• Au hasard de mes clics, je suis tombée sur la revue Beaux-Arts qui a mis en ligne 24 vidéos variées pour permettre aux français - qui en ont le temps - de se distraire pendant le confinement.

    Celle-ci, intitulée "L'art et l'enfant", a retenu mon attention.

    A l'occasion de l'inauguration d'une exposition qui s'est tenue au musée Marmottan Monet en 2016, des instituteurs déambulent avec leurs élèves de primaire à travers les différentes salles du musée qui est meublé. Le film montre les visages des enfants tournés vers ces quelques 80 tableaux - tous de grands chefs-d'œuvre - montrant la place de l'enfant dans la société à travers les siècles.

    Les enfants sont régulièrement invités à prendre papier et crayons à leur tour : un bon souvenir pour moi de la maison des Arts de Malakoff où ma classe était toujours la bienvenue quand j'y travaillais.

    Au départ, Jésus, représenté sous les traits inquiétants d’un adulte miniature, était le seul bambin jugé digne d’être peint. Superbement illustré, ce film retrace comment, de la Renaissance aux garçons joueurs de Pablo Picasso, l’enfant est peu à peu devenu un sujet à part entière… Jusqu’à ce que sa créativité, devenue source d’inspiration, l’élève au rang d’alter ego de l’artiste !

    Il est possible de la regarder en cliquant sur "Regarder sur Viméo".

    « L’art et l’enfant » : itinéraire d’un sujet pas toujours gâté
    Je ne suis jamais tant allée au musée !

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  • Les scientifiques du Massichussets Institue of Technology (MIT) ont transcrit en sons la structure des protéines qui composent la surface du coronavirus, avec l'espoir de trouver un traitement.
    Le coronavirus possède trois chaînes de protéines à la mélodie agréable, un piège mortel. MIT
    Le Coronavirus traduit en musique par un chercheur du MIT

    Au début du mois d’avril, la revue scientifique américaine Science a publié les résultats d’une étude de chercheurs du célèbre Massachussetts Institute of Technology (MIT). L’équipe de Markus Buehler, ingénieur des matériaux et passionné de musique, y révélait avoir réussi à transformer le coronavirus en une mélodie grâce à la technique dite « de sonification » qui a mis en musique la structure de la protéine en forme de pointe présente à la surface du coronavirus.

    Le Figaro, qui raconte l’expérience, explique que la méthode est relativement simple. Le son est produit en faisant vibrer un matériau. Cela peut être par exemple une corde de guitare, une percussion entre deux objets mais aussi, à l’échelle microscopique, une molécule. En arrangeant les sons, il est possible de créer une musique. C’est tout l’art de la composition.

    L’équipe du Pr Buehler utilise alors l’intelligence artificielle pour combiner ces concepts et utiliser les vibrations moléculaires pour construire de nouvelles formes musicales.

    "Nous avons travaillé sur des méthodes pour transformer les structures protéiques en représentations audibles et traduire ces représentations en nouveaux matériaux" ...... "Nous pourrions rechercher une nouvelle protéine qui correspond à la mélodie et au rythme d'un anticorps capable de se lier à la protéine de pointe (celle qui permet au virus de s'accrocher à d'autres cellules), interférant avec sa capacité à infecter", explique Markus Buelher.

    Résultat, une surprenante mélodie d’une heure cinquante, mise en ligne sur la plateforme Soundcloud : vous verrez, elle est très relaxante. C'est ICI.

    Si ce n'était pas un célèbre institut de recherches américain qui ait fait cette étude et une non moins célèbre revue scientifique qui la publie..., je croirais à un canular !

    Wait and see...


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  • Grâce à mon inscription à la newsletter de "secouchermoinsbete.fr" - en ce moment je suis prise d'une frénésie d'inscriptions aux newsletters ! - j'ai appris quelque chose d'intéressant.

    Depuis 2018, le navigateur Yvan Bourgnon développe un projet original avec l’association
    « SeaCleaners » pour nettoyer le littoral des débris plastiques : le Manta, un bateau permettant de récolter et de trier les débris via des tapis roulants et des filets, sans impacter la faune. 95 % de ces déchets serviront à fournir de l’énergie au navire par pyrolyse. Le reste sera compacté à bord en cubes d’un mètre de côté.

    Ce projet a aussi quelques inconvénients et limites : le coût du Manta est estimé à 30 millions d’euros. Sa capacité de ramassage sera limitée, et les débris mesurant moins d’un centimètre ne seront pas récoltés. Il n’aura donc pas d’impact sur la pollution aux microplastiques. Le projet devrait voir le jour en 2024.

    Le Manta interviendra principalement en Asie, en Afrique et en Amérique du sud, sur des secteurs stratégiques où la pollution plastique marine est particulièrement dense : zones côtières, rivières, embouchures des grands fleuves et estuaires. Navire hauturier, le Manta sera également capable d'intervenir rapidement dans les zones polluées à la suite d'une catastrophe naturelle ou climatique (cyclones, tsunamis...).

    Bon vent au Manta !


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  • Demain 2 février, c'est le jour des crêpes !

    Mais savez-vous ce que commémore la Chandeleur ?

    La Chandeleur trouve tout d'abord ses origines, païennes, dans les "Lupercales" : les fêtes en l'honneur de Lupercus, dieu de la fécondité, qui donnaient lieu à une procession aux flambeaux aux alentours du 15 février : chaque année à cette date, les romains rendaient un culte païen à la louve romaine qui avait allaité Romulus et Rémus dans la grotte de "Lupercal".

    La Louve capitoline - Musée du Capitole (Rome)

    A la Chandeleur, on fait des crêpes !

    Cette fête très populaire était un hommage à Faunus, dieu de la nature et de la fertilité, appelé également Lupercus.

    Le faune dansant du Jardin du Luxembourg

    A la Chandeleur, on fait des crêpes !

    Elle se déroulait sur les flancs du Mont Palatin en souvenir de Romulus qui avait tracé, jadis, l’enceinte de la ville en creusant un sillon avec une charrue autour de ce mont. Les Romains et les Celtes avaient en effet coutume de saluer le retour du soleil, en organisant des processions avec des flambeaux à travers les champs : ils visaient à attirer ainsi la protection sur les troupeaux et favoriser les semences en vue d’une bonne récolte estivale.

    Les "Dies parentales", les "Jours des morts", culminaient le 21 février avec la "Fête des feralia". On avait soin d’honorer les tombes et, surtout, on déposait au milieu des rues des tessons de tuile contenant un peu de vin, quelques grains de blé et de sel. Cette nourriture était destinée à apaiser les défunts.

    On fêtait aussi dans le monde païen la "Festa candelarum", la lumière ramenée sur la Terre par la déesse Perséphone enlevée aux enfers ténébreuses par Hadès, le dieu des enfers. Sa mère Déméter (déesse du blé entre autre) avait obtenu de lui que sa fille revienne sur Terre les deux tiers de l'année en ramenant sa lumière dans notre monde.

    Perséphone enlevée par Hadès

    A la Chandeleur, on fait des crêpes !

    Observons qu’à cette même date, les Celtes, fêtaient quant à eux la déesse Brigit, maîtresse du feu et du soleil : les paysans parcouraient les champs avec avec des flambeaux avant les semailles pour purifier la terre. D'ailleurs, la Ste Brigitte sera instituée le 1er février par l'église catholique.

    Statuette représentant probablement Brigantia
    Musée de Bretagne à Rennes (IIe siècle avant notre ère)

    A la Chandeleur, on fait des crêpes !

    De leur côté, Germains et Scandinaves en procession, fêtaient jusqu'au XVIIIème siècle "Chandelours", la sortie d’hibernation de l’ours, une tradition aussi présente dans les Pyrénées-Orientales.

    Diverses légendes laissaient croire autrefois que, dans la nuit du 1er février, à minuit, l’ours sortait de son antre pour observer le ciel. Si l'ours y rentrait à nouveau, l’hiver n’était pas fini et il y aurait encore 40 jours de mauvais temps ! Si l'animal n'y retournait plus, l'hiver était fini et le beau temps allait arriver. Cette fête était caractérisée par des déguisements ou travestissements en ours, et des simulacres de viols ou d'enlèvements de jeunes filles...

    A la Chandeleur, on fait des crêpes !

    Les anglais et les irlandais quant à eux célèbrent la sortie d’hibernation du hérisson.

    Les origines de la Chandeleur

    Tandis qu'au Canada et aux Etats-Unis, on retrouve cette fête sous la forme du "Jour de la marmotte". Ce jour-là, il faut se positionner devant le terrier d'une marmotte et attendre sa sortie. Si lorsqu'elle sort et qu'elle ne voit pas son ombre (s'il n'y a pas de soleil), l'hiver arrivera bientôt à son terme. Si au contraire, elle voit son ombre (il y a du soleil), elle en est effrayée et retourne dans sa tanière, alors l'hiver continuera 6 semaines de plus.

    Les origines de la Chandeleur

    C’est à partir du IVe siècle que la Chandeleur est célébrée le 2 février dans le monde chrétien comme fête de la Présentation de Jésus au temple à Jérusalem, 40 jours après sa naissance. La présentation des enfants au Temple faisait partie des actions obligatoires dans la foi juive à laquelle appartenaient Marie, Joseph et bien sûr l'enfant Jésus ; cette prescription hébraïque stipulait donc que chaque premier-né mâle devait être consacré au Seigneur : il s'agit d'un rite de purification, la naissance de l'enfant doit être rachetée, échangée contre le sacrifice d'un animal, deux tourterelles ou deux colombes.

    Lors de cette fête, les chrétiens allumaient des cierges verts et des chandelles (dont la cire provenait de la ville de Bougie en Algérie : tiens tiens, en voilà une chose intéressante !) qui symbolisent le Christ en tant que lumière du monde, par opposition aux ténèbres.

    Présentation de Jésus au Temple - Ménologe de Basile II (fin du Xème siècle)

    A la Chandeleur, on fait des crêpes !

    Il est aussi pertinent de signaler que le mot de février vient du latin "februare", verbe signifiant "purifier" et qu'on peut aussi rapprocher ce mot du terme "fièvre" : celle-ci causant une forte transpiration est censée purifier le corps.

    Le mois de février en enluminure : Très riches heures du duc de Berry (XVème siècle)

    Les origines de la Chandeleur

    La Chandeleur à Marseille

    La tradition à Marseille est très forte et remonterait à l’an Mille. Les fêtes de la Chandeleur durent 9 jours et se passent dans le quartier de l'Abbaye Saint-Victor. Elles débutent le 2 février à 5h du matin. Une procession part alors du Vieux-Port et remonte jusqu’à l’Abbaye St Victor en passant par la Rue Sainte, les pèlerins ont pour la plupart des bougies allumées. La Vierge noire conservée toute l’année dans les Cryptes de l’Abbaye est couverte d’un manteau vert et présentée à la foule présente. L’archevêque bénit alors la vierge, les cierges verts et la ville qui s’offre devant lui et célèbre ensuite la messe.

    Les origines de la Chandeleur

    Il se rend ensuite à la fameuse pâtisserie "Le Four des Navette" qui se trouve non loin de là et bénit à leur tour les biscuits, "les navettes", la tradition veut que chacun achète des navettes bénites. Les navettes, c'est la symbolique de la barque qui représente les saints évangélisateurs de Marseille et de la Provence, les Saintes Marie, mais en même temps c'est le sexe féminin, symbole de la fertilité...

    Les origines de la Chandeleur

    Des milliers de pèlerins sont attendus chaque année.

    Le retour des beaux jours et la fertilité étaient ainsi célébrés aux sortirs de l’hiver à travers tous les temps et de nombreuses civilisations.

    Aujourd'hui encore, le 2 février, il est de tradition de faire des crêpes.

    La crêpe ronde représente le disque solaireElle invoque ici le retour des beaux jours. Pour apporter prospérité au foyer, il est d'usage de faire sauter la première crêpe de la main droite avec une pièce en or dans la main gauche, un autre disque jaune qui rappelle à nouveau le Soleil.

    Les anciens avaient aussi coutume de placer la première crêpe repliée sur une pièce de monnaie au-dessus de l'armoire de la maison pour attirer la bonne fortune et des récoltes abondantes sur la maison. On jetait alors la crêpe de l'année précédente et on donnait la pièce à un mendiant ou un nécessiteux.

    La crêpe est aussi un signe d'abondance puisqu'on fabrique les crêpes grâce à la farine, donc grâce au blé de la moisson précédente.

    Une vidéo de l'Ina qui rappelle des souvenirs aux moins jeunes : Raymond Oliver y prépare, en 1954, des crêpes très alcoolisées... sous l'œil attentif de Catherine Langeais.

    La Chandeleur marque également le lancement de 15 jours de festivités et de Carnaval un peu partout dans le monde, de Dunkerque à Rio en passant par Venise, et ceci jusqu’au Mardi gras.

    Un petit résumé en vidéo

    Tout ceci s'est perdu fors les crêpes !


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  • A défaut de pouvoir voir l’exposition « Pierres précieuses », qui a ouvert le 16 septembre 2020 à la Grande Galerie de l’Évolution, le Muséum d'Histoire naturelle publie son Calendrier floral composé de fleurs, d'illustrations et de bijoux.

    Le Calendrier floral du Jardin des Plantes

    Chaque plante y  est associée à une illustration botanique ancienne, rare ou précieuse, conservée dans les collections des bibliothèques du Muséum, ainsi qu’à une création joaillière de Van Cleef & Arpels : dès ses origines, la maison de haute joaillerie a en effet puisé sa créativité dans la flore !

    Le premier mois à avoir été honoré est bien sûr Septembre.

    SEPTEMBRE : LA VIGNE

    La domestication de la vigne a commencé il y a plus de 5000 ans ! Il en existe de nombreuses espèces, qui se distinguent par la forme de leurs feuilles et la taille de leurs fruits, mais aussi par leur goût ou encore leur résistance aux parasites. 

    C’est généralement en septembre que les raisins commencent à arriver à maturité, même si, selon les régions et les variétés, les vendanges peuvent s'étaler entre août et octobre.

    On apprend dans cet article qu'au Jardin des Plantes on trouve des pieds de vigne à plusieurs endroits dans le Jardin écologique : pieds de raisins de table, cépages, vigne sauvage, hybrides américains...

    Calendrier floral - Septembre : vigne © MNHN / Collection Van Cleef & Arpels

    Le Calendrier floral du Jardin des Plantes 

    DE VIGNE EN VIN…

    L’ancêtre sauvage de notre vigne est originaire d’une vaste aire allant de l’Europe et du bassin méditerranéen jusqu’à l’Asie centrale. Sa domestication a débuté il y a plus de 5000 ans : un long processus de sélection et d’hybridation a conduit à la création de plusieurs milliers de variétés cultivées pour leurs fruits de couleurs variées, adaptés à la vinification ou à la consommation.

    C’est en septembre que les raisins commencent à arriver à maturité, même si, selon les régions et les variétés, les vendanges peuvent s'étaler entre août et octobre. En 2020, en raison d’un été particulièrement chaud, ils ont mûri plus tôt que d’habitude !

    Au Jardin des Plantes, on trouve des pieds de vigne dans le Jardin écologique à deux endroits :

    • côté allée centrale, trois pieds de raisins de table dont le muscat de Hambourg et le chasselas de Fontainebleau. On peut aussi y découvrir une vigne sauvage (Vitis vinifera ssp sylvestris), espèce protégée.
    • côté allée des Jussieu, dix rangées de trois cépages (pinot noir, chardonnay et gamay) ainsi que des hybrides américains comme le noah et le baco, appelé aussi « raisin qui rend fou », dont la vinification est interdite en France depuis les années 1930 ! 

    Au pied des ceps, on peut observer des plantes « compagnes » des vignes, comme l’ail des vignes (Allium vineale), qui a la particularité de repousser les insectes piqueurs et suceurs.

    Vignes du Jardin écologique © MNHN - Philippe Barré

    Le Calendrier floral du Jardin des Plantes 

    EN VÉLIN

    Ensemble unique mêlant art et science, la Collection des vélins du Muséum national d’Histoire naturelle est aussi une source historique pour l’étude de la vigne ! 

    La trentaine de représentations de cépages d’après le vivant qu’elle contient, presque toutes peintes d’une main anonyme, datent de la fin du XVIIIe siècle.

    Ce cépage Damas est « excellent à manger » selon l’article Raisin de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, paru à la même époque. Les couleurs subtiles de ses grains sont rehaussées par le mince filet d’or fin qui entoure la composition.

    Anonyme, Vitis vinifera ‘Damas’, XVIIIe siècle. Gouache sur vélin. Paris © MNHN (dist. Rmn-GP)/Tony Querrec

    Le Calendrier floral du Jardin des Plantes

    EN BIJOU

    Quant au bijou, cette feuille de vigne, motif emblématique de Van Cleef & Arpels dans les années 1950, a été réalisée en diamants mais également en rubis ! Les diamants sont ici agencés entre des rails apparents de platine : cette technique souligne les nervures de la feuille pour une interprétation proche de la nature.

    Clip Feuille de vigne, 1951. Platine, diamants calibrés © Collection Van Cleef & Arpels

    Le Calendrier floral du Jardin des Plantes

    En complément, le Muséum propose un podcast jeunesse en 3 épisodes à la découverte du chercheur de diamants Jean-Baptiste Tavernier, en écho à l'exposition "Pierres Précieuses".

    Jean-Baptiste Tavernier, aventurier et négociant en pierres précieuses, est l'un des plus grands voyageurs du XVIIème siècle et il demeure aujourd'hui un des personnages les plus marquants de l'histoire du diamant. Au cours de sa vie, cet aventurier parcourut plus de 240 000 km et approcha les rois et les empereurs les plus puissants de son époque. Son fabuleux destin s'écrit entre Orient et Occident, entre les mines de diamants du Golconde et le château de Versailles, entre l'Inde du Grand Moghol et la France du Roi Louis XIV à qui il vendit plus d'un millier de diamants.

    Le Calendrier floral du Jardin des Plantes

    Episode 1 : voyages et pierres précieuses, un rêve d'enfant : ICI

    Jean-Baptiste Tavernier est né dans une famille qui stimule très tôt son goût du voyage. Dès 15 ans, il arpente l’Europe et à 25 ans le voici sur les routes de l’Orient…

    Episode 2 : de l'Inde à Versailles, les joyaux de la couronne : ICI

    La personnalité de Jean-Baptiste Tavernier fascine et en sa qualité de marchand de gemmes, on lui ouvrira les portes des plus grandes cours royales et impériales.

    Episode 3 : le diamant bleu de Tavernier : ICI

     Le nom de Jean-Baptiste Tavernier reste lié à l’Histoire du plus grand diamant bleu jamais découvert (en Inde).

    Le Calendrier floral du Jardin des Plantes

    OCTOBRE : LES FUCHSIAS

    Découvert à Saint-Domingue au XVIIe siècle par le père Charles Plumier, le fuchsia fut nommé ainsi en l’honneur du botaniste allemand Leonhart Fuchs (1501-1566).

    Saviez-vous qu’il en existe plusieurs milliers de variétés horticoles ?

    Le Muséum national d’Histoire naturelle possède une collection de référence de niveau national avec 72 espèces sauvages et 550 variétés horticoles. Une sélection en est présentée dans des massifs jouxtant les Grandes Serres du Jardin des Plantes et à l’École de botanique.

    Pour accéder au Calendrier du mois d'Octobre, cliquez ICI.

    NOVEMBRE : LES CHRYSANTHÈMES

    Le chrysanthème des fleuristes n’existe pas dans la nature. Il est issu d’un long travail d’hybridation et de sélection par l’Homme, qui a débuté en Chine il y a plus de 1500 ans ! On en compte aujourd’hui entre 20 000 et 30 000 variétés.

    Les chrysanthèmes ont l’avantage de fleurir à une époque de l’année où les autres fleurs deviennent rares, et possèdent des nuances de couleurs vives alors très recherchées : jaune d’or, rouge rubis, orangé vif, rose…

    Pour accéder au Calendrier du mois de Novembre, cliquez ICI.

    DÉCEMBRE : LES ROSES DE NOËL

    Connaissez-vous la particularité des roses de Noël ? Elles s’épanouissent en plein hiver !

    On appelle roses de Noël quelques espèces d’hellébores fleurissant en hiver, en particulier l’Hellébore noir (Helleborus niger), originaire des Alpes, et l’Hellébore d’Orient (Helleborus orientalis), originaire d’une région s’étendant des Balkans au Caucase.

    Pour accéder au Calendrier du mois de Décembre, cliquez ICI.

    JANVIER : LES PERCE-NEIGES

    Avec ses clochettes blanches maculées de vert, impossible de confondre le perce-neige avec une autre fleur. Ses fleurs précoces ont la particularité de pouvoir s’épanouir à travers un voile de neige.

    Saviez-vous qu’elles font l'objet d’un véritable culte chez certains jardiniers anglais qui les collectionnent par dizaines ? On parle alors de « galanthophilie » !

    Pour accéder au Calendrier du mois de Janvier, cliquez ICI.

    FÉVRIER : LES ORCHIDÉES

    Saviez-vous qu’il existe plus de 28 000 espèces d’orchidées ? Elles représentent la deuxième plus grande famille de plantes à fleurs au monde !

    Certaines espèces d’orchidées ont été hybridées et sélectionnées par l’Homme, qui a créé plus de 10 000 variétés horticoles. Elles sont couramment cultivées dans les serres et même dans nos appartements.

    Pour accéder au Calendrier du mois de Février, cliquez ICI.

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    Et pour consulter les prochains calendriers de l'année 2021, rendez-vous chaque mois sur la page du site du Muséum d'Histoire naturelle : c'est ICI.

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    Je suis émerveillée en ce moment par la richesse des fonds culturels qu'offrent les musées par l'intermédiaire d'internet en cette période si austère...

    Le Calendrier floral du Jardin des Plantes

    Un réconfort bien agréable !


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