•  Grâce à la médiathèque numérique de Dijon, j'ai regardé cette semaine un film qui m'a emballée : Cessez-le-feu d'Emmanuel Courcol, un réalisateur que je découvre avec bonheur.

    Cessez-le-feu

    C'est pour rendre hommage à son grand-père que le scénariste, dont c'est le premier long-métrage, a eu le désir d'aborder cette période historique.

    Emmanuel Courcol jette un regard tendre et cruel sur les traumatismes psychologiques liés à la Grande Guerre, un sujet peu traité jusqu'alors.

    .Nul n'est besoin de vanter le talent de Romain Duris (dont je suis fan) qui campe ici le personnage de Georges, un capitaine commandant une unité. Les premières images du film sont effroyables : filmées depuis une grue, elles montrent l'horreur des tranchées dans lesquelles les soldats servent de chair à canon. C'est là que meurt sous ses yeux son frère Jean dont on ne retrouvera jamais le corps déchiqueté.

    Et puis il y a Marcel, admirablement joué par Grégory Gadebois, cet autre frère rendu mutique par l'horreur de ce qu'il a vécu.

    Nous retrouvons Georges et Marcel quelques années plus tard, en 1923, chez leur mère, dans une campagne paisible en apparence. Marcel y suit avec application les cours de langue des signes prodigués par Hélène (Céline Sallette) à la demande de sa mère. Georges, toujours tourné vers sa propre souffrance psychologique, entretiendra avec celle-ci une relation amoureuse mais tourmentée. Et puis il y a Madeleine, la fiancée de Marcel, touchante, courageuse, et bienveillante : le rôle est tenu par la merveilleuse Julie-Marie Parmentier dont le jeu est tout en subtilité.

    Allez, on regarde la bande-annonce !

    Merci la médiathèque de Dijon !


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  •  Nous sommes allés hier au cinéma Pathé Parnasse qui passait le tout dernier film d'Alexandre Arcady, Le petit blond de la casbah.

    ☻ Nous avons vu le dernier film d'Alexandre Arcady

    Ce cinéma a été l'objet de gros travaux l'an dernier qui ont transformé ses salles en salles de relaxation : j'entends par là qu'elles sont pourvues de sièges releveurs et inclinables d'un incroyable confort !

    Le cinéma est un vrai labyrinthe, on y passe même dans un tunnel et il faut de la constance pour arriver dans la salle 20 où se passait la projection du film. Je ne vous dis pas, vue la surface immense qu'il occupe, le loyer que le cinéma doit payer à son propriétaire : tout cela justifie sans doute le prix assez exorbitant de ses places dépassant les 20 euros tout de même. 

    Enfin, nous y voilà installés.

    ☻ Nous avons vu le dernier film d'Alexandre Arcady

    Le film est tiré du livre du même nom paru en octobre dernier, lui-même tiré d'un récit autobiographique paru en 2003. Il raconte l'enfance du réalisateur à Alger, sa ville natale, dans laquelle les gens de toutes confessions, catholique, juive et musulmane, vivent en parfaite harmonie puis... le retour forcé de sa famille en 1960 lié aux événements. C'est un film plein d'émotion et de drôlerie tout à la fois dont nous sommes sortis enchantés.

    Le film a l'originalité d'inclure des extraits des films que l'adolescent à vus au cinéma à cette époque là : je n'en dirai pas les titres pour garder le suspense... On comprend tout de suite qu'Alexandre Arcady a eu très jeune la passion du cinéma et qu'il a pu réaliser son rêve, faire partie du décor !

    Les acteurs sont excellents : il faut dire que ce sont tous de grands noms tels que Marie Gillain, Pascal Elbé, Smaïn, Jean Benguigui (qui joue le rôle de la grand-mère !), Franck Dubosc, Michel Boujenah, Dany Brillant, Françoise Fabian, et d'autres acteurs que je connaissais moins mais tout aussi excellents. Le jeune garçon qui joue le rôle d'Alexandre Arcady jeune (Léo Campion) est promis sans nul doute à un bel avenir.

    La bande-annonce de la parution de son livre, le petit blond de la Casbah.

    La bande-annonce du film

    Courez-y vite !


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  • Grâce à notre abonnement à la Médiathèque de Châtillon, nous profitons de films récents gratuitement sur la médiathèque en ligne de la côte d'Or (avec un forfait de trois films par mois : pas un de plus naturellement !)

    Cette semaine j'ai ainsi pu voir "La fracture" de Catherine Corsini, un film de femmes avec des femmes sorti en octobre 2021 qui m'a enchantée.

    Synopsis

    Au cours d'une nuit hivernale de 2018, Raf (Valeria Bruni Tedeschi), au bord de la rupture avec Julie sa compagne (Marina Foïs), se fracture le bras et se retrouve aux urgences d'un grand hôpital parisien. Dans le même temps, Yann (Pio Marmaï) arrive d'une manifestation de Gilets jaunes blessé à la jambe.

    Ces trois personnages vont se retrouver confrontés à une atmosphère pesante et troublée dans un service d'urgence en saturation où travaille, entre autres, une infirmière dévouée (jouée par Aïssata Diallo Sagna, aide-soignante dans la vraie vie).

    "La fracture", elle est réelle chez Raf qui se casse le bras mais c'est surtout de la fracture sociale dont parle le film à ce moment de la vie politique française où tout va mal à commencer par la relation policiers-manifestants, le personnel hospitalier qui est en grève sans faire la grève et le porte-monnaie des plus démunis qui devient une vraie peau de chagrin.

    Hélas, tout ceci n'est pas du tout réglé cinq ans après !

    La bande-annonce

    Un vrai régal


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  • Ce soir, pour la dernière soirée de Louis chez nous, nous sommes allés assister à la séance hebdomadaire de cinéma en plein air proposée gratuitement pendant les deux mois d'été par la Mairie de Châtillon à ses administrés et aux touristes de passage.

    Il y a eu un très fort orage l'après-midi : la mairie a ainsi trouvé plus prudent de rapatrier la séance au Sélect, le cinéma de la ville. Bon : l'essentiel, c'est de voir un bon film. Et un bon film j'étais presque sûre d'en voir un, ayant lu auparavant cette critique sur Télérama !

    Ma bible en matière de cinéma avait en effet écrit :

    "Petit bijou d’animation bourré d’humour, Zootopie sonne le retour en grâce des films d’animaux chez Disney. Avec en prime un scénario malin et une réjouissante initiation au polar."

    Cinéma en plein air à Châtillon : Zootopie

    Zootopie, c'est "La" grande ville dans laquelle Judy Hopps, une petite lapine vivant à la campagne avec ses parents, fraîchement émoulue de l'école de police, rêve d'aller exercer. Le deuxième héros de ce film dont tous les personnages sont des animaux, c'est Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et qui a plus d'un tour dans son sac.

    A Zootopie, proies et prédateurs cohabitent (un peu comme chez nous, non ?) : qu’on soit un immense éléphant, une grande girafe ou une minuscule souris, tout le monde a sa place ici. C'est ainsi que Judy et Nick, qui ne sont à priori pas faits pour s'entendre, vont au final faire équipe pour mettre à mal une bande de malfrats sévissant sur la ville.

    L'épisode du paresseux (fonctionnaire bien sûr !) a été choisi pour réaliser la bande-annonce : cela donne une idée des gags qui s'enchaînent au cours de cette histoire policière fort captivante.

     Nous avons beaucoup souri et même ri devant ce film d'animation à destination des enfants mais que l'on savoure d'autant mieux quand on est adulte. Plusieurs sujets graves y sont abordés comme le racisme ou le machisme.

    Décidément, cet été Louis a été gâté avec le cinéma en plein air : Les aventures de Rabbi Jacob (1973) au début de son séjour et Zootopie (2016) à la fin, c'est cool !

    Une réussite


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  • Nous sommes allés ce mercredi soir assister avec Marguerite, notre voisine, à la projection en plein air du film de Louis Malle, Milou en mai, dont nous ne connaissions que le titre.

    Cinéma en plein air à Châtillon : Milou en mai au programme de ce mercredi soir

    Bien nous en a pris puisque nous avons passé un très bon moment de détente : deux heures à sourire ou à rire entre nous avec, juste vers la fin, un moment de flottement.

    Louis Malle se lance en effet en 1990 dans une comédie grinçante qui a pour but d’égratigner cette bourgeoisie provinciale qu’il connaît si bien. Suite au décès de la grand-mère, incarnée par Paulette Dubost, toute la famille se réunit pour réfléchir au partage des biens. Mais cela intervient en plein mois de mai 68 qui entraîne des blocages dans toute la France.

    Même les pompes funèbres sont en grève, ce qui compromet l'inhumation de la grand-mère qui assiste, depuis son lit de mort, aux disputes entre les membres de la famille qui en veulent toujours un peu plus. Libération des mœurs aidant, voici que Dominique Blanc se déshabille devant tout ce petit monde ! Une pléiade de vedettes - Michel Piccoli (qui tient le rôle de Milou), Miou-Miou, Michel Duchaussoy, Bruno Carette, Valérie Lemercier, François Berléand entre autres - complète la distribution tandis que la musique de l'Internationale (à la Stéphane Grappelli) rythme le film.

    La bande-annonce

    La semaine prochaine : Dirty dancing

    Je ne suis pas sûre qu'on y aille... On va plutôt se réserver pour Les aventures de Rabbi Jacob avec Louis.


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