénévoles continuent à apporter l’aide indispensable aux bateliers pour qu’ils soient en règle avec toutes les administrations (fisc, caisses d’allocations familiales ou de retraite, suivi des démarches, etc.).

    Par ailleurs, les mariniers étant moins nombreux en France (le parc fluvial a beaucoup diminué), les cas poignants ont toujours la ressource de s'adresser à LEB pour y trouver aide et compassion.

    Coucou les filles !

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    En bas de l'escalier conduisant à la partie chapelle, un comptoir au nom de Joseph Bellanger  pour accueillir les plus démunis.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    A l'avant du bateau, la partie chapelle

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    Nous avons maintenant rejoint le petit restaurant que nous avions repéré en novembre. Par chance, il fait très beau aujourd'hui et nous pouvons nous installer en terrasse, à l'ombre des arbres.

    Il s'appelle Le Deux et se situe sur les bords de la Seine, malheureusement cachée par un parking de voitures...

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    J'espère que je n'ai oublié personne... ?

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    Après le repas, nous nous rendons au Musée de la Batellerie et des voies navigables. Ce dernier est installé dans l'ancien Prieuré de sainte Honorine (d’où le nom de la ville) fondé en 1080 par Ives III de Beaumont, dit “le clerc”.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    La façade du Musée en briques et pierres

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    contraste avec le côté est, plus décoré.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    Sur le côté, une jolie verrière

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    Tiens, Annette a pris de la hauteur !

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    On peut depuis cet endroit jouir d'une jolie vue sur la Seine car le Musée se trouve dans la ville haute.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    Un petit aperçu du musée

    La première pièce que nous avons visitée possède un élégant plafond.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    On peut y voir les différentes sortes de halage au fil des temps.

    Par l'homme...

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    A l'aide des chevaux (sculpture d'Emmanuel Frémiet - vers 1900)

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    Les derniers bateaux à chevaux ont disparu vers les années 1960-1970. La corde de halage était fixée au sommet du mât pour éviter qu'elle ne s'accroche à la végétation des berges.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine 

    Il existait aussi des bateaux "toueurs" : une chaîne métallique, fixée à ses deux extrémités, est immergée dans le cours d'eau. Le bateau-treuil (ou toueur) s'agrippe à cette chaîne et peut tracter un train d'une quinzaine de péniches. Dans un premier temps, celui-ci est mû par des chevaux disposés en manège sur son pont, puis une machine à vapeur est installée à son bord, avant celle d’un moteur électrique en 1910.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    Voici la maquette d'un coche d'eau parisien datant du XVIIIème siècle.

    Le service du coche d'eau est réservé au service des voyageurs et des marchandises de valeurs "en paquets". Il fonctionne selon un calendrier et un horaire fixe avec un barème de prix déterminé et affiché. Tous les grands cours d'eau de France avaient des coches d'eau mais c'est au départ de Paris que la navigation était la plus intense.

    Cliquez sur la photo pour mieux la voir.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    Et un panneau publicitaire datant de 1834 ainsi que la cloche destinée à signaler un départ prochain.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine 

    Dans la salle suivante sont rassemblées toutes sortes de maquettes de bateaux.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine 

    Sur celle-ci on peut reconnaître Maurice Chevallier ! 

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine 

    Dans cette vitrine, les femmes des mariniers ont réuni une collection des divers chargements transportés dans leurs péniches... On trouve ainsi du sable, des cailloux, du gravier, mais aussi des litières pour les chats, de l'amiante, des engrais, de la luzerne, du colza, du lait, des graines de moutarde, du sucre, du café, des cacahuètes, de la farine ou encore du sel. 

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine 

    Coupe d'une péniche transportant du charbon avec l'habitacle des mariniers au dessus du chargement 

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine 

    Dans l'orangerie du Château, une exposition a lieu jusqu'au 2 juillet prochain.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine 

    Nous y avons vu, à la va-vite, une reconstitution de la cabine originale du bateau "Le Fantasia" datant de 1930.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine 

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine

    On ressort du parc du Château par un élégant escalier de pierre.

    De Maisons-Lafitte à Conflans-Sainte-Honorine 

    Au final, ce repérage n'a pas aussi mal marché que nous le craignions...

    A refaire l'an prochain !

    (PS : merci à Maryannick pour les photos qu'elle a prises afin d'illustrer ce parcours en forêt.)


    votre commentaire