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Par Tolbiac204 le 16 Mars 2014 à 18:53
Ce dimanche nous sommes allées, Arlette et moi, nous promener au Jardin du Luxembourg. Tout Paris nous avait imitées car un soleil radieux inondait la Capitale, poussant même les politiques à instaurer pour le lendemain la circulation alternée au grand dam des parisiens. Un avantage tout de même à cette pollution : ce week-end, les transports en commun étaient gratuits !
Appareil photo à la main, nous avons fait le tour de ce joli jardin fleuri par les jardiniers du Palais du Luxembourg et agrémenté de statues.
Ce mélange de giroflées, de primevères et de mysotis est bien agréable à l'oeil...
Eugène Louis Lequesne (2ème Prix de Rome en 1843 et sculpteur de "la bonne mère" à Marseille) a réalisé ce faune dansant en 1850.
La femme aux pommes (par Jean Terzieff - le père de Laurent) - 1937. Décidément, il y a des familles d'artistes...
Je l'avais prise pour une statue de Maillol : j'ai droit à l'erreur, non ?
La Bibliothèque du Sénat contient les 360.000 volumes mis à la disposition des sénateurs...
C'est paraît-il la première fois que le jardin du Luxembourg est orné d'un mélange de bulbes (tulipes, narcisses et fritillaires).
Psyché sous l'emprise du mystère (par Mme Léon Bertaux) - 1889
L'acteur grec (par Charles-Arthur Bourgeois) - 1868
Le monument à Eugène Delacroix de Jules Dalou est partie intégrante d'une très élégante fontaine réalisée par le sculpteur en 1890.
Au pied du buste du peintre, le Temps, la Gloire et le Génie des Arts.
De l'autre côté du jardin, la Comtesse de Ségur (de son vrai nom Sophie Rostopchine) qui passionne tant les petites filles avec ses malheurs n'est pas trop à son avantage ainsi statufiée au milieu de cette végétation, je trouve.
Je la préfère ainsi.
Par contre, le buste de Charles Baudelaire est bien mis en valeur, lui, sur cette pelouse à l'anglaise.
Un petit air de Napoléon, non ?
Non loin de là, un superbe monument à Ferdinand Fabre (par Laurent Honoré Marqueste) - 1880. Ferdinand Fabre est un romancier qui a beaucoup écrit sur la région du midi de la France où il est né.
Que fait, sur le côté de l'oeuvre, ce jeune pâtre qui joue du cor ? Sans doute appelle-t-il ses moutons ou ses chèvres...
Bien jolies cette bergère et sa chèvre - 1880.
Pour terminer cette petite promenade, ce très joli bronze de Zacharie Astruc représentant "Le marchand de masques" (1883).
Le marchand représente les masques de Hugo, Gambetta, Corot, Dumas fils, Berlioz, Carpeaux, Fauré, Delacroix, Balzac et Barbey d'Aurevilly : mais pas facile de les identifier...
De façon sûre, il tient dans sa main gauche le masque de Hugo. Notre bon ami "internet" nous apprend que les masques de Gambetta, Gounod et Théodore de Banville ont disparu de sa main droite d'où ils pendaient...
La statuaire du Jardin du Luxembourg est très riche : l'occasion de faire d'autres ballades peut-être...
Qui sait, si ce temps de rêve continue encore un peu ?
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Par Tolbiac204 le 17 Janvier 2014 à 19:16
C'est le titre de l'exposition que j'ai visitée hier avec mon amie Dany.
Le jardin des plantes ayant momentanément perdu de l'intérêt vue la saison, c'est dans la Grande Serre que nous nous sommes rabattues. Une fort curieuse exposition s'y tient en ce moment : celle d'un israélien, Tzuri Gueta, diplômé d'un master d'Ingénieur textile. Il est l'inventeur d'une technique unique brevetée sous le nom de "dentelle siliconée".
Mais pourquoi ce titre de "Noces végétales" ?
Il s'agit d'un parcours initiatique dans les rites et les symboles du mariage dit le petit fascicule distribué à l'entrée : les noces que l'on célèbre sont celles qui associent dans un troublant mimétisme, la dentelle siliconée et une flore exubérante.
A l'entrée de la serre, une calèche posée sur un bassin annonce le début de ce voyage végétal. Serait-ce la calèche des mariés... ?
Vient ensuite une oeuvre intitulée "Hupa" qui suscite la question : mais où est le vrai... ?
Ce portique de lianes a été réalisé avec une dentelle aux motifs floraux très réalistes, quasi botaniques. Suspendue, l'installation s'immerge dans la végétation tel un trompe-l'oeil.
"Alliances"
Les peaux de dentelle empreintes de silicone moulent deux arbres comme des gants.
L'apothéose se trouve au niveau du grand bassin situé au fond de la Grande Serre. Il s'agit d'une installation en forme de cascade appelée "Réminiscences Ziquq" (ne me demandez pas pourquoi !)
Derrière la cascade...
Après ce dépaysement végétal, en traversant la rue Geoffroy-Saint-Hilaire, nous avons opté pour un autre dépaysement : celui des papilles...
La Grande Mosquée de Paris et son café oriental nous tendent les bras.
On y sert du thé à la menthe et des pâtisseries orientales...
Vous vous demandez peut-être pourquoi je n'ai pas publié depuis le mois d'octobre... ? La construction de notre maison en Bourgogne en est la grande fautive : on ne peut pas courir deux lièvres à la fois !
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Par Tolbiac204 le 30 Juin 2013 à 19:51
En ce dimanche de 30 juin, nous avons fêté mon anniversaire au restaurant "La Calmagne" à Baigneux-les-Juifs. Accro au blog de Chritaldesaintmars "Châtillonais en Bourgogne", j'y avais lu une très bonne critique de ce restaurant que personne ne connaissait. Effectivement, l'accueil y est très sympathique, la salle agréable et très claire, il n'y avait pas trop de monde et... nous nous sommes régalés : il y avait la qualité et... la quantité !
J'ai tout particulièrement aimé les noix de Saint-Jacques accompagnées d'un velouté d'asperges, une recette à retenir (que j'ai trouvée sur Marmiton naturellement...) mais l'entrecôte sauce aux poivres n'était pas en reste.
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 16 noix de Saint-Jacques
- 1 botte d'asperges vertes
- 30 cl de crème liquide
- sel et poivrePréparation de la recette :
Laver les asperges et les faire cuire à la vapeur. Quand elles sont cuites, ne prenez que les pointes, réservez-en la moitié et mixer l'autre moitié avec la crème liquide jusqu'à obtenir un velouté. Faites chauffer votre sauce en l'assaisonnant. En même temps faites revenir vos noix de st-jacques dans une poêle. Vous pouvez agrémenter avec une échalotte coupée très fin, du persil et un peu de vin blanc. Servir 4 coquilles par personne dans une assiette avec le reste de pointes d'asperges qu'il vous reste. Arrosez de velouté...
La commune de Baigneux-les-Juifs tire son nom de l'antiquité (à l'époque romaine, le village s'appelait Balneum, ce qui signifie "petit bain" : à cette époque, les romains y prenaient les eaux. Plus tard, au XVème siècle, une colonie de juifs s'y installa (pour travailler dans les tanneries) et on y adjoignit le suffixe "les Juifs". Mais ceux-ci faisant de l'ombre au Duc de Bourgogne, ce dernier les extermina, une histoire qui devait recommencer plusieurs siècles après...
Au sortir du restaurant, nous sommes allés voir le lavoir à impluvium. Il date de 1869 comme l'indique l'inscription au sommet de la porte d'entrée et, à l'image des maisons romaines, a l'originalité d'être clos de l'extérieur : il est donc assez austère.
Néanmoins, une jolie fontaine en orne l'un des côtés.
En face de la fontaine, une croix à l'abri d'un arbre égaie le paysage.
Pour pousser la porte, il faut s'y prendre à deux fois...
Le lavoir pouvait accueillir jusqu’à 8 lavandières. Il est alimenté par la source des anciennes tanneries mais aussi par l’eau de pluie récupérée grâce à sa toiture en compluvium.
C'est quoi ce mot barbare, me direz-vous ?
Je me suis informée sur son sens que je ne connaissais pas : l'impluvium étant le bassin recuillant les eaux de pluie, le compluvium est le type de toiture qui permet aux eaux de pluies de converger et de se répandre dedans...
Mais comment les eaux de pluie peuvent-elles couler dans l'impluvium alors que le compluvium a été fermé par une verrière ! Mystère mystère...
Peut-être que la solution se trouve dans ce panneau explicatif ?
Effectivement, la lecture finie, on appuie sur un bouton et... magie : on peut voir la pluie tomber dans le bassin. C'est Ernst Caramelle, un peintre autrichien né en 1952, qui a conçu ce mécanisme fort plaisant.
Original, non ?
Pour en savoir plus sur Baigneux-les-Juifs, une petite vidéo de "Communes en Question".
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Par Tolbiac204 le 5 Mai 2013 à 19:38
Ce dimanche, nous sommes allés déjeuner au Parc floral et, cerise sur le gâteau..., il faisait super beau ! Nous avions réservé en terrasse au restaurant "Les magnolias" qui porte bien son nom. Le menu "Magnolia" y est à 22,50 euros pour une entrée, un plat et un dessert et le choix est vaste. J'ai opté pour des tomates mozzarella accompagnées d'une petite salade présentée dans une feuille de brick (une idée à retenir) et une aile de raie pas "dégueu" du tout. Mais alors, le dessert... : absolument SU-CCU-LENT ! Une meringue en forme de nid remplie de glace à la fraise et accompagnée de vrais fruits et de coulis assorti.
Après ce bon déjeuner, il était urgent de se dégourdir les jambes histoire de digérer : ça tombe bien, le parc est grand et superbe en ce début de printemps.
Le côté nature
Le côté cultivé : les tulipes sont en pleine floraison et leurs variétés inouies...
Un paon se pavanne : côté pile...
Coté face !
Sur une pelouse, un groupe de jeunes gens termine un pique-nique costumé...
Une excellente journée de printemps : ça sent les vacances !
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Par Tolbiac204 le 17 Mars 2013 à 19:42
Cette après-midi, je suis allée visiter l'exposition "Mille et une orchidées" qu'abritent les Grandes Serres du Jardin des Plantes depuis un petit mois.
Ma longue attente (près d'une heure de queue) dans le froid hivernal de ce presque printemps est récompensée dès mon entrée : choisis parmi les 30.000 espèces d'orchidées existantes, un millier de pieds sont exposés ici, mis en valeur par l'environnement magnifique des plantations de la serre tropicale. Ces orchidées sont la propriété du Jardin des Plantes ainsi que de producteurs français.
Les orchidées poussent du sous-sol à la canopée...
1 - Les orchidées épiphytes (la majorité des espèces tropicales et subtropicales) sont perchées sur les troncs et branches d'arbres ou sur d’autres végétaux, attachées par des racines aériennes. Ce ne sont pas des parasites : elles ne puisent aucun élément dans leur support.
2 - Les vanilles sont des lianes.
3 - Les orchidées terrestres (comme celles qui poussent en France) sont enracinées dans le sol. Certaines ont des tubercules souterrains.
4 - Les orchidées lithophytes poussent sur des rochers.
5 - Chez les saprophytes, pas de chlorophylle, donc pas de photosynthèse. Elles se nourrissent de matières organiques en décomposition.
Au fond de la Grande Serre, il y a un rocher dans lequel on peut circuler pour en atteindre le sommet. Il a été recouvert pour la circonstance d'une cascade d'orchidées blanches du plus bel effet.
Au pied du rocher une pièce d'eau a été mise en lumière par "Vacherot et Lecoufle", l'orchidéïste célébrissime que j'étais allée visiter il y a deux ans au sud de Paris.
Depuis l'intérieur du rocher...
A l'intérieur, les orchidées fleurissent aussi !
Depuis le haut du rocher, on a une vue plongeante sur la serre.
Je n'avais pas visité les Grandes Serres depuis leur réouverture en 2010 après une longue fermeture et n'en gardait qu'un vague souvenir d'une enfance parisienne.
Le mal est réparé !
* l'expo ferme ses portes demain soir... *
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