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Je me suis mise aux pastels secs. Bon : ça fait beaucoup de poussière mais c'est agréable à travailler et le rendu est flatteur. Au départ, j'avais acheté les "batons" de craie mais je me suis vite rendue compte que j'avais également besoin de crayons pastels "fins" pour pouvoir faire les détails.
En fait, j'ai consulté le site de Cindy Barillet (artiste-animalier.com) qui est une "pro" du dessin et qui donne des conseils aux débutants à l'aide de vidéos très bien faites sur Youtube. Elle est d'ailleurs partenaire du "Géant des Beaux-Arts" : une chance, la boutique se trouve tout à côté de chez nous !
J'ai acheté la marque Faber-Castell "Pitt".
Jugez plutôt.
La photo éclaircit un peu les couleurs de mon dessin...
Petit zoom pour mieux voir les fruits : il s'agit d'une poire "vue de dos", d'une orange avec ses feuilles, de deux oignons et d’une échalote. Je suis assez contente du résultat sur l'oignon jaune.
Je m'éclate...
En dessinant, j'ai repensé à ma cousine Paulette qui, elle aussi, était adepte du pastel sec. Le cousin germain de Maman, Henri Doray, prof de lettres à Grenoble, pratiquait, lui, l'aquarelle et sa femme, pour ne pas être en reste, s'était essayée avec succès aux pastels. Tous les deux m'ont, de nombreuses fois, invitée à séjourner avec eux dans leur très jolie maison à Vercheny dans la Drôme. J'y ai même fait une fois une aquarelle !
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Décidément, Jacqueline m'étonne de plus en plus. Commander plusieurs mois en avance le soleil et l'avoir le jour de la randonnée alors que la semaine était complètement pourrie : moi je dis Chapeau !
C'est à des petits détails comme ça qu'on reconnait les pros.
C'est donc le coeur léger que nous prenons le train le matin en gare Montparnasse : direction Rambouillet où nous devons aller nous promener dans le parc du Château.
Eh oui... Le château est en travaux pour encore un bout de temps (on nous a dit qu'ils espéraient à nouveau pouvoir le faire visiter en septembre prochain). 1000 m² de toiture à changer...
Seule la tour, datant du XIVème siècle, mais bien remaniée, est visible en ce moment.
Avouez qu'une fois débâché il aura de l'allure.
Plusieurs canaux parcourent le parc formant sept petites îles.
Des myriades de perce-neiges fleurissent les sous-bois.
Ce cerf s'est-il échappé de la forêt avoisinante... ?
Le repos de Diane après la chasse...
Nous voici arrivés en vue de la Laiterie de la Reine.
Mais de quelle Reine s'agit-il donc...?
De la dernière, Marie-Antoinette, qui s'ennuyait sec quand son royal époux était à la chasse. Louis XVI, très amoureux de sa femme, lui fit construire une "fabrique" dans le parc du château, dans laquelle elle pourrait venir en compagnie de ses copines goûter aux plaisirs de la campagne : un certain Jean-Jacques Rousseau prônait bien avant les écologistes d'Antoine Waechter... le retour à la nature !
L'architecte du Roi, Jacques-Jean Thévenin, donna à cette laiterie et à ses jardins la forme d'une montgolfière, tout ce qui touche à l'invention des frères Montgolfier étant très à la mode à cette époque... même les toilettes des dames !
La "coquette physicienne"
Pilâtre de Rozier et le marquis d'Arlandes s'étaient en effet fait remarquer peu de temps avant en réalisant le premier vol humain depuis le château de la Muette à Paris jusqu'à la Butte aux Cailles, trente minutes d'un vol historique. Pour info, Pilâtre de Rozier se crasha deux ans plus tard lors d'un vol d'essai de la traversée de la Manche...
La laiterie est constituée par deux bâtiments, précédés par deux petites tours, qui se font face donnant accès à un bâtiment de style néoclassique.
Depuis Google Earth
La maison du gardien précède l'écurie : la Reine, bonne cavalière (elle montait aussi bien en amazone qu'à califourchon) et n'aimant pas trop les calèches, y attachait-elle son cheval... ? Sans doute.
La coupe de fruits et la table ont un peu vieilli mais l'ambiance est là.
Dans cet espace, se trouvaient veaux, vaches, cochons, couvées... qui pouvaient se désaltérer un peu plus loin dans les bassins prévus à cet effet.
Si le château fut acheté par le Roi au Duc de Penthièvre, son cousin, sur ses fonds propres, cette laiterie fut édifiée dans le plus grand secret pour ne pas alerter sur le manque d'argent, qui était déjà important en 1785. Plus tard, la laiterie fut réaménagée et utilisée par Napoléon.
C'est une espèce de temple grec, où l'on goûte le lait et les fromages de la ferme tout en papotant.
Petit zoom...
Quand on entre dans la laiterie, on est ébloui par la beauté de la pièce en forme de rotonde. Au centre, une table ronde en marbre, touche de décoration personnelle apportée par Napoléon Ier (le carrelage du sol est également dû à l'Empereur).
La pièce est très astucieusement éclairée par une lumière zénithale provenant du plafond.
Sur les murs, quatre superbes bas-reliefs dus à Pierre Julien (1731-1804), un élève de Guillaume Coustou (l'architecte des chevaux de Marly). Cet artiste avait récemment fait un tabac au salon de 1785 pour son Jean de la Fontaine.
La traite des vaches
La tonte des moutons
La fabrication du beurre
La distribution du sel (image Yaka Watch photographe)
Notre guide nous présente des photos du service de porcelaine de Sèvres utilisé par Marie-Antoinette pour sa laiterie.
Le pot à lait à anses de chèvre
Les tasses pour boire le lait ornées de petites chèvres
Le bol-sein est conservé à la Manufacture de Sèvres.
On l'a dit (mais c'est une fausse rumeur) moulé sur le sein de la Reine...
Un seau à lait orné de têtes de béliers. On parlait à l'époque de "tinette".
Toute la vaisselle était répertoriée et devait être installée sur la table (autrefois en bois d'acajou) par les suivantes de la Reine selon un agencement dicté par ce schéma : à chaque numéro son objet.
Le mobilier lui aussi portait des touches champêtres, telle cette table en acajou d'un seul bloc,
ou ce fauteuil trianon orné dans sa partie basse d'un médaillon à tête de bélier.
Ayant fait le tour de cette pièce (on peut le dire : il s'agit d'une rotonde...), notre guide nous ouvre la porte d'accès à la deuxième salle.
et là, c'est la surprise et l'émerveillement devant cette grotte abritant une statue de la nymphe Amalthée accompagnée d'une chèvre.
Il s'agit de la chèvre qui allaita Zeus enfant, aidée par des abeilles (se chargeant de nourrir le dieu avec du miel). Zeus l'honora ensuite en la plaçant comme constellation dans le ciel (voir constellation du Capricorne), ou encore comme la plus grande des étoiles du Cocher. La chèvre s'étant cassé une corne, Zeus l'offrit à Amalthée, en lui promettant que cette corne se remplirait miraculeusement de fleurs et de fruits : c'est l'origine de la corne d'abondance.
A l'origine, la fontaine était alimentée en eau. Celle-ci jaillissait de ces "bouches". On y mettait le lait à rafraîchir...
De chaque côté de la grotte, deux immenses bas-reliefs, toujours de Pierre Julien. Ces frises s'étalant sur plus de 3 mètres, et l'artiste n'ayant pas de plaques d'une telle dimension à sa disposition, il va les réaliser respectivement en trois et en deux morceaux, en ayant accès au marbre le plus pur qui soit.
Le premier représente l'enfant Zeus au milieu des Corybantes.
Ces divinités tutélaires crétoises, dont les prêtres de Cybèle devaient prendre le nom, avaient, dit-on, chanté autour du berceau de Zeus pour couvrir de leurs voix les vagissements du nouveau-né et empêcher Cronos, son père, de venir le dévorer.
Détail central : Zeus tétant Amalthée
Détail des Corybantes dansant au son des tambourins
Détail de droite
La deuxième représente un Apollon berger gardant les troupeaux d'Admète.
Le dieu, momentanément chassé de l'Olympe pour avoir tué les cyclopes, devait se mettre au service d'un mortel pendant un an entier. Utilisé comme bouvier, Apollon fit prospérer miraculeusement le troupeau d'Admète tout le temps qu'il s'en occupa : toutes les génisses mettaient bas deux veaux en une seule portée et les loups se tenaient éloignés du troupeau comme par magie.
Cliquer sur l'image.
A la sortie de la grotte, encore un médaillon de Pierre Julien
Cliquer pour mieux voir...
En vérité, Marie-Antoinette ne mettra que très peu les pieds dans cette laiterie : son ultime passage est signalé en 1788, à l'occasion d'une chasse.
Ces oeuvres d'art ont eu une histoire plus que mouvementée.
Partis à la Malmaison sur ordre de Joséphine de Beauharnais pour y orner un petit théâtre, ils partiront par la suite en Angleterre (suite à la liquidation des collections de Joséphine par Eugène de Beauharnais - sa mère ayant beaucoup de dettes...) pour revenir à Paris dans un premier temps puis filer en Suisse... avant de réintégrer leur place originelle dans la laiterie en 2003 seulement.
Nous nous rendons ensuite, toujours en parcourant le jardin anglais, en direction de la Chaumière aux coquillages.
Annie elle aussi a repéré ce charmant petit pont.
Tout comme la laiterie, la chaumière n'est ouverte à la visite que sur rendez-vous.
Ça tombe bien : Jacqueline l'a réservée. Notre guide nous fait remarquer sur les murs de curieuses protubérances : ce sont des os de bœuf placés là en raison de l'environnement aquatique du lieu. Ils sont là pour absorber l'humidité des murs.
Cette autre "fabrique" a été commandée en 1779 par le Duc de Penthièvre pour la princesse de Lamballe, sa belle-fille.
J'ai un peu raté mes photos de l'intérieur mais celle-ci rend tout de même compte de la richesse des décorations : murs et plafond, tout est absolument recouvert de nacre, de marbre et de coquillages divers et variés.
Unique en Europe !
La chaumière était meublée à l'époque car il s'agissait, tout comme la laiterie, d'un lieu destiné à se réunir entre femmes pour papoter.
Même la rosace du plafonnier est faite de coquillages !
La variété de ceux-ci est immense.
Notre guide nous a fait remarquer que les moules fixées grâce à une pointe sont les moules d'origine tandis que celles qui ont été remplacées lors de la restauration ont été collées (on risque moins de les casser ainsi...).
Attenant à la pièce principale, un petit cabinet de toilette permettait à ces dames de se repoudrer et de se parfumer...
A la grande époque deux automates s'animaient et sortaient des armoires en proposant des porte-parfums mais lors de la guerre de 1870 leur mécanisme fut endommagé. On dit aussi qu'ils ont été volés...
Pour finir cette belle journée,
un petit tour en forêt
Encore des perce-neiges
Petit arrêt à l'église Saint-Germain d'Auxerre de Gazeran
où l'on peut voir une étrange statue : c'est celle de Saint-Gilles avec sa biche (le patron des chasseurs avant Saint-Hubert). Enfin, pour reconnaître une biche il faut avoir les yeux de la foi !
Joli ce château mais entouré de grillages
Retour par le parc du Château
Eh oui... il est encapuchonné.
Merci beaucoup à toi Jacqueline pour cette belle idée de promenade.
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Après deux ans de travaux, le Théâtre 13 Jardin situé à deux pas de chez nous a rouvert ses portes ce week-end. Il faisait même "Portes Ouvertes" tout le week-end en offrant aux spectateurs la gratuité des spectacles.
Je suis donc allée y jeter un œil cet après-midi.
Ici, ce sera la buanderie m'a-t'on dit : l'espace est occupé aujourd'hui par les costumes d'un ancien spectacle "Le mandat" de Nicolaï Ermann donné en 2007.
Cette future loge est occupée, elle, par les costumes d'une pièce jouée en 2005 : "Le collier de perles du Gouverneur Li Qing".
Mais ce soir c'est à un vrai spectacle que j'ai assisté dans la toute nouvelle salle du théâtre relookée au goût du jour (un peu tristounette pour le mien propre : j'aurais bien vu des fauteuils rouges...).
Elle s'intitule : "Bébé barbu" ou" Les nouvelles aventures de Jean-Claude Barbès" (Naissance, éducation et avènement d'un Gargantua des temps modernes), une création de la Compagnie du "Grand Colossal Théâtre".
A mourir de rire !
Un rôle très physique pour l'actrice, Aline Vaudan, qui doit simuler un accouchement difficile (celui d'un bébé de 107 kilos !). On se reconnait ensuite parfaitement dans le rôle des parents (ou des grand-parents...) de cet enfant Roi qui nécessite qu'on s'occupe de lui à longueur de journée ne laissant aucune place aux parents pour une vie un peu plus personnelle...
La scène des
"Il est où Toto ?"
"Il est là !".
"Coucou !"
qui se répète inlassablement est indescriptible de drôlerie.
Bravo à ces acteurs qui nous ont fait passer un excellent moment et merci au Théâtre 13.
Ca va comme ça les yeux Marie-Claire ?
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Il y a un quelques temps, je suis allée voir l'exposition Bernard Buffet au Musée d'Art Moderne.
Le bâtiment est de style Art Déco.
Le portail d'entrée est l'oeuvre du ferronnier d'art Adalbert Szabo : il est décoré de huit hauts-reliefs en bronze doré peut-être (?) l'oeuvre du sculpteur Gabriel Forestier.
Bernard Buffet, c'est ma jeunesse : il faisait parfois la Une du journal télévisé des années 60 - époque à laquelle mes parents se décidèrent enfin à acheter la télévision (en 1964 exactement : j'ai un repère car nous avons pu voir en direct l'assassinat de Kennedy.), télévision qui était incompatible à leurs yeux avec les études de leurs deux filles... Maintenant les enfants ont une tablette à 5 ans quand ce n'est pas avant ! Autres temps, autres mœurs.
C'était en effet à cet époque un peintre qui avait le vent en poupe : aussi novateur que Picasso, sa peinture étonne et même parfois dérange - le monde de l'art en tout cas - mais pas le public, qui lui l'acclame.
Bernard Buffet est né en 1928 à Paris. Elevé aux Batignolles, il commence à peindre ou à dessiner à l'âge de 10 ans. Renvoyé du Lycée Carnot en 1939, il suit les cours du soir de la Ville de Paris où il est initié au dessin. En 1946, il expose son premier tableau, un autoportrait au Salon des moins de trente ans à la Galerie des Beaux-Arts.
En 1958, alors qu'il venait de quitter Pierre Bergé, avec lequel il vivait depuis plusieurs années et qui gérait sa carrière, il rencontre Annabel Schwob dont il tombe amoureux. Buffet devait la portraiturer inlassablement. En 1961, l'une de ses expositions s'intitula « Trente fois Annabelle Schwob ».
A ses débuts, au sortir de la guerre, la rareté des couleurs disponibles commande la tonalité générale de ses peintures (gris, ocre) et la finesse de la couche picturale. Il prend ses proches comme sujets, se peint beaucoup lui-même et fait l’inventaire des objets familiers : paniers à bouteilles, dessous de plats, lampes à pétroles et moulins à café. Les animaux qu’il peint – lapin, raie, achetés au marché – s’inscrivent dans une tradition picturale, de Chardin à Courbet.
L'invention d'un style
L'atelier (1947)
Le peintre s'y est représenté.
La ravaudeuse de filets (1948)
J'ai adoré ce tableau que je ne connaissais pas.
Deux hommes dans une chambre (1947)
Il faut oser...
Le buveur (1948)
Dans la lignée des buveurs d'absinthe de Degas à Picasso...
Nature morte au coq mort (1947)
Pierre Bergé (1950)
C'est l'année où le peintre rencontre le rencontre à Paris. Il deviendra son compagnon jusqu'à sa rencontre avec Annabel.
La Passion
Pieta (déposition de croix) - 1946
La Passion du Christ (Crucifixion) - 1951
Lapidation (1948)
La barricade (1949)
Nanse
La maison (1951)
Bernard Buffet et Pierre Bergé séjournaient parfois à Nanse dans les Alpes de Haute Provence.
Intérieur de la maison de Nanse
On y voit le peintre en train de terminer son autoportrait (le tableau est adossé au mur de pierres sèches).
Autoportrait (1952)
Le cirque
Bernard Buffet effectue plusieurs tableaux sur le thème du cirque, destinés à son exposition de 1956 à la Galerie Drouant- David.
Tête de clown (1955)
Dans les années 60, des reproductions de cette oeuvre sont diffusées dans le monde entier.
Les trapézistes (1955)
Acrobates (1955)
Horreur de la guerre
Une pièce entière est réservée à l'exposition du Tryptique "Horreur de la guerre".
Le peintre se défend ici de toute intention politique. Il dit qu'il a seulement peint ce que lui inspirait la guerre : "Si j'ai été aussi violent, c'est que le sujet traité ne permettait pas la douceur".
L'ange de la guerre (1954)
Que c'est bien observé !
Les pendus (1954)
Les fusillés (1955)
Sans commentaire...
La fureur de peindre
Le sommeil d'après Courbet (1955)
Autoportrait (1955)
Atelier (1958)
Illustration de "La voix humaine" de Cocteau (1957)
Annabel
La natte - 1960
A cette date s'arrête le Bernard Buffet que j'aime. L'exposition le montre dans son intégralité mais cela ne me branche pas de vous montrer la suite.
Na !
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J'ai lu dernièrement avec énormément de plaisir un livre de Jean-Louis Fournier intitulé "Il a jamais tué personne mon papa".
Je vous le recommande si vous ne disposez pas de suffisamment de temps pour faire une lecture suivie : il s'agit de petites anecdotes d'une page pas plus contées par l'auteur à propos de son père qui était médecin de campagne (près d'Arras) mais qui avait le grave défaut de lever un peu trop le coude...
Vous verrez que l'auteur en parle à posteriori avec beaucoup de lucidité (ceci a profondément marqué sa jeunesse) mais aussi avec beaucoup d'indulgence. Son père était par ailleurs un bon médecin, dévoué à ses patients et estimé de tous.
Une des 66 petites histoires...
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"Dans l’album de famille il y a une photo que j’aime bien, c’est moi et papa.
Papa est allongé sur un divan, en train de lire ; moi, je suis assis à côté de lui. Je dois avoir un an, j’ai l’air heureux, il ne peut rien m’arriver de mal, je suis avec mon papa.
Mon papa, il est jeune, il est beau, il a des petites lunettes en métal qui font savant ; en même temps, il a l’air rassurant, on voit que c’est quelqu’un avec qui on doit se sentir bien, en plus il est docteur, quand il est là on est tranquille, on ne peut pas mourir.
Pourquoi le papa de maintenant il est vieux, il est triste, il nous parle plus, il est pas gentil avec maman et, quelquefois, il nous fait peur ?"
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Où il est passé, le papa de la photo ?
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